Le Voyage d'un Solitaire

La fin de tout, le début de rien

La nuit avait été longue. Crocs avait essayer d'ignorer Flèche, mais elle avait tellement greloté qu'il n'avait pas pu s'empêcher de se serrer contre elle. Elle était déterminée, elle ferait tout pour rester avec son frère. Il avait réessayer de la convaincre de revenir à l'endroit où elle avait grandit parce qu'elle était un atout pour eux, mais encore une fois, elle avait fait la sourde oreille.

Le soleil était maintenant à son zénith. Ils chassaient tout les deux, dans un silence de mort. Ils avait attrapés la veille deux lapins, et aujourd'hui, un jeune daim. Flèche avait laissée la moitié de son lapin et l'avait enterré pour donner une offrande à son dieux protecteur : Terre-de-Griffe. Crocs pensait que c'était du gaspillage mais elle avait ses croyances, et lui les siennes.

Au couché du soleil, ils avaient trouvés un abri. Tous les jours ils s'éloignaient de la meute. Ils étaient tellement loin que Crocs ne pouvait plus rejeter sa sœur. Ils devaient vivre ensemble, jusqu'au moment où leurs chemins se séparerons de nouveau. Les jours et les nuits se réchauffaient, au point que Crocs ne devait plus réchauffer sa sœur pour éviter qu'elle ne meurt de froid.

Ils avaient bientôt passés un mois ensemble. Sans jamais prononcer mot. La tension était toujours insupportable, et la présence de sa sœur m'était Crocs de moins en moins à l'aise. De nouveau, il avait le sentiment qu'ont l'épiait. Son estomac se retourna avec l'angoisse. Il ne savait pas pourquoi il angoissait : Flèche était rapide et rusée, et lui costaud et sans pitié. Pourtant, il ne put se retenir d' hérisser son poil. Il dilatât ses narines pour mieux faire passer les effluves. Des chiens ! L'angoisse le prit plus violemment que prévu, sa tête lui tournait. Cette sensation ne venait que quand un danger proche était dangereux, très dangereux. Il secoua la tête, mais ça ne le fit que tomber. Sa sœur s'arrêta, "Ça va pas ?

-Ça a l'air d'aller ? soufflât-il en grognant

-Non désoler, c'était stupide de ma part...

-Ne t'excuse pas, c'est fait maintenant." Il se releva comme il put et Flèche vint l'aider. Le danger était plus fort que jamais, il demanda à Flèche de s'arrêter. Il huma l'air, grogna, et se mit en position de défense. A son tour, Flèche huma l'air, et chaque un de ses poils s' hérissèrent. "La meute des chiens de guerre, grognât-elle, c'est pas bon..." Puis un hurlement se fit entendre, il venait de derrière. En moins d'une minute, un arc de cercle de loups s'était formé devant les deux. Le frère et la sœur, bouche bée, comprirent que la meute les avaient suivis jusque là ! Leurs parents s'avancèrent vers eux, "Nous avons cru perdre pour toujours un fils lorsqu'une renarde l'a attrapée, nous ne nous le pardonnerions jamais si on en perdait deux face à la meute de chiens fous." ils vinrent se frotter à leurs enfants, mais ils n'avaient pas plus de temps, on entendait des griffes marteler le sol, des aboiements féroces et des dents qui claquaient. La meute avait repérée l'autre.