Fadeija.

Partie 86

Salut Salam Aw ni sogoma.

Nous avons passé le reste de la nuit ensemble jusqu'à ce qu'elle s'endorme.

Je me lève pour aller au travail rituel du matin comme d'habitude. Et j'attends que Ossan arrive.

Cela faisait trois jours que je n'avais pas de nouvelles de Said je commençais un peu à m'inquiéter d'habitude il m'appelle tout le temps.

J'avais peur qu'il lui soit arriver quelque chose de grave.

Ossan finit par arriver dans la voiture j'étais pas du tout tranquille.

Ossan : Un problème ?

Moi : Non rien.

Lui : Hmmm.

Lui : Sinon j'ai trouvé un appartement.

Moi : Jure où ça ?

Lui : Les nouveaux immeubles qui ont été construits il n'y a pas longtemps.

Moi : Ah ça.

Lui : C'est assez spacieux aussi. Ya deux chambres un super grand salon. Une cuisine deux salles de bains et deux toilettes. Ensuite y a un immense balcon aussi.

Moi : Wow.

Il continue à me décrire l'appartement puis nous arrivons.

Je fais ma journée de travaille puis rentre chez moi.

Arrivée à la maison je trouve Kika et Fathi entrain de faire à manger. Tant mieux je n'aurais pas à cuisiner. Je prends ma fille dans mes bras et lui fait un câlin.

Moi : Ça va Fathi ?

Elle : Super bien et toi ?

Moi : Ça va ça va.

Elle : T'as l'air fatiguée.

Moi : Je le suis on dirait j'ai pas dormi de la nuit.

Elle : Va te reposer je m'occupe de tout.

Moi : D'accord merci. Quand tu auras fini tu me réveille.

Je vais dans la chambre je me change applique ma pommade puis me hisse sur mon lit pour dormir.

A mon réveil il faisait sombre mais il y avait quand même du bruit dans le salon.

Je n'avais pas envie de sortir tout de suite donc je suis restée allonger dans mon lit.

J'étais ailleurs. Je pensais à ma mère. Ce n'est pas parce que je ne parle d'elle que je ne pense pas à elle.

J'étais nostalgique. Je me rappelais de tous les bon moment que nous avons passé ensemble. Tout ce que nous avons vécu ensemble avant que ce putain d'accident nous sépare.

Certes je ne pleurais plus sa mort mais ça me faisais toujours quelque chose.

J'aurais aimé qu'elle connaisse Kika qu'elle voit à quel point j'ai souffert de son manque. Mais malheureusement elle n'est plus là.

Flashback.

On venait de sortir de monoprix avec ma mère je poussais le chariot à toute vitesse et je montais dessus.

Mama : Fadeija tu arrêtes tout de suite.
Je ne l'écoutais pas. A ce moment là j'étais insouciante je ne pensais qu'à m'amuser. Ma passion était de conduire la voiture de ma mère.

Moi : Bon j'arrête à une seule condition.

Mama: Laquelle ?

Moi : Tu me laisse conduire ta voiture.