⚠️EN REECRITURE⚠️ Ereri/Riren : L'étoile de l'espoir dans le ciel froid

Chapitre 25

Hanji avait fini de recoudre la plaie arrière. Elle me demanda donc de lui faire de la place à l'avant et de continuait à l'assister. Elle fit donc la même chose : désinfecter, vérifier les proportions de la blessure, la refermer en la cousant, puis la protéger d'une compresse. Elle entoura le corps d'Eren d'une bande qui maintenait les deux compresses.

Hanji prit les signes vitaux d'Eren accompagnée d'une tête étrange qui me contraria.
- Il est stable, sa vie est hors de danger. M'annonça t-elle avec un sourire.
Dans ma tête tous les signaux se mirent en route pour que j'exprime ma joie cependant je me contentais d'un sourire.
- Merci, quat'zieux. Fis-je un peu moins stressé.
- De toute façon je n'ai pas fait grand-chose, j'ai juste permis à son corps de pouvoir cicatriser.
Elle passa une main dans mes cheveux, les ébouriffa comme si j'étais un gosse.
- T'es plutôt mignon quand tu chiale. Ricana t-elle avant de se lever et de partir loin de moi.

Tch. Tu as eu raison de te barrer, je t'aurais coupé tes mains pour m'avoir touché sans permission. En plus, mes cheveux.
- Caporal comment va-t-on déplacer Eren ? On a pas de charrette.
Je n'avais pas pensé à cette éventualité. Je cherchais une idée. Elle vient presque tout de suite.
- Il va monter avec moi.

Mon escadron s'éloigna de nous. Puis Gunther demanda en rigolant :
- Qui va monter qui ?
Gunther et Eld rirent, comme toujours Auruo se mordit la langue en ricanant.
Je me retournais vers eux. Ils tiraient une tête de constipé, de peur que je les engueule.
Je pris une tête sévère, puis un léger sourire apparu avant que je ne rétorque :
- Eren monte sur mon cheval avec moi.
Je lui remis son t-shirt, qui était taché de sang. Surtout du sien. Je le pris donc par la taille en évitant de toucher ses blessures.
Petra vient m'aidait à garder Eren assit sur le cheval tant que je monte derrière lui. 

Je pris donc les rênes dans ma main droite et passais mon bras contre le ventre d'Eren pour ne pas qu'il tombe.
Toujours inconscient, j'étais sûr qu'il ne savait même pas qu'on le transportait.
Je devais ne pas trop le faire bouger, je ne voulais pas que les plaies se rouvrent et qu'il saigne encore.

Une fois chaque soldat en selle nous partîmes. Je ne voulais pas galoper alors je fis un léger trot.
Mes hommes demandèrent si je voulais qu'ils ralentissent, je leur certifiais qu'ils pouvaient rentrer en premier. Et ne pas s'inquiéter pour moi. Ni pour Eren.
Ils écoutèrent mais me lancèrent des coups d'œils jusqu'à ce qu'ils soient trop loin pour me voir.

Je serrais encore plus Eren contre moi, l'expédition était dans à peine une semaine. Le gamin aurait certainement le temps de se remettre pour venir.
J'étais presque sûr qu'il allait venir même s'il était victime d'une blessure pouvant l'en empêcher. Ce gosse, tellement têtu.

Le trajet se finit sans encombre.
Je rentrais mon cheval dans un bâtiment superficiel que l'on avait crée étant donné que l'autre avait brûlé. Désormais j'étais sûr que les personnes ayant mis le feu au bâtiment n'étaient autre que ces deux personnages ayant enlevés Eren. 

Je réussis à m'en sortir pour faire descendre Eren du cheval. Je le repris donc par la taille. Puis je me dirigeais vers le QG, ou plus précisément vers ma chambre.
Dans les couloirs on m'accosta pour voir si j'avais récupéré Eren, évidement ils le virent tout de suite en arrivant.
Tous parlèrent en même temps pour me poser des questions, si j'en savais plus sur ce qui s'était passé. Mais aussi ce qui s'était passé avec Eren.
Un imbécile me demanda s'il était mort, tout le monde se retourna vers Jean.
- Quoi ? Demanda t-il, avec une tête innocente.
Personne ne préféra lui répondre.
J'énonçais juste qu'Eren devait se reposer. Cela me permit de reprendre la direction de ma chambre tout en raffermissant ma prise sur l'homme dans mes bras.

Dans la chambre je posais Eren sur le lit et lui enlevais ses vêtements salis de sang. Il se retrouva en caleçon. Je remontais la couverture jusqu'à son menton. Je fermais la porte à clé et vérifiais la fenêtre avant de fermer les rideaux.
Je me déshabillais et lançais mes affaires sur ma chaise de bureau. Tout était sale, mais j'étais trop fatigué. Je m'allongeais à côté du gamin.
Cependant je me mis assez loin de lui, je ne voulais pas le toucher pour le moment. Je ne voulais pas lui faire mal.
Il suait, beaucoup. Allait-il vraiment guérir ?...