Chapitre 18

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- Armin... Chuchota une voix.
- Oì Eren. Appela une voix plus sèche.
Je me retournais dans mon sommeil et me mis de façon à recevoir de la chaleur du corps de mon ami, je le serrais comme on pouvait serrer sa peluche.
- Laissez Eren dormir. Réveillons au moins Armin. Lança la voix féminine avec un peu de méprise.
- Ne me parle pas sur ce ton Mikasa. Gronda l'autre glacial.
- Eren m'a fait promettre de ne rien vous faire. Ne me faites pas revenir sur ce que j'ai dit. Il m'en voudrait. Rétorqua la fille rêche.

- Tch. T'es un sacré gamin Eren. Marmonna t-il tout bas.
- Caporal arrêtez d'être avec Eren et de le toucher. Lui aussi il veut que vous arrêtiez ! Lança la fille.
- C'est pas ce qu'il disait les nuits précédentes. Rétorqua t-il avec un sourire qui s'entendait clairement dans sa voix.
Un son qui ressemblait à celui d'un gémissement d'indignation résonna faiblement. C'était la fille.
- Vous être vraiment un-.... Ragea t'elle en haussant la voix.

Je grommelais et je me frottais les yeux pour ouvrir les paupières. Je tombais directement sur Mikasa très proche de Livaï, elle le regardait de haut avec un regard de tueur. Le Caporal était neutre.
Armin dormait, il m'avait entouré de ses bras. Comme pour me donner chaud ?
Aucuns des deux ne m'avaient vu réveillé.
Mikasa allait faire du mal à Livaï.
Livaï...

Je poussais un hurlement qui se rabattit sur des pleurs, puis je me dégageais des bras d'Armin qui fut réveillé en sursaut.
Je me précipitais entre Livaï et Mikasa, ou il eut à peine de la place pour que je m'y glisse.
Livaï était neutre par rapport à l'attitude de Mikasa, mais celle-ci bouillonnée de rage.

Alors je décidais de repousser Mikasa, même si j'étais un peu triste de mon geste.
Je mis donc mes mains à plat sur ses jambes pour la pousser de toutes mes forces.  Elle recula de quelques centimètres, je continuais jusqu'à ce que l'on me soulève dans les airs. 

Le visage de Mikasa fut en face de moi, plus aucunes traces de colère n'y étaient marquées.
Elle avait l'air confuse et une autre émotion que je ne compris pas directement.
- Désolée Eren, j'ai dû te décevoir. Je t'avais pourtant promis.
Une promesse ? Je réfléchis du mieux que je pu pour m'en souvenir puis ça me reviens.
Je lui caressais les cheveux avec un sourire suffisant. Elle afficha une tête surprise puis son visage vira au rouge tomate. Ensuite elle me serra contre elle et posa son menton sur le sommet de mon crâne.

- Pourquoi tu l'as choisis lui... Se plaint-elle d'une toute petite voix. Mais tant que tu es heureux c'est l'essentiel, c'est ce que maman dirait je pense...
Je n'assimilais pas tout ce qu'elle disait, mais quand elle prononça le mot ''Maman'' quelque chose en moi me fit mal. Et les larmes coulèrent toute seules, je pleurais silencieusement.

Puis je fus prit de nausée, je repoussais Mikasa. Elle me posa au sol. Je lançais un regard affolé à Livaï et je partis pour vomir derrière l'arbre à l'abri des regards mais rien ne sortit. Mon corps entier me brûla.

- Vous restez là je vais voir. Et c'est un ordre Mikasa. Dit Livaï.
J'entendis ses pas et il vient près de moi.
- Eren tu vas bien ?
Je perdis connaissance sans même pouvoir me retourner vers lui.


Une fois revenu à moi, je découvris Livaï qui me dévisageait.
- Quoi ? Fis-je d'une voix rauque.
C'était ma voix d'adolescent.
Je fis les yeux ronds. Et je remarquais alors que j'étais complètement nu sur l'herbe, derrière l'arbre.
Où juste derrière se trouvait mes deux meilleurs amis en train de se demander ce qui se passait. Et Livaï qui me fixait, je fus plus que gêné.

- Il faut faire quelque chose bordel de merde ! Lui lançais-je.
Il réfléchit rapidement puis alla de l'autre côté de l'arbre et dit à mes amis :
- Il faut que vous alliez chercher des vêtements pour Eren. Ses vêtements d'avant, enfin de maintenant.
- Pourquoi ? Chercha à comprendre perplexe Armin.
- PARCE QUE JE SUIS À POIL ARMIN ! ET QUE JE ME LES CAILLES ! Gueulais-je rapidement.

- Quoi ? Tu vas bien ? Il faut vérifier ton état ! Imposa Mikasa.
- Non Mikasa ! Lui lançais-je.
Tandis que Livaï lui faisait barrage.
- Je rigole ! Répondit-elle.

Livaï revient de mon côté. Je m'étais assis et penché en avant pour ne rien laisser paraître.
- Nous sommes seuls, pas la peine de te cacher gamin.
- J'ai froid, je ne me cache pas.
- Menteur. Se moqua t-il.
Il était vrai que je mentais. Mais il faut me comprendre, c'est super embarrassant.
- Ferme la. Marmonnais-je.

Il mit un genoux sur le sol pour se mettre à ma hauteur. Je redressais la tête pour recevoir un coup de boule. Je lâchais un gémissement de douleur pitoyable et frottais ma tête.
- Mais ça va pas ?!
- Ça s'est pour être partit voir Hanji sans moi. Déclara t-il d'une voix froide.
Je relevais la tête pour lui répondre. Il me saisit la mâchoire et m'embrassa sauvagement. En ayant le souffle court il retira sa langue de ma bouche, les coins de ses lèvres étaient humides.
- Et ça c'est parce que tu m'as affreusement manqué. Souffla t-il tendrement.

J'étais touché par son aveux, cela me poussa à passer une main derrière sa nuque et l'embrasser à mon tour avec passion.
J'arrêtais notre échange lorsque j'entendis des pas retentirent près de nous.
Livaï se leva et partit prendre mes vêtements que j'enfilais par la suite.

Je fis face à mes amis et mon amoureux. Tous me regardaient. Armin prit la parole :
- Tu te souviens de tous les événements ? De ce que tu as fait ?
Je mis ma main sur mon front et soupirais.
- Oui, même si c'est un peu flou. Mais je ne regrette rien, enfin presque rien. Rentrons, je ne me sens vidé d'énergie.
Mes amis acquiescèrent puis me suivirent. Après quelque pas :
- Je vais rester là, un peu moi. Je te rejoindrais plus tard.
Ainsi Livaï s'assit sur l'herbe dos contre l'arbre, les bras croisé sur son torse.
- Aller on y va les amis. Émis-je.

J'attendis qu'ils me doublent pour me retourner vers Livaï qui me regardait d'un air interrogateur.
Je formais un cercle en joignant mes doigts sur mon pouce de la main gauche. Et avec l'autre main je collais mon index et mon majeur puis les fis pénétrer dans le cercle et re-sortir. 

Un grand sourire malicieux se dessina sur les lèvres du Caporal.
Il se désigna de son index puis copia mon geste et me montra du doigt.
Je secouais la tête en me montrant du doigt j'articulais en silence :
- Je serai dominant.
Il fit signe de tête comme quoi il refusait et me désigna du doigt en détaillant chaque mot sur ses lèvres :
- Tu sera soumis.

Et là, il se lécha la lèvre supérieure pour finir sur le plus beau sourire qu'il ne m'avait jamais était offert. Je craquais en rougissant et retournais vite avec mes amis.


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Comme j'avais annoncé, voilà donc la suite :3 

Bisous et bonne continuation ! :D 


⚠️EN REECRITURE⚠️ Ereri/Riren : L'étoile de l'espoir dans le ciel froidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant