Under Water

Quarante Deux

Et...

Je vois mes deux amis. Propres et habillés de nouveaux vêtements. Ils sont beaux, sains et saufs ! Je cours dans leur direction.
Ils ne m'ont pas remarqué. Je leur saute dessus en riant. On s'etreint un long moment. Je m'emplie de leurs odeurs si familières à présent, mais en même temps si unique.
Les larmes me montent aux yeux, mais il ne faut pas que je pleure sinon ils vont s'inquiéter. Alors je baisse la tête pour dissimuler mes larmes de soulagement.

- Comment tu te sens ?

- Ça va, oui j'vais bien...

- On leur a tout dit. Ils vont nous aider, Brooke, on va s'en sortir ! Notre calvaire touche bientôt à sa fin ! On est sauvé !

Je souris béatement. Je ne réalise pas...

- Qu'est ce qu'on fait, alors ?

- Ils vont nous prêter main forte. Ils vont nous affréter un avion et nous prêter une petite armé. me dit Riley, tout excité à l'idée de combattre.

- Et dans trois ou quatre jours on portera notre première offensive. Un autre avion, beaucoup plus gros, va rassembler les New-Yorkais et les rapatrier ici. s'exclame Mattew

-Ensuite on prendra le gouvernement et on tuera OfIce. s'ecrient les deux garçons en même temps.

- On ne sera peut être pas amené à tuer le chef de cette... dit un homme d'une cinquantaine d'années, il est grand, costaud et ses yeux sont rieurs mais une pointe de gravité ponctue son regard, qui est posé sur moi.

-Dictature ? proposai-je à l'inconnu.

- Oui, on peut dire ça comme cela...dictature... dit il songeur.

Je me retourne vers mes amis et les interroge du regard, l'air de dire 《C'est qui ça ?》. Mais l'homme en costume me devance et reprend la parole après une courte pose.

- Vous vous demandez certainement qui suis-je, Brooke. Je suis vraiment confus de ne pas m'être présenté... Je m'appelle Craft, James Craft et je suis le président de notre bien aimée République, élu au suffrage universel, et je pense comme vous, il faut abolir cette dictature par la force, mais nécessairement par la mort.

Cette présentation à la James Bond m a fait sourire. Je m'avance d'un pas ou deux et lui tend la main. Il l'a saisi et de mon ton le plus courtois je lui dit :

-Enchanté, j'imagine qu'il est inutile de me présenter, mes amis l'ont déjà fait je suppose ?

-Oui en effet. me répond il sur le même ton que moi. Ce soir vous êtes invités, tout les trois, au banquet anniversaire de la naissance de notre République ! En attendant reposez vous. Je vous ferai porter des habits plus à d'équat.

-D'accord. A ce soir.