Le Blond aux yeux bleus et sa compagnie réduite à 8 compagnons arrivèrent dans l'insurmontable Marais aux Zombies... Les histoires et rumeurs étaient nombreuses et racontaient toutes la même histoire d'un homme et de ses compagnons qui essayèrent de traverser ce marais et qui ne le quittèrent jamais... (de quoi rendre le suspens insoutenable).
Ils avancèrent dans ce marais et tombèrent sur une échoppe de vente de zombies de compagnie (probablement là où le Grand Méchant a acheté son armée). Le Blond aux yeux bleus arriva et il regarda les articles de l'échoppe : chiens zombies, chats zombies, poissons zombies, esclaves zombies, éléphants zombies, koala zombies, zombies zombies, et demanda au vendeur :
-« Vous vendez des chevaux ? » (Mais qu'est ce qu'il a avec ses chevaux ?)
-« Oui, lui répondit le vendeur, nous avons des chevaux zombies homov... »
-« Ce n'est pas ce que je recherche, l'interrompit le Blond aux yeux bleus. Je cherche un cheval, blanc, crinière blonde, majestueux, courant plus vite que le vent pour voyager à grands pas vers le Château Maléfique de Chenmé pour y délivrer rapidement la jeune fille et l'épouser... »
-« Un très beau rêve, fit le vendeur la larme à l'œil. Mais vous auriez dû en acheter un à la Campagne, vous n'en trouverez plus sur votre chemin. Vous m'avez néanmoins ému, je vais vous accompagner dans la traversée de ce marais où peu en sont ressortis indemne. »
Ils avancèrent donc, suivant leur guide au milieu d'un endroit malfamé. Mais bientôt ils virent une horrible et immense créature et le vendeur les prévint :
-« Ce n'est rien, c'est un brotomatasaturus zombie crocovore, on peut avancer sans crainte »
-« Ah, dit en rigolant le Blond aux yeux bleus ! Qu'est ce qu'il mange lui ? Des crocodiles ? »
-« Non. Des gens qui portent des crocs. Si vous n'en avez pas il ne vous fera rien, mais si vous en utilisez il vous torturera dans d'atroce souffrance physique et morale, vous mangera, vomira, remangera jusqu'à qu'il ne puisse plus vous vomir, expliqua le vendeur d'un ton calme et serein. »
Un des compagnons du Blond aux yeux bleus commença à devenir anxieux, le brotomatasaturus le vit, il lui fondit dessus, le pris dans ses crocs (c'est drôle parce qu'il mange des crocs avec ses crocs) et l'emmena très loin pendant qu'il criait au secours. Le Blond aux yeux bleus conclut :
-« Au moins maintenant on sait ce qu'il chaussait. On en apprend tous les jours. » (Une belle morale, j'aime cet homme)
Ils passèrent ensuite par un marais, car oui il y avait un marais dans le marais, et le vendeur expliqua :
-« C'est la vallée des morts, des fois les morts parlent aux vivants ou pire... se réveille et leur demande des dommages et intérêts pour les coups et blessures et le mauvais entretient des lieux... »
Alors le Blond aux yeux bleus entendit une voix qui disait :
-« Ne m'oublies pas... n'oublies pas tes amis... j'étais avec toi et tu n'as pas réussi à me sauver... »
Le Blond aux yeux bleus réfléchit et dit :
-« Non, je vois pas. Ça ne doit pas m'être destiné. » (Ah bah il avait raison, il l'a vraiment oublié au chapitre suivant...)
Ils avançaient, il fallait exactement suivre les pas du vendeur dans cette vallée pour éviter d'y mourir. Il y avait en réalité des flèches au sol pour éviter de se tromper de chemin, le vendeur faisait ce voyage tous les jours, il connaissait par cœur le trajet mais nos héros n'était jamais allés dans ce marais, et il n'avait donc pas remarqué les flèches au sol qui était pourtant rose fuchsia.
Un des compagnons s'éloigna de la route et tomba dans l'étang (quelle indignité). Il se relava mais des pustules lui poussèrent sur le corps. A sa décharge, il fallait noter que l'étang n'était pas nettoyé tous les jours. Il devint dès lors un zombie... oui un zombie.
Tous se retournèrent, paniqués :
-« Courrez !, lança le Blond aux Yeux Bleus. Je vais le retenir, il ne survivra pas longtemps face à ma lame du Blondauxyeuxbleus ! »
-« Non ce n'est pas la peine, contra le vendeur. Continuons simplement à marcher, il ne nous rattrapera jamais... »
-« C'est aussi une idée, acquiesça le gentil. Alors continuons. »
Tous continuèrent et le compagnon zombie ne put suivre leur cadence et ils le semèrent rapidement. Le vendeur leur expliqua qu'un virus contenu dans ce marais pouvait transformer les hommes et les animaux en zombies, à l'image du compagnon tombé dans l'étang.
Mais alors qu'ils marchaient et discutaient gaiement en ce lieu putride (morale : toujours voir le côté positif des choses... mais à qui je vais croire ça, ils sont juste cons...) ils se trouvèrent devant une armée de zombies. C'était un petit groupe d'un petit million de zombies seulement et ils n'avaient pas mangé depuis trois semaines, si on excluait les actes de cannibalisme que certains furent forcés à grand plaisir de pratiquer :
-« Courrez, la sortie est par-là, lança le vendeur en pointant l'autre bout du marais, ne les laissez pas vous manger le cerveau ! » (cette réplique est plus élégante et mieux appropriée aux plus jeunes que la version originale)
Alors tous se mirent à courir. Ils n'avaient pas de chance, certains zombies étaient rapides et pouvaient suivre leur cadence. Le vendeur se fit ainsi attraper et jeter dans l'étang, devenant donc un zombie.
Mais le Blond aux yeux bleus eut une idée brillante, comme se doit d'avoir chaque héros d'un conte pour enfant... pour les grands enfants du moins : il attrapa un zombie, qui avait comme tous les zombies toujours le dos courbé, le monta et le fit aller au galop. Le zombie courra alors de toute des forces espérant attraper l'intrus sur son dos en avançant (Nous rappelons que nous n'avons rien contre les zombies et que nous les respectons tous autant qu'ils sont. Ce passage ne reflète en rien le consensus scientifique quant à l'intelligence des zombies).
Ainsi le Blond aux yeux bleus put sortir du marais sans encombre et faire un tour de cheval, ce qu'il avait toujours rêvé de faire.
En sortant du marais, le Blond aux yeux bleus arriva sur les Terres de Feu. Il descendit de son zombie, lui donna une carotte en récompense mais le zombie, car c'est un zombie après tout, voulait manger son cerveau. Une météorite inopinée enflammé s'abattit néanmoins sur lui et le tua, l'empêchant de nuire à notre Blondinet :
-« Le pauvre, compatit le Blond aux yeux bleus. Lui au moins était gentil et sentait meilleurs que ceux du Grand Méchant... » (Rappelez-vous...)
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Les Histoires Débiles du Père Paro et de son Ami Die
HumorLes Histoires Débiles du Père Paro et de son Ami Die retracent les aventures d'un jeune héros au destin extraordinaire qui lutte contre le Mal pour restaurer la paix et le Bien dans son monde, plein de magies, d'êtres fantastiques, d'hommes aux dest...