Que feriez-vous

Rire un bon coup

            La mort a t-elle fais l'acquisition de GPS? Parce que tôt ou tard, elle nous retrouve.

             26 Septembre 2005:
L'on se situe dans la ville de Springfield, une ville merveilleuse où règne la bonne humeur. Aujourd'hui, vous serez M. Terrens; Plutôt grincheux et antipathique, il suscite de l'aversion chez tout ceux a qui il s'adresse. Âgé de 35 ans, il a toujours été célibataire, et d'après ces propos, s'en porte très bien.
Il travaille dans un hôpital, en tant que médecin chirurgien.
Alors aujourd'hui, de par une journée qui n'annonçait rien de bon, en raison du ciel grisâtre que l'on voyait apparaître, vous devez vous dépêcher d'aller au travail, vous qui adorez ça. Sans trop tarder, vous manger deux ou trois petits pains, buvez un jus d'orange, prenez une bonbonne de gaz hilarant ( vous en avez souvent besoin dans vos opérations) , et vous dirigez a votre voiture. Vous entrez, refermez la porte, démarrez la voiture et vous voilà en route vers votre travail. Les voies sont dégagées; aucunes voitures n'étaient a l'horizon, ce qui était plutôt normal, car il commençait a pleuvoir. Une pluie quelques peu violentes, avec de fortes bourrasques de vents, des éclairs intempestifs, et des grondements de tonnerre tonitruants. Vous n'avez pas dût écouter la météo aujourd'hui; vous étiez tellement pressé, a ce qu'il en était.
Vous arrivez néanmoins au travail, et vous vous précipitez dans votre bureau; vous détestez les regards interrogatifs que vous lance vos collègues, étonnés de vous voir si pressé. En effet, vous aviez un rendez-vous très urgent avec un patient, qui, de surcroît se trouvait être le fils d'un bourgeois; la belle affaire. Vous entrez dans votre bureau et trouvez le fameux enfant ainsi que sa mère. Elle veut que vous opériez son fils; opérer les gens, vous savez faire. La dame ne voulait en aucuns cas que son fils soit soumis à une quelconque anesthésie, de peur que celui-ci ne se réveille plus. Alors, vous avez l'idée du gaz hilarant qui vous vient; vous la proposez, elle l'accepte sans hésiter: mieux vaut un enfant qui rie qu'un enfant dans un sommeil étrangement long, a t-elle argumenté. Elle sort alors, et promet de revenir chercher son enfants dans 4 heures. Vous fermez la porte a double tour, vous n'avez pas de fenêtres ; le gaz ne devait pas se propager dans tout l'hôpital. Vous commencez donc par activer la bonbonne de gaz hilarant que vous mettez a forte pression en raison de la peur de l'enfant face à l'opération et vous enfilez un cache-nez. L'enfant commençait déjà a rire. L'opération se passa sans anicroche. 2 heures plus tard, l'opération terminée, vous fermez la bonbonne de gaz et, épuisé, enlevez votre cache-nez, vous asseyez sur votre chaise et prenez une grande inspiration. Vous remarquez a présent deux choses; L'enfant continuait de rire de manière incontrôlée et le pire, c'est que vous aussi, a présent. Tout en gardant votre sang froid, vous entreprenez de faire sortir le gaz en ouvrant la porte jusqu'au moment où vous vous rendez compte que vous n'avez plus vos clés: mais où ont elles pût passer?!
L'adrénaline monte: le gaz hilarant a forte pression peut faire rire a en perdre connaissance, voir a en mourir. Vous, qui vous souciez de l'enfant, n'avez pas mis le gaz a forte pression par méchanceté mais par crainte que celui-ci ne ressente une quelconque douleur. A présent vous êtes tout deux pris de fous rire.
1) Taper de toutes vos forces contre la porte en espérant que quelqu'un vous remarque?
Cette solution reste pour le moins risqué; vos rires intempestifs vous empêcheront de taper assez fort a la porte. De plus, pour ne pas que le gaz ne passe par la porte, elle devait être incroyablement résistante.
2) Crier?
Même chose pour cette solution; personne ne vous entendra, en raison de la porte trop imposante.
3) Appeler Grace a votre téléphone portable que vous avez pris en venant au travail?
Rappelez vous-en, je n'ai absolument pas mentionné le fait que vous ayez pris un quelconque téléphone portable...
4) Ouvrir les fenêtres?
De fenêtres, vous n'en avez pas. Par précaution où par pur caprice, il avait décidé de ne pas en avoir. Dommage...
5) Remettre votre cache-nez et en passer un a votre patient?
Le gaz ayant empli la pièce, un cache-nez accélèrera votre mort, au lieu de stopper vos rires incessants.
6) Fermer la bonbonne de gaz?
Bonne idée. Vous le faites, mais, le gaz lui, ne disparaît pas.
Le temps ne joue plus en votre faveur; l'enfant ne supportera plus longtemps le gaz, tout comme vous, d'ailleurs. Le jeune garçon ne doit pas mourir, il en va de même pour vous. Vous qui n'affectionnez pas particulièrement le rire, a qui on reprochait même de n'être que trop glacial, vous voilà a présent en train de vous fendre la poire, larmes aux yeux, n'en pouvant plus. Mais si vous n'arrêtez pas dans les minutes qui suive, vos rires deviendront un lourd silence... Vous devez agir vite.
Alors, que feriez-vous?

Sur ce, pensez-y.