Chapitre 1

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Le bruit d'une chaise que l'on tire et qui lacère le sol de ses quatre pieds me réveilla.
Je me relevais mais les chaînes qui bloquaient mes poignets me firent retomber sur le lit. Dont le matelas et ses ressorts me transperçaient le dos chaque nuit. 
J'avais l'impression que les bracelets de fer se refermaient progressivement lorsque je bougeais. Mais cela n'était dû qu'à mon imagination. Sans doute ?
Si j'étais dans cette situation d'extrême enfermement, c'était dû au comportement un peu agité que j'avais eu hier. Par précaution ils m'ont donc ligoté.

Je relevais enfin la tête pour identifier la personne ayant troublé mon sommeil, mon cœur fit une embardée. Je m'y attendais presque.
Sa peau blanche ; Ses cheveux noirs corbeau mi-long rasés sur les côtés ; ses yeux allongés, d'un gris froid qui me réchauffait, étrangement, le corps tout entier. Ses sourcils constamment froncés ; le visage impassible, dénudé d'émotion tel le marbre froid. 
Le Caporal-chef, Livaï Ackerman, le soldat le plus réputé du bataillon d'exploration.
Non, de tous les bataillons !

Merde, je n'avais jamais vu un homme aussi canon.
Qu'est ce que je raconte bordel ?!

Il me fixait comme à son habitude. Car ce n'était pas la première fois qu'il venait, ainsi, pendant la nuit m'observer comme un animal en cage.
À chacune de ses visites je faisais semblant de dormir.
D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi aujourd'hui était différent. 
Je me souviens alors que j'étais en plein milieu d'un cauchemar, celui-ci m'avait donc réveillé brutalement.
Je me remémorer alors ce rêve, ce qui me fit déglutir...

J'étais transformé en titan. La chaleur engourdissait mes membres tout en les revigorant. C'était agréable, j'étais à l'abri dans mon cocon.
Soudainement je n'eu plus le contrôle de mon corps de titan.
Devant moi : Mikasa et Armin, tous deux se battaient contre des titans pour leur survie. Ce fut à ce moment là que mon poing brandit s'abattit sur mes amis.

Le Caporal avait interrompu ce rêve fort désagréable, j'en frissonnais encore.
Perdu dans mes pensées, j'avais complètement oublié sa présence.
Je me redressais comme je pu pour mettre mon poing droit sur mon cœur qui s'affolait toujours autant, et mon autre main serrée dans mon dos.

- Caporal-chef ! ma voix dérailla légèrement à cause de mon réveil précipité, je me repris dans un toussotement.

- Je t'ai réveillé gamin ? Son ton sous entendait qu'il était fier de lui, n'empêche je ne pouvais l'affirmer. Son visage était fermé aux expressions.

- Euh...Non mon Caporal.

- Ne me mens pas je te l'ai déjà dis.

Si tu le sais ne me pose pas la question, je suis fatigué.
Les bras croisés sur son torse, l'une de ses jambes était passée au dessus de l'autre.
Malgré sa taille plus petite que la mienne, il n'en était pas moins impressionnant et robuste.
Je ne pu m'empêcher de l'admirer.
Enfin je retrouvais la parole :
- Oui mon Caporal.
- Repos Jaeger.
Je laissais retomber mes bras. 

Nous nous dévisageâmes longtemps dans le blancs des yeux.
Je ne le défiais pas j'étais juste avide de le contempler, sous toutes ses façades.
Pleurait-il de temps à autre ? Je ne le saurais sans doute jamais.
Il arborait une chemise, son foulard, et un pantalon blanc.
Il avait enfilé sa veste et sa cape verte. Il devait certainement faire froid dehors.
Je remarquais alors que je grelottais légèrement. Je mis alors mes bras autour de moi. La fatigue faisait descendre la température de mon corps. Si seulement je n'avais pas fait de cauchemar, je serais encore sous ma couverture chaude.
Livaï sembla remarquer les tremblements de mon corps, car il me lança d'une voix neutre :
- Tu as froid ?
- N... (il fronça encore plus les sourcils) ...Oui.

Il ne répondit rien, les minutes s'écoulèrent. C'était long. 
Le froid me mordait les joues, et me chatouillait les chevilles. L'air passait dans le bas de mon pantalon ce qui me donnait encore plus froid.
- Excusez moi. Marmonnais-je très bas.
Je me rallongeais brusquement sur le matelas et mis la fine couverture sur mon corps. Le coussin était peu confortable mais cela me suffisait. J'avais besoin de repos.
Je fermais les yeux après avoir baillé, je vidais mon esprit.
Pourtant la pensée que Livaï continuait de me regarder me fit rougir.

Quelque chose tomba à côté de moi, sur le lit. Une chose, chaude, vivante.
Je tournais la tête pour me retrouver nez à nez avec lui.
Mon rythme cardiaque s'accéléra encore. J'intimais à mon cœur le silence. Je ne voulais pas qu'il l'entende. J'étais gêné. 
Pourquoi était-il là ? Si près en plus de ça. Pas que c'était désagréable ou que je voulais qu'il parte. 
Non justement...Enfin...je sais plus. 

Je sentais sa respiration sur mon visage. Son bras effleurait le mien car le lit était trop étroit pour deux personnes.
- Tu te réchauffe on dirait, tu es tout rouge gamin.
Merde, le feu me ravagea encore plus le visage, il était trop près. Et me faire cette remarque... Se moque t-il de moi ?

- Tu es sûr que tu n'es pas malade ? Je ne pense pas que perdre l'espoir de l'humanité par une grippe serrait une bonne chose.

Il déplaça sa main sur mon front, elle était froide mais me faisait tellement de bien. Dire qu'il y a quelques minutes encore je claquais des dents. 
Sa peau était douce comme je pouvais l'imaginer.

- Caporal... Vous êtes trop pro-...

Il me coupa la parole d'un baiser planté sur mes lèvres.

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Bonjour/Bonsoir
C'est ma première fanfiction alors je vous demanderais d'être indulgent avec moi. Je suis très impatiente de voir les retours (de la pertinence je vous prie)

N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous pensez je vous répondrais le plus tôt possible ! 

Je vous fais de gros bisous bonne continuation c:


⚠️EN REECRITURE⚠️ Ereri/Riren : L'étoile de l'espoir dans le ciel froidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant