Chapitre 5

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Marie se réveilla aux alentours de dix heures du matin. Comme la veille elle commença par prendre une douche et s'habiller en enfilant un jean skinny troué et un sweat noir tout simple. Ensuite elle descendit et se dirigea vers la cuisine. Il y a avait déjà Caroline, Desmond et Emeric autour de la grande table en bois de pin. Ils se dirent bonjour et Marie s'assit sur une chaise à côté de Caroline, croisa les bras et mit sa tête dedans.

- Ça ça veut dire « Caroline, ma super cousine, je suis trop crevée, tu peux me préparer mon p'tit déj' stp ? »

    Marie rigola et sa cousine se leva pour lui préparer une tasse de chocolat chaud. Une fois qu'elle fut chauffée, Caroline la posa devant Marie et celle-ci la remercia. Elle parla un peu avec ses frères qui lui racontèrent comment ils étaient venus à bout de dix VHC hier matin et Caroline qui avait passé des heures au centre commercial le plus proche et qui avait faillit mordre une humaine en publique, parce que cette dernière avait pris la dernière robe rose du magasin.

- Et toi t'as fait quoi hier, lui demanda Desmond.

- Eummmh... Je suis restée à la maison presque toute la journée, je suis juste allée me balader en forêt vers quinze heures, mentit-elle.

    Ils hochèrent la tête et passèrent à autre chose sans poser plus de question. Marie soupira discrètement, elle n'aimait pas leur mentir mais elle n'avait pas vraiment le choix, qu'est-ce qu'ils penseraient d'elle s'ils savaient qu'elle avait aidé un loup à se débarrasser de VHC ?

    Après avoir finie son petit déjeuner, elle remonta dans sa chambre et prit son téléphone. Quatre messages d'un numéro inconnu.

Pourquoi t'es partie comme ça tout à l'heure ?

J'ai fait quelque chose de mal ?

Pourquoi tu me réponds pas ?

Oh et puis c'est bon, tu fais chier !

Elle hésita une seconde à répondre puis effaça les messages. Après ça il ne lui en enverrait plus, elle était définitivement débarrassée de lui. Mais pourtant elle ne se sentait pas vraiment soulagée, c'était même tout le contraire, elle avait l'impression d'être étriquée et qu'il lui manquait quelque chose. Elle avait ressenti exactement la même chose après la mort de ses parents.

------------- Flash Back---------------

    C'était un samedi soir, Marie ressortait avec ses parents de chez des amis où ils avaient passé la soirée, il était aux environ de minuit. Ils prirent leur voiture et rentrèrent chez eux, dans un petit village des Alpes. Ils étaient peut-être à dix minutes de leur maison, sur une route déserte entourée par la forêt, quand quatre énormes loups surgirent devant eux. Le père de Marie -au volant à ce moment là- freina brusquement et sa mère cria.

- Qu'est-ce qui se passe papa ? demanda une petite voix à l'arrière.

- Rien ma chérie, reste bien à l'intérieur.

- Ils sont énormes ! s'exclama sa mère.

    Les loups grognaient et regardés quelque chose dans la forêt, les oreilles baissées, tous leurs muscles tendues,  en position d'attaque.

- Recules, j'ai un mauvais pressentiment, demanda la femme à son mari.

- Je peux pas, il y en a d'autre derrière.

- Faut appeler la police alors ! paniqua-t-elle.

- Vas-y, composes le numéro.

    A ce moment là, six personnes -deux femmes et quatre hommes- sortirent à leur tour de la forêt, à l'endroit où regardaient les loups, et un combat s'engagea.

La Dynastie du SangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant