Chapitre 7

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Je bloquais mon regard sur elle, déconcerté par son annonce.
- Mais je n'ai que 16 ans.
- C'est pour la bonne cause aussi ! Pour celle de l'humanité ! Me supplia-t-elle.

- Plutôt pour ta propre cause oui... Soupirais-je trop bas pour qu'elle entende.
- Tu as dis quelque chose ?
- Oui, j'ai dis que tu as raison.
Elle poussa un petit cri de victoire et dansa sur place avec des étincelles d'excitation dans les yeux.

Hanji plaça entre mes mains la bouteille en verre puis elle s'assit en face de moi.
J'ouvris le bouchon avec mes dents car je n'y arrivais pas avec mes doigts.
Je consultais Hanji, elle me dévorait des yeux. Elle était vraiment pressée, elle jouait avec le crayon qu'elle avait trouvé pour prendre des notes.
- Tu peux le faire, il n'y a pas de danger.

Je mis mon nez au dessus de la bouteille et je constatais que l'odeur était très forte, mon nez se plissa de dégoût. 
Je portais alors à mes lèvres le goulot pour boire le contenu. Celui-ci qui coula dans ma gorge, amer.
Pouah ! Bordel de merde, c'était dégueulasse !

Avec dépit j'avalais la moitié. Il y eu un moment où je crus même vomir ce que je venais d'avaler, car les hauts de cœur étaient assez violent.
Hanji déposa une carafe sur la table devant moi, me mettait-elle au défi ? Ou était-ce un ordre ? 
Je plissais des yeux, la sensation de l'alcool fort se déversant dans ma gorge faisait l'effet d'une rivière de feu mais ce n'était plus désagréable.

Après avoir terminé la bouteille, je pris la carafe à deux mains et je réitérais le même geste pour boire.
J'engloutis plus facilement le liquide, il passait mieux que la première fois. Je l'avalais avec avidité. Je voulais me débarrasser de cette expérience pour aller dormir ou voir mes amis.
J'étais tiraillé entre le sentiment de bien être que je ressentais mais aussi ce malaise dû à la lourdeur de mon corps. J'avais l'impression que mon corps s'envolais mais que j'étais trop lourd pour y arriver. Je ris à cette idée.

Hanji me demanda un peu inquiète :
- Eren ça va ?
Je ris en l'entendant être si sérieuse. C'était rare de sa part, très nul actuellement. Elle faisait une drôle de tête. Je lui tendis la carafe.
- Tu devrais essayer, tu retrouverai ta bonne humeur.
Elle se laissa tenter à finir le fond de la carafe que j'avais laissé. Elle prit une autre petite bouteille pour se l'enfiler à elle seule.

- J'ai jamais vu une femme avec une descente comme ça, les soldats de la garnison seraient jaloux ! la taquinais-je, d'une voix pâteuse.
Nous restâmes à discuter en riant.

- Dis tu trouve pas que Livaï est mignon ? Murmura-t-elle et elle lâcha un rot qui raisonna dans le fond de sa gorge.

Je ris le menton dans le creux de mes deux mains. Je répliquais en hochant la tête, ce qui me donna des vertiges :
- Il est à moi... Rien qu'à moi ! Alors on ne le touche pas !
Elle ricana et je fis de même. Livaï rien que pour moi... Je souris à cette idée.

Environ 30 minutes après... je crois ? On frappa brusquement à la porte.
- Entrez ! Braillais-je.
Ma vue était un peu trouble, je ne vis pas directement qui était là.
Puis je découvris le Caporal. Je tournais la tête vers Hanji pour lui dire quelque chose, mais elle avait disparu. Étrange... mais tant pis.

Je me levais pour aller à la rencontre de Livaï cependant mes jambes étaient en cotons. Je chancelais vers lui en tendant les bras tel un enfant.
- Caporal ! Appelais-je niaisement.
Je titubais en avant, il me rattrapa in extremis.
Je me pendis à son cou. Soudainement je me sentis exténué, encore plus que d'habitude. J'avais aussi cette impression que ma tête était trop lourde pour que je réussisse à la porter.

- Hanji. Je sais que tu es là. La prochaine fois que tu fais boire Eren, je te tranche en deux, compris ?
Il parla froidement sans crier, pourtant le ton qu'il employait pourrait tuer quelqu'un de peur. Puis il reprit d'une voix plus douce.
- Tu peux marcher ?
Je hochais la tête, pourtant mon corps était attiré avec la gravité au sol.
Il soupira en raffermissant sa prise autour de moi.
- Ecoute Eren, tu vas monter sur mon dos et bien te tenir, d'accord ?
- Bien compris mon Caporal !
Je fis le signe respectueux avec des gestes flou et très maladroit. 

Il s'abaissa pour que je puisse grimper sur son dos. Même à cette hauteur, ça me semblait dur de faire travailler mes muscles. 
Je passais mes jambes autour de sa taille, et mes bras autour de son cou sans trop le serrer.
Les paumes de ses mains se glissaient sous mes fesses ce qui m'amena à me coller instinctivement contre son dos. 
Alors il se releva.
Ma tête était tellement lourde que je dû poser mon front sur son épaule, pour me soulager un peu.
- Au fait, Hanji Zoé je sais que tu es sous la table. Lança t-il avant de sortir.

Nous ne croisâmes personne dans les couloirs. C'était un soulagement.
Livaï me touchait, je me tenais sur son dos.... Il touchait mes fesses avec tant d'aisance. Je voulais qu'il me touche plus... Sentir sa peau contre la mienne, son bassin contre mes fesses. 
Mon imagination ne pu s'arrêter à ça. Je souris légèrement en entrevoyant des obscénités dans mon esprit.
Subitement mon entrejambe me brûla, je me tortillais pour atténuer la sensation.

- Oì arrête de bouger comme ça, on descend des escaliers !
- Mais...Mais c'est désagréable. Me défendis-je.
- Eren ne me dis pas que ce que je sens dans mon dos c'est...
Je sentis alors que je devais lui dire ce que je n'avais pas réussi à lui avouer ce matin.
- Livaï je vous aime. Chuchotais-je à son oreille.

Il se stoppa, j'entendis le bruit d'une porte qui se ferme à clé puis d'une autre porte avec un bruit différent.
Il me lâcha et je tombais sur le dos sur un truc plutôt confortable, un matelas.
J'ouvris les yeux pour comprendre que c'était ma cellule. L'obscurité nous entourait.

Il enleva ses botes et monta sur le lit puis il balança les miennes ailleurs. Quand il fut au dessus de moi, il me dit :
- Tu pues l'alcool gamin.
Je scrutais son regard puis répétais :
- Je vous aime Caporal.
- Tch... Tu l'as déjà dis. Et en plus tu dis ça parce que tu es ivre.

Je secouais la tête ce qui me provoqua une douleur.
J'effleurais de mes doigts sa joue, puis sa mâchoire, puis je remontais légèrement jusqu'à ses lèvres.
Je passais mon pouce sur sa lèvre inférieure, je saisis son menton et l'inclinais vers mon visage.
Nos nez se touchaient et nos lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres les unes des autres.
Ma main alla se caler près de son oreille. Je captais son regard et murmurais :
- Je vous aime réellement Caporal.
Je l'attirais à moi et l'embrasser tendrement.

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Huhuhuu je vous fais attendre ! Alors comme demain j'ai pas cours et que je suis contente je vous poste directement le chapitre 8 :D

J'espère que sa vous plaît si c'est le cas (ou non) dites le moi :3
(je me répétè XDD)

Je vous fais de groooooooos bisous et vous souhaite une bonne continuation !

⚠️EN REECRITURE⚠️ Ereri/Riren : L'étoile de l'espoir dans le ciel froidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant