Vingt Quatre

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Mais...

Il ne me dit rien, il baisse le tête et je vois sa mâchoire se contracter. Et merde ! Il m'en veut, c'était prévisible mais en même temps, c'est pas comme si je l'avais trompé, on est pas marié quand même. Je me baisse pour voir ses yeux, ils jettent des éclairs. Il relève la tête et nous nous faisons face, son regard se confronte au mien. Mes yeux le supplient, l'implorent de me pardonner, au fond je n'ai rien a me repprocher mais je sens bien que...qu'il a des sentiments pour moi, je ne sais pas exactement de quel nature, même si j'ai ma petite idée. Et puis, il brise le silence :

-Je...tu fais ce que tu veux.


Ces quelques mots me brisent litteralement. Il était assis, jusqu'à maintenant sur une table, il se lève et va faire les cents pas, devant moi. Je reste debout, paralisé, ses mots étaient tranchant comme la lame du scalpel qui a failli me sectionné les doigts, il y a à peine quelques jours, même si j'ai l'impression que ça fait des semaines, voire de mois.

-Mattew, je...je suis vraiment désolé, je m'en veux. S'il te plaît, pardonne moi. Mattew, regarde moi !


Je pleure, la culpabilité me ronge de l'interieure, je veux qu'il me pardonne. Je ne le connais pas depuis très longtemps mais un lien très fort m'unie à lui, un lien d'une nature qui m'échappe totalement.

Il me regarde enfin, il voit mes larmes coulées, et il vient me les essuyer avec son pouce. Il m'embrasse sur le front et se recule pour me voir.

-Ne t'inquiète pas, surtout ne pleure pas, je n'aime pas te voir pleurer. Tu es moins belle quand tu pleure, je préfère quand tu souris. Allez, souris moi, pour me faire plaisir.


Je souris et je rigole même. Ca me fait du bien.

Riley arrive, il est tout sourire, propre et beau. Il porte un jean noir, un T-Shirt bleu marine et des baskets noir.

-Bon, qu'est ce qu'on fait maintenant ? c'est Riley qui a énoncé ce qu'on pensait tout bas.

-Ca reste assez flou dans mon ésprit. dit Mattew.

-On devrait sortir de l'immeuble. dis je. Mais comment faire ? Ca j'y est pas encore trop bien réfléchis. Une idée ?


Ils secouent tout les deux la têtes, négativement.

-On peut refaire le coups de sauter par la fenêtre. proposais-je. C'est du déjà vu, mais ça nous a sauver la vie une fois, pourquoi pas deux ?

-On peut toujours essayer, au pire du pire on meurt dans d'atroce souffrance. dit Mattew.

-Bon et bien c'est decidé, on saute par la fenêtre ! Banco !


On choisit la baie-vitrée du salon pour faire le grand saut.

-On va encore être mouillés ! Ca fait chier ! dis-je, exaspéré par toute cette eau.


Under WaterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant