Partie 80

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Salut Salam Aw ni sogoma.

Aïcha : A..à cause de... toi...il s'est suicider...t'es fière de...toi ? Tu...tu m'as retiré mon frère...à cause de toi il est mort IL EST MORT CHEICK EST MORT JE TE HAIS JE TE DÉTESTE TU COMPRENDS ?

J'ai essayé de vous induire en erreur par tous les moyens mais ça a pas vraiment marché hein. Après y a celles qui disaient si c'est Said j'arrête de lire la chronique. Je ne dirais rien sur ça je préfère garder ça pour moi.

Moi : Quoi...quoi ? Dis... dis moi que c'est faux ??!

Je n'arrivais même pas à parler correctement.

Tellement ça avait été violent j'ai perdu connaissance.

À mon réveil j'étais à l'infirmerie de l'école.

J'étais toujours en état de choque quand Cheick avait il pu se suicider ? N'a t-il pas penser aux membres de sa famille ? A sa fille ? Moi je m'en fout.

Au fond ça ne me faisait rien mais le fait de savoir que Kika avait perdu son père me faisait mal au coeur. Certes j'avais tout fais pour ne pas qu'il ai la garde de Kika mais je savais que quand elle allait grandir elle allait le réclamer.

Et pourquoi Aicha avait elle dit que c'était de ma faute ? Je n'avais rien avoir avec ça. Je n'ai rien fais à Cheick.

Trop de questions fusaient dans ma tête. On aurait dit qu'elle allait exploser.

Nathalie l'infirmière finit par arriver. Elle me donne un doliprane puis je dis que je ne suis pas en état de continuer ma journée de travail. Donc Ossan est passé me chercher.

Je n'arrivais même pas à parler.

C'était trop pour moi. Comment allais je regarder Kika dans les yeux après ça ?

De toute façon je me rendrais à l'enterrement. Je veux que ma fille accompagne son père dans sa dernière demeure.

Ossan me porte et me monte chez moi.

Je n'avais plus assez de force dans mes bras.

Je lui demande de me déposer sur mon lit et de monter chez Fathi pour lui dire de venir chercher les affaires de Kika.

Il s'en va en me laissant seule.

Je reprends mon téléphone et appelle Aicha espérant qu'elle décroche.

Au bout de six sonneries elle finir par décrocher.

Elle : Tu...tu veux...quoi ?

Moi : Dis moi que c'est faux.

Elle : IL EST MORT PUTAIN.

Moi : Non c'est pas possible non.

Elle : Pourquoi tu fais genre maintenant qu'il est mort ?

Là elle m'avait énervée.

Moi : Écoutes moi bien. Je vais peut être paraître méchante mais je m'en fou. Le décès de Cheick ne m'affecte en aucun cas. Ce qui me fait le plus mal c'est le fait que ce soit le père de ma fille.

Elle : T'es qu'un monstre.

Moi : Ok si tu le dis. L'enterrement c'est quand ?

Elle : Vas te faire foutre.

Moi : L'ENTERREMENT C'EST QUAND ?!

Elle : Mercredi mercredi.

Tss tapette.

Fadeija.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant