Si J'étais un garçon (Camren fr) [Terminée]

Chapitre 40

-Et il l'a avalé?

-Avalé en entier, acquiesça Camila, faisant tournoyer le vin rouge dans le verre fantaisie qu'elle tenait. Il n'a même pas mordu dans le crayon, c'était presque comme ci tu prenais un shot de vodka. Tu le bois cusec et espère le meilleur.

-De quelle couleur était-il?

-Vraiment, Lauren? Lâcha Camila m'observant de l'autre côté du canapé. Je te raconte une histoire sur la façon dont un de mes élèves a dévoré un crayon de couleur, et tu me demandes de quelle couleur il était?

-Quoi!? Peut-être que ça avait bon goût à cause de la coloration, j'haussais les épaules et argumentais contre son accusation. La femme mariée roula des yeux à ma suggestion, but une gorgée de son liquide et continua: 

-Les crayons sont essentiellement des bâtons de cire teint.

-Eh bien, si tu teins un cookie, le cookie a-t-il meilleur goût?

-Bien sûr, les cookies ont bon goût! Ils ne sont pas faits de cire!

-Ils pourraient l'être, soulignai-je avant d'avaler ma boisson entière. Si on me disait de faire un lot de biscuits avec de la cire, je m'assurerais qu'ils seraient les meilleurs putain de biscuits à la cire que le monde ait jamais vus.

-Je ne pense pas que le monde ait jamais vu de biscuits à la cire, sourit Camila en se levant. Tu as finis avec ta bière?J'hochai la tête et tendu le bras pour qu'elle récupère le verre.

-Tu n'avais pas besoin d'en acheter.

-Ça vient de la cachette secrète d'Austin, le sourire de la brune s'estompa à la mention du nom de son mari. Elle secoua la tête pour essayer de le fuir et prit le verre vide de ma main, puis se dirigea vers le comptoir de la cuisine similaire au mien. Alors, hier, quand ce garçon avec la tête des boucles est parti. Tu as dit qu'il était ton client? J'espère que tu n'es pas une prostituée Laur.

-Je ne suis pas si bas sur la carte de statut Cabello, répondis je en roulant des yeux et me détendis davantage dans le canapé. Je suis architecte. Brad était un de mes nouveaux clients.

-Il semble -Camila alluma l'évier et s'arrêta pour penser à un mot pouvant parfaitement le décrire - charmant.

-Il l'est vraiment, confirmai-je en regardant Camila bouger son verre à vin au coin du comptoir afin de l'empêcher d'interférer avec ses tâches de lavage. Il est séduisant aussi.

Camila n'a pas levé les yeux pour établir un contact visuel avec moi, mais je pouvais la voir lever un sourcil au son de ma remarque. Il y a eu une courte période de silence jusqu'à ce que la jeune Cabello reprenne la parole:

-En parlant de cookies, veux-tu en faire? Nous manquons de desserts dans l'appartement.

-Bien sûr, pourquoi pas, souris-je, en me levant de ma position assise.

-Quel genre, Camila s'appuya contre le comptoir pour que sa poitrine tombe légèrement vers avant. Chef Lauren.

-S'il te plaît, appelle-moi Chef Louis, la phrase me glissa des lèvres sans aucun avertissement. J'ai regardé la Camila choquée s'éloigner du comptoir et se retourner brusquement, faisant tomber le verre de cristal du comptoir. Je ne pouvais pas le voir, mais selon le cri de douleur et de crash, il avait atterri directement sur son pied et s'était brisé en morceaux.

-Putain de merde, m'exclamais-je en marchant rapidement vers la femme qui souffrait manifestement, mais elle leva la main pour que je m'arrête.