Mutation [TDC]

Chapitre 3 : Apréhension

Gally :

Avec Poêle à frire, nous faisons le compte de ce qu'il nous reste comme vivres. Mais après avoir compté une deuxième fois, il manque de la nourriture par rapport à ce que l'on vient de répertorier avant, c'est étrange. J'envoie donc Poêle à frire chercher Thomas. 

- Des fondus ! Hurle Térésa.

Je sursaute, je ne m'attendais pas à ce qu'elle hurle comme ça. Attendez, des fondus ? Quoi ? Mais je croyais que le WICKED avait trouvé un remède ! Je rejoins Minho et les autres, nous commençons à courir à l'opposé pour nous réfugier dans le désert. A mi-chemin, des hommes sortes de nuls part, le WICKED. Il doit y en avoir, quoi ? Une trentaine d'hommes armés, pour une cinquantaine de fondus... A ma grande surprise, c'est le WICKED qui l'emporte. Le chef de nos anciens ennemis se rapproche de nous confiant, c'est le gars qui m'a envoyé dans la terre brûlée quand je me suis fais passer pour un fou. Son regard devient encore plus confiant et amusé dès qu'il me voit, je me retiens de me jeter sur lui pour lui faire ravaler son sourire. En plus de ça il nous parle :

- Vous n'êtes pas touché ? demande-t'il avec une fausse expression inquiète peinte sur le visage.

Tous les autres le regarde abasourdis et font le même geste de la tête pour lui dire qu'ils n'ont rien reçu. Pour ma part, Je me force de me taire sinon je vais légèrement faire comme Minho et ses remarque sarcastique, en plus poussé, bien évidement, je ne suis pas un bâtisseur pour rien... Et oui les bâtisseurs dans le bloc étaient réputés pour être de sacré tête de mule, je ne suis pas leurs chef pour rien non plus... D'après Newt je suis la pire tête de mule qu'il connaisse. 

Pendant mon monologue intérieur les hommes du WICKED sont rentrés chez eux, et les blocards sont retourné au camp. Nous avons demandé au WICKED de nous laisser bâtir le camp dans la seule ville qui est, d'après leurs informations, déserte : Paris.

Je vois Minho se diriger vers Thomas, la mine inquiète. Je m'approche pour savoir pourquoi mon ami fait cette tête là. Quand j'arrive a une hauteur suffisante pour entendre leur conversation, je me fige :

- J'AI TUÉ NEWT ÇA TE VAS COMME RÉPONSE ?

Thomas ne viens pas de dire ça, si ? Alors que je m'avance, une expression choqué sur le visage, je vois du mouvement, plus loin, derrière Thomas. Cette silhouette, elle me dit quelque chose, je plisse les yeux pour l'apercevoir et c'est à ce moment là que, je reconnu mon ami, Newt. Sous le choque de la révélation de Thomas, et de voir mon ami toujours en vie, je l'annonce au blocards, avec un sourire sur le visage :

- Les mecs vous allez pas me croire mais... Je crois bien que c'est Newt là-bas ! 

Minho et Thomas se regardent, je peux lire de l'incompréhension dans leurs yeux, puis ils se retournent. Minho se lève d'un bon et se jette dans les bras de son meilleur ami, tandis que Thomas se met difficilement debout, les yeux et la bouche grands ouverts, et recule.

En regardant Thomas, Newt s'exprime d'un ton arrogant :

  - Qu'y a t'il Tommy ? Tu as peur de moi? 

Je dévisage mon ami, c'est la première fois que je le vois comme ça, si sûr de lui, et si... Si... En bonne santé. Il nous regarde tous un à un, et éclate de rire, il dit amusé qu'il est content de nous revoir et qu'on doit afficher une tête à faire rire, enfin c'est ce que je pense... Thomas essaye vainement d'exprimer son incompréhension par des mots, mais c'est avec cette phrase que je trouve Newt différent :