Vingt-et-Un

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Riley est sortie de l'appartement pour aller chercher mes vêtemnts et les siens, vu que ceux que l'on porte sont miteux et sales. Mattew est allé prendre une douche et pendant ce temps je visite entièrement les moindres recoins que je trouve. Dix minute plus tard je reviens au salon et allume la télé, je ferme les rideaux et la lumières, il fait encore nuit. Mattew arrive quelques minutes plus tard, il est habillé d'un jean bleu foncé, d'un T-Shirt gris foncé et d'une pair de basket grise, il a les cheveux biens propres et soyeux. Il est beau. Il s'installe à mes côtés.

-T'es beau.


Il me regarde comme si j'étais un fantôme. Je le dévisage et je remarque une petite cicatrice sur sa lèvre du bas. Qu'est ce qu'il a bien pu se faire à cet endroit là ?

-C'est gentil. me dit-il, mais de quoi il parle.

-Qu'est ce qui est gentil ?

-Bas, tu m'as fais un compliment, alors je te dis que c'est gentil.


Je réalise enfin, j'ai pensé à voix haute ! Merde il a entendu que je le trouvais beau ! J'éspère qu'il va pas aller s'imaginer des trucs farfelus...

-Euh...on oublie ?

-Comme tu veux. il a l'air deçus.


Je me lève et vais à la fenêtre, j'écarte les rideaux pour voir la ville, elle est plongée dans la plainitude comme si rien ne s'était passé, comme si en quelques jours ma vie n'avait pas basculé, comme si je n'avais pas perdu les deux seules amies que j'avais. Mattew se lève et s'approche, il pose sa main sur mon épaule et me fait me retourner. On se regarde et il me dit :

-Tu pensais à quoi ?

-Au fait que j'ai tout perdu...

-Moi, ça fait longtemps déjà...Elle me manque.

-A moi aussi, je n'ai pas toujours été sympas avec elle et pourtant elle a souvent été là pour moi, elle m'a apporté du réconfort quand j'en avais besoin...c'était une amie...


Il me prend par les épaules et m'attire à lui. Je le laisse faire, trop las. Il me serre dans ses bras, je me laisse aller. Cette étreinte me fait du bien, j'en avais besoin. Je suis bien dans ses bras, il sont forts, comme pour me protéger, et ils sont doux, comme pour me calmer. Et c'est vrai, petit à petit mon chagrin s'apaise.

La porte s'ouvre sur Riley. Mattew et moi nous nous séparons, mais le mal est déjà fait Riley nous dévisage. Il pose les paquets par terre et ressort. On se précipite à sa suite et je lui cour après. Je reussi finalement à le ratrapper, je le dépasse même et le bloque contre le mur. On a le souffle cour, Mattew est retourné à l'appart' comme si il avait deviné que notre conversation serait d'ordre privée. On decide de monté sur le toit pour parler, on monte et on s'installe accoudé au garde-corps, on domine la ville à présent illuminée par les lampadaires et par les centaines d'appartements.


Under WaterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant