Lettre 1 : Tommy.

317 29 18
                                    

Lettre est de Newt à Thomas.

Tommy,

Comment vas-tu ? Ici ça va. Chuck à rencontrer ses parents. Alby n'a pas changer a vrai dire, il continue à prendre soin de nous. Tu manques beaucoup à Teresa. Un peu comme à tout le monde... Moi aussi tu me manques Tommy. Tu me manque tellement. Mais je suis heureux. Je suis bien. Je n'ai plus peur Tommy. Je voulais te dire merci, tu m'as sauvé Tommy. J'espère que tu ne t'en veux pas trop, parce que tu n'as pas à t'en vouloir, c'est tout ce que je voulais. Merci, d'avoir fait ça pour moi Tommy. Merci d'avoir été mon ami. Quand tu es arrivé au bloc, j'ai su que tu nous sauverais, que tu me sauverais. J'avais raison, tu l'as fait. Tu m'as redonné espoir, tu m'as redonné envie de vivre. J'avais trouvé une raison de le faire. Tu l'étais, ma raison, Tommy. Je voulais rester avec toi. Passer le maximum de mon temps avec toi. Mais tu sais, quand j'ai appris que j'étais malade, je savais que le compte à rebours était enclenché. J'ai profité de chaque seconde, chaque minute, chaque heure que j'ai passé avec toi. Puis je me suis éloigné. Quand toi et les autres étiez partis en ville je savais que c'était la dernière fois pour moi Tommy, la dernière fois que je te voyais, et j'aurais aimé te prendre dans mes bras. J'en avais tellement envie si tu savais. Mais c'était pas la dernière, t'as pas pu t'en empêcher, hein ! Merde ! T'es venu me chercher à l'hôtel, parce que j'étais ton ami. Si tu savais Tommy, à quel point j'aurais voulu être plus que ça pour toi. Tellement plus. Je m'en veux de t'avoir crier dessus ce jour-là, mais Tommy, je voulais pas que tu me voie comme ça, c'est pour ça que je t'avais laisser ce mot. Mais tu ne l'as pas respecté. Et là je t'en es voulu, encore plus que d'être venu me chercher. J'aurais pu te blesser ce jour-là, tu t'en rend contre ? Toi, mais aussi Minho. Si je vous avais blessé je ne me le serais jamais pardonné. Jamais. Mais au fond j'étais heureux un peu, tu tenais un peu à moi, j'en avais la preuve. Puis quand j'ai vu ton dos disparaître de la pièce je me suis dit que cette fois c'était vraiment notre dernière fois. Je l'aurais préféré autrement. Mais encore une fois, elle ne l'a pas été. Quand je t'ai vu cette fois-là, je suis rentré dans une colère noire. J'avais presque perdu la totalité de mon esprit. Ma part d'humanité, ma sainteté, t'as eu de la chance Tommy. Mais j'en avais toujours un peu, et tu sais à quoi elle s'accrochait ? A toi. C'est grâce à toi que je n'étais pas totalement tombé dans la folie. Mais quand je t'ai vu, j'ai su que la dernière image de moi que tu aurais de moi, allait être ce monstre. J'étais tellement en colère. Tellement. Je ne voulais pas que ce soit ça ton souvenir de moi. Je me suis mis en colère, pourquoi n'avais tu pas lu le mot avant ? Je t'ai sorti toute ses horreurs. Je ne les pensais pas tu sais ? Pas totalement du moins, mais je ne me contrôlais presque plus, j'atteignais ma limite. Mais j'espère que tu le sais, que tu sais que c'était la braise qui me dictais mes paroles. Jamais je ne t'aurais crié que je te haïssais. C'était faux. C'était totalement l'inverse, Tommy, totalement. Je t'ai révéler que j'avais voulu me tuer et je t'ai accusé. C'est là qu'il y avait une part de vérité, mais Tommy, tu m'as sauvé aussi. Je ne retiens que ça. Tu m'as fait connaitre le bonheur, le bonheur que je n'avais jamais connu. Je te remercie pour ça. Et puis, tu m'as fait découvrir le sentiment le plus puissant au monde. Tu m'as fait connaitre l'amour. Oui, Tommy, je t'ai aimé, je t'ai follement aimé. C'est pour ça que je refusais que tu me voies comme j'étais. Fou. Taré. Malade. Bien que je n'aie pu empêcher cela, je suis heureux de ne pas t'avoir blessé. Je suis heureux que tu aies accédé à ma demande. Par-dessus tout, je suis heureux que tu sois la dernière personne que j'ai vu de mon vivant. Je suis heureux que ce soit toi, ce visage que j'ai tant aimé. Il est parfait. Ces yeux dans lesquels je me suis de nombreuses fois noyer et ou je voulais rester pour toujours. Et ces lèvres, celles que j'aurais tant voulu goûter. J'en ai rêvé tellement de fois. Alors... Tommy puisque je te connais, s'il te plait ne te blâme pas pour ça, d'accord ? Car je te suis tellement reconnaissant. Merci de m'avoir tué, merci de m'avoir permis de partir et de trouver la paix. Tu m'as donné la paix. Tu m'as sauvé en me tuant. Tommy merci. Merci d'avoir fait ça pour moi. Maintenant je vais bien, je souris. Juste une chose grise dans le tableau. Tu me manque. C'est l'unique chose qui me rend mal ici. T'es pas là. T'es pas la Tommy. T'es pas là avec moi. Je t'aime Tommy. Je t'aimerais toujours. Et avant de partir, j'aurais aimé te le dire, c'est mon regret Tommy. Mon unique regret. Je termine ici. J'espère que tu ne m'en veux pas de t'aimer. Je te souhaite plein de bonheur en bas, mon amour. Vis. Je t'aime.

Ton Newtie.



Dear...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant