Je suis une horloge. J'entends le son réguliers des aiguilles. Tic.Tac. Tic. Tac.
Je ne peux contrôler le temps. Il va trop vite à mon goût.
Je l'entends m'appeler, je la sens me réveiller. Elle m'entoure la taille et en dessous des jambes. Elle me caresse le visage, les bras et mes jambes nues. Je sens ses aiguilles me transpercer les pieds suivit d'une chaleur qui m'apaise.
Tic.Tac.
Ça fait un an qu'elle ne me laisse plus rien contrôler. À présent je suis libre.
Tic.Tac.
Ce son me fait plonger dans la profondeur du sommeil.
Je me réveille à bout de souffle. Comme d'habitude. Je ne me souviens pas de ce rêve qui me fait tant avoir de mauvaise nuit, cela me perturbe.
Regardant le plafond blanc pendant quelques secondes, je me demande où je suis, ce que je fais ici. Prise d'un élan de panique, je m'assois brusquement et dois fermer les yeux quelques secondes pour échapper à ce vertige. Quand je les rouvre, je me trouve dans un lit double.À ma droite se trouve une baie vitrée qui doit donner vue sur l'arrière de la maison. À ma gauche une commode. Devant moi, un miroir qui peut contenir au moins trois personnes avec une porte qui doit donner à la salle de bain. Les murs sont gris, un gris... Cette chambre est magnifique mais ne contient rien d'exceptionnel. Ça doit être une chambre d'amis.
Je me lève et me dirige devant le miroir. En soulevant mes habits,plusieurs égratignures sur les bras, les jambes, et des bleus sur mes jambes apparaissent. Mes pieds aussi sont dans un sale état. On dirait que j'ai été frappé. En m'approchant de plus près mon visage du miroir, un pansement me cache la tempe gauche et mes yeux bleus ont de immenses cernes. Mais ce qui me choque le plus, c'est en regardant mes habits. Quelqu'un m'a changé. Je regarde partout dans la chambre à la recherche de mon pantalon qui étais sur la commode,pliée. Je fouille dans les poches à la recherche du papier et le met dans mon nouveau pantalon.
Je descends, et me dirige vers le salon. Il n'y a personne, et cela m'inquiète. Je déteste être seule.
Je vois une lumière dans l'obscurité. Du bois brûlent à l'intérieur de cette cheminée. Cette lumière me procure la chaleur qui se promène dans tout mon corps comme une danse. Je tends les mains vers cette lumière et m'assois devant.
_Qu'est-ce que tu fais ici ? Demande une voix grave qui me donne des frissons.
Je sursaute, me lève et me retourne brusquement. Ce garçon se tient à 5 mètres de moi, droit comme un i, qui tient un verre d'eau. Il me tends le verre d'eau. J'avance d'un pas hésitant vers lui et prends le verre d'eau, bois une grosse gorgée et pose le verre d'eau sur la table juste à côté. Il est très intimidant avec sa carrure, son visage froid, sans émotion.
_Qui es-tu ? Demande-t-il.
Tellement il parle d'une voix grave, cela m'a donné des frissons. Mes point d'orientation se sont éparpillé et je ne sais plus ce que je devais faire. Il me répète la question sans bouger. Il n'y a que ses lèvres.
_Paul il..
_Paul ? Dit-il en me coupant.
Paul était mon « colocataire » de détenu.
Il a 22 ans. Il avait, 22 ans.
_Où est-il ?! Demande-t-il en me prenant par les épaules.
Mes larmes commence à venir. Et elle finissent par tomber sur mes joues puis tombe sur sa main. Je regarde dans le vide ne sachant quoi dire.Il a un ami. Il le connaissait. Alors pourquoi ce n'est pas lui qui est devant cette personne, mais moi ? Comment lui dire qu'ils'est sacrifié pour moi ? Une fille tout bonnement inutile dans la vie. Je n'ai pas de famille ici. Je n'avais que lui.
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Don't leave me.
Подростковая литература« Cours. Le plus loin possible et ne t'arrête pas jusqu'à que tu entendes les oiseaux siffler, et le vent souffler. » Lâché dans l'inconnu où elle n'y a plus mis pieds depuis un an, Elisabeth doit s'enfuir le plus loin possible de cet endroit. Cet e...