J'étais choquée.
- Tu... Tu veux dire que je suis une machine à tuer ..?
- Non, non, juste le symptôme... Enfin un peu mais pas vraiment, tu vois ?
Ma gorge chauffée et je n'arrivais pas à parler tellement que je pleurais.
- Fais quelque chose je t'en supplie ! Anthéa...
- Heu, gémit Anthéa, ça va aller, ça va aller...
Elle frotta doucement mes cheveux.
- Tu sais, voulu-t-elle me rassurer, ça peu s'arranger, les gens s'en sorte...
Je m'éffondra en larmes à croupit, je tomba en arrière pour finir allongé par terre. Anthéa me considéra et s'assied juste à côté.
- Je n'ai pas envie de te mentir ni de te rendre dépressive donc bon. Je vais quand même te le dire, le Symptôme s'agrandit petit à petit.
- Tu veux dire que je vais être pire que ça ?
Elle me regarda inquiète sans me répondre.
- Je suis désolé, Louane.Il fallut attendre 5 bonne minutes pour entendre un grincement de porte. Avec Anthéa, on tourna direct la tête vers le bruit. Une femme entra accompagner de deux... Panthères ?? Ok, c'est la première fois que j'en voyais en vrai ( ma mère détèste les animaux ). Je fixa Anthéa suffisamment longtemps pour voir que quelque chose n'allait pas.
- Oh, lança la femme, Anthéa Ross.
- Oui, grogne Anthéa, c'est bien moi.
- Et, dit la femme d'une voix presque moquante, c'est qui, elle ?
- Louane Wimler, morte... Ce matin.
- Oh !s'exclama la dame.
Elle s'approcha jusqu'à nous et je me redressa un peu pour faire meilleure impression. Elle s'accroupit pour être à notre niveaux et dit :
- Louane... C'est toi ..?
- Humf, murmurais-je, oui.
J'avais du mal à la regarder en face et Anthéa se méfiait d'un truc. Moi, c'était les deux panthères attaché avec un collier de fer à clou à leur laisse. C'était un peu clichés.
" Intéressant " dit la femme.
Elle m'attrape d'un coup le poignet. Anthéa se leva et se jeta sur elle se battait juste sous mes yeux. La femme maîtrisait nettement mieux. Anthéa souffrait comme pas possible.
- Louane... *Aaah* aide moi... Tu as le... Symptôme ...
Je regarda mes mains et me jeta sur la femme. Je recula mes bras pour avoir plus de force, et... Je poussa de tous mes possibles le dame et elle fut éjectée à l'autre côté ( avec les panthère, qui devaient beaucoup souffrir, vu qu'elle les tenait en laisse) . Elle releva la tête et me contempla les yeux les rouges et une fuite de sang au niveau de la joue. Je n'eu pas le temps de regarder Anthéa pour vérifier qu'elle ait bien que la femme fut juste en face de moi. Je m'envola pour aller sur les étagères de livres ( la scène se passe toujours à la bibliothèque ) que j'en jambes unes à unes. Je remarqua à peine maintenant que la femme ne voulait pas ma peau. Elle voulait celle d'Anthéa.