Another Together

~Chapitre 11

Pour ne pas vous perdre, on est en fin octobre, après le repas et la conversation entre Maria et Josh du chapitre 10.

-Point de vue Maria-

Josh avait raison, Louis était avec un garçon avec des cheveux blonds et bouclé et un piercing. Je les avait vus marchander... Ils s'échangèrent un regard, et Foxer partit. Louis se tourna et il me vit.

-M... Maria..?

Il semblait choqué, pensait-il que je n'allais jamais comprendre ce qu'il se tramait ? La colère c'était emparé de moi. J'étais triste et énervée, mais surtout déçu.

- Tu me déçois..

- Maria tu ne comprends pas...

- Oh que si j'ai compris ! Tu te drogue ! Tu te rends compte de ce que tu fais ? C'est grave ! Et en plus tu ne me le dit même pas...

Il soupira en passant sa main dans ses cheveux.

- Comment voulais tu que je te le dise ? On a tous nos secrets, et puis, franchement, qu'est ce que tu sais vraiment de moi ?

Les larmes me montrèrent aux yeux. Je ne voulais pas pleurer, pas devant lui. Il avait raison, je le savais. Mais... Mais ça me faisais mal. Je me reculai et commençais à partir, sentant que les larmes coulaient déjà sur mes joues. Louis me retient violemment le bras, ce qui releva ma manche et dévoila mes cicatrices. On resta un moment comme ça, le regard brulant du garçon sur mes coupures.

- On a tous nos secrets... Pas vrai..?

Chuchotai-je en pleurant. Je tirai mon bras brusquement et je partis à toute vitesse.

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-Point de vue Will-
-Fin de journée-

Aiden ne m'avait pas adressée la parole. Je me répétais qu'il lui fallait du temps, même si c'était insoutenable. J'avais besoins d'elle. Je soupirai, déçu de cette journée. Miguel était malade, Louis était étrange, il m'avait rapidement dit qu'il c'était disputer avec Maria. Comme quoi, je n'étais pas le seul à avoir passé une salle journée. Je m'avançais vers le bus sans grande conviction. Je m'assis au fond, mis mes écouteurs, et ferma les yeux. Je me sentais vide. Ni heureux, ni triste, juste fatigué. C'était un de ces jours où on à envie de faire une pause dans la vie, de se poser, de tout arrêter le temps de reprendre confiance, et de trouver de la motivation pour continuer à vivre dans un monde, où on est obsédé par une personne en particulier. Je le savais déjà, mais je me rendis compte que j'étais accro à elle. Je pouvais tout faire pour elle. Je me concentrai sur la musique. Fauve, sous les arcades. C'était ce genre de musique qui vous tord l'estomac, qui vous donne envie de danser et de crier. Le refrain parvint à mes oreilles.

Que la fièvre marche avec nous
Sous les arcades et sous les coups
Fleur au fusil, sourire en coin
Tête en avant, oublie tout
Lâche tes chevaux, rends-les fou
Attrape la fureur à pleines mains

Je soufflai un coup et rouvris les yeux, le bus c'était arrêter. Il était temps de reprendre contact avec la réalité, que j'avais lâché pendant 4 minutes 32 secondes. Je descendis, et rentrai chez moi. Personne, comme souvent. Je posai mon sac, enlevai mon mentaux et mes converses, et je filai me chercher un verre d'eau, et j'hésitai une seconde à me le renverser sur la figure. Je le bu d'une traite et repris mon sac. Je montai les escaliers et rentrai dans ma chambre.