89. Poème 34

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Lorsque j'ouvre les yeux,
Lorsque je sens ta main dans la mienne,
Lorsque je te sens heureux,
Je sais que je suis tienne.

Alors que, entière,
Et joyeuse, je vis ;
Je regarde la mer,
Qui écume, sans bruit.

Puis, à la fin,
Morte de peur et de faim,
J'observe le peu,
De netteté restante,
J'observe la lente,
Progression du feu...

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