Chapitre 6 - le Canyon Infernal

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Le Blond aux yeux bleus marcha longtemps. La campagne devint un désert en deux centimètres seulement (les ravages du réchauffement climatique).

Il marcha sous la chaleur torride pendant un temps indéfinissable (5 minutes...) et il vit une cantina (Heu... vous êtes sûr que le patron de cette cantina est lucide en s'installant en plein désert... Ah, il y a beaucoup de monde qui veulent aller au Château Maléfique de Chenmé et au Canyon Infernal... j'ai rien dit alors). Il y alla, s'assied à une table, parla avec des gens et en recruta 10 dans son aventure : Jean, Jill, Jules, Jeannot, Jersol, Jacquou... heu... en fait on s'en fout de leur nom ! Ils vont mourir avant la fin de toute façon... (Non ! Pas Jeannot ! Il est le meilleur d'entre-nous !)

Il partit donc avec eux et ne laissa dans cette cantina que son blouson d'hiver et son col-roulé (Il avait un blouson et un col-roulé ?).

Après une nouvelle marche éprouvante, nos héros arrivèrent au terrifiant, maléfique et infranchissable Canyon Infernal ! Il y avait un pont pour le traverser mais il y avait tellement de monde dessus que le Blond aux yeux bleus et ses amis durent faire la queue. C'était un véritable bouchon, ce devait être l'heure de pointe...

Quoi qu'il en soit, notre blondinet discuta avec la personne devant lui, une personne fort aimable qui ne l'insulta que 80 fois sans compter les insultes aux autres. Alors qu'ils allaient bientôt pouvoir s'engager sur le pont après 10 579 468 heures d'attentes (Rassurez-vous ce nombre n'est la que pour rendre ce récit un peu plus épique, ils n'ont attendu que 10 minutes en réalité...), celui-ci se brisa des deux côtés et le pont s'effondra dans le vide avec tous les gens se trouvant dessus. On entendait des cris, y compris ceux des enfants comme celui qui hurlait :

-« Nooon !! Pitié je suis trop vieux pour mourir !! Mais qu'est ce que je dis... et puis on s'en fiche c'est injuste voilà ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!!!!!!!!!! »

La personne aimable qui parlait avec le Gentil, qui ne s'était pas encore engagée, réagit en premier :

-« C'est de la camelote ce pont ! Tout ça c'est de la faute de ces bâ****s (Le Père Paro n'a pas flouté l'accord au pluriel pour vous prouvez qu'il sait écrire) qui l'empruntent tous les jours... Sinon il y a plein d'autres ponts tout le long du Canyon Infernal qui fait un million de kilomètre de long si on s'arrête aux limites de la Terre... Moi je vais chercher un autre pont bande de con. »

Il partit, content de sa rime (en fait c'est le Père Paro qui est content de sa rime avec pont et con...), mais glissa sur une pierre et tomba dans le canyon en criant :

-« Connaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaard !!!!!!!!!!! » (N'asseyez pas de comprendre la règle de censure des grossièretés)

Puis un homme (plus on enchaîne vite, moins vous voyez les défauts du récit. Technique approuvée par la recherche), plutôt petit et gros, lunette de soleil, chapeau de cowboy, botte de cuir, cigare à la bouche vint alors que notre gentil regardait le fond du Canyon. Il le vit et le Blond aux yeux bleus lui demanda :

-« Qu'est ce qu'il y a au fond du canyon ? »

-« Ah ! Ah !, répondit l'homme. Nul ne le sais, le Diable sans doute, ce canyon n'a pas de fond il est illimité aussi bien en longueur, qu'en largeur (faux), qu'en profondeur et qu'en circonférence (incohérent) »

-« Et bien on va savoir aujourd'hui ce qu'il y a au fond, lança avec aplomb le Blond aux yeux bleus. J'ai justement une bougie avec moi »

Il sortit alors une bougie de sa poche droite et demanda à l'homme :

-« Vous avez un briquet ? »

-« Non, répondit l'homme, désolé je n'en ai pas. Je n'ai qu'un briquet-allumette »

-« C'est pas grave, reprit avec compassion le Blond aux yeux bleus, j'en ai toujours un dans mon autre poche. »

Il sortit alors son briquet de sa poche gauche, alluma la bougie et la jeta dans le canyon et la bougie disparut après plusieurs seconde et notre héros conclut, déçu :

-« J'avais tort. C'est pas aujourd'hui qu'on sera ce qu'il y a au fond du canyon... Mais comment le traverser maintenant ? » (Attendez, il s'est passé quoi avec les bougies et les briquets là ?)

L'homme allait répondre mais un compagnon du Blond aux yeux bleus le coupa :

-« On a qu'à sauter ! »

Et il sauta et tomba au fond du canyon en criant, comme tous les autres. Alors l'homme du désert sermonna le Blondinet :

-« Vous auriez peut être dû lui dire que c'était une mauvaise idée avant qu'il saute, vous ne pensez pas ? »

-« J'aurai dû le faire, avoua le Blond aux yeux bleus avec remords, c'est vrai. Si seulement il m'avait laissé le temps de lui dire que c'était une mauvaise idée avant de sauter... Tu as compris toi qui lit, oui c'est bien toi, ne regarde pas derrière toi, demandes toujours à tes amis leur avis avant de faire quelque chose ou tu finiras comme J... comment il s'appelait déjà ? Oh puis s'en fout il est mort je l'aurai oublié au chapitre suivant... » (Il faut toujours une morale à la mort des autres)

-« Sinon si vous voulez traverser suivez moi, reprit l'homme. »

Il les amena à une boutique, tous entrèrent et il commença :

-« Bienvenue dans ma boutique, ici on vend de la Mort ! On peut vous la vendre en cachet, en liquide, en poudre... tiens vous avez la migraine, prenez de la mort Ora et vous n'aurez plus mal. On a une solution à tous vos problèmes ! »

-« Et sinon vous vendez des chevaux ?, demanda le Gentil. »

-« Oui, nous avons un Cheval Zombie homovore... »

-« Comment, s'offusqua le Blond aux yeux bleus consterné ? Un animal si noble qui mange des homosexuels ! »

Alors l'homme rétorqua d'un air dépité :

-« Il ne mange pas des homosexuels... enfin si mais pas que... il mange des humains en général. »

-« Ah il est misanthrope, fit le Blond aux yeux bleus soulagé, je préfère ça. J'ai eut peur qu'il soit homophobe... » (je crois que le Père Paro voulait dire omnivore et s'est emmêlé les idées tout seul. Et maintenant ça n'a plus aucun sens)

Alors un autre des compagnons du Blond aux yeux bleus alla voir le cheval zombie dans l'arrière boutique et on entendit :

-« Ah ! Il m'a mangé mon bras alors que lui tendais une carotte ! Il m'a mangé la jambe ! Il m'a mangé le cœur ! Mon si joli cœur... Il m'a mangé la tête ! Ah ! Il m'a mangé la r... mais je ne devrais pas être mort ? »

-« Si, lui répondit l'homme, mais tu vas mourir dans d'atroce souffrances ! »

-« Ah tant mieux, continua le compagnon avant de recommencer à crier, ça me rassure. » (Il partira paisiblement, je vous rassure)

Pendant que le compagnon du Blond aux yeux bleus se faisait manger par le cheval zombie homovore, l'homme expliqua comment sortir du Canyon Infernal et tous sortirent de la boutique (sauf l'homme du désert qui reste dans sa boutique... non mais parce que ce n'est pas forcément clair...) et ils reprirent leur route en quête d'un autre pont.

Ils tombèrent (non, pas littéralement) rapidement sur un pont métallique et virent un homme en habit militaire kaki qui les interpela :

-« Arth ! Je suis un aleman et j'ai fais ce pont avec de l'acier renforcé, C'est de la Deutsch Quality ! Allez-y, aucune chance qu'il s'effondre, je l'ai soudé aux parois. » (je n'assume pas ces propos limites du Père Paro. Ne me demandez pas de vous rendre des comptes)

-« Ça ne m'a pas l'air très solide, conseilla le plus proche compagnon du Blond aux yeux bleus (oui il ne les connaît pas mais il a quand même un compagnon proche). »

-« Tu as raison, dit le Blond aux yeux bleus, allons voir plus loin »

Ils partirent en entendant l'aleman les injurier sans qu'ils ne comprennent puis arrivèrent à un autre pont, le traversèrent et se retrouvèrent de l'autre côté sans difficulté, prêt à continuer leur chemin vers le Marais aux Zombies...

Les Histoires Débiles du Père Paro et de son Ami DieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant