⚠️EN REECRITURE⚠️ Ereri/Riren : L'étoile de l'espoir dans le ciel froid

Chapitre 10

Notre exercice consistait à découper la nuque des titans en bois, mobile avec l'aide de personnes qui tiraient sur des cordes.

Je débutais l'entrainement. J'accrochais mes grappins aux arbres les plus proches et en me propulsant grâce au gaz contenu dans les bonbonnes.
L'air me fouetta le visage et je fis un looping, les armes aux poings je me projetais dans la forêt. Je vis un titan en bois se dresser sur mon chemin, je l'esquivais agilement pour ensuite faire un demi tour sur moi-même et foncer droit sur lui.
Je mis mes épées en positions et d'un coup sec je tranchais la zone rose qui représentait la nuque du titan.

Je repris ma direction initiale avec de la vitesse. Je vis au loin deux autres pantins, je pris de la hauteur et fondis sur eux telle une flèche.
J'eus les deux en tournant sur moi-même. 

Je me raccrochais aux arbres, et regardais autour de moi les autres se battre. Christa s'en sortait mais Ymir lui venait en aide malgré ce qu'elle pouvait penser.
Je vis Sasha, Connie et Jean regroupés. Ils agissaient en équipe pour réussir l'entrainement. 

Annie solitaire progressait drôlement bien. Mikasa la surpassait tout de même. Armin s'efforçait d'évoluer. Je ne voyais pas les autres.  

Je continuais donc d'avancer, tout en contrôlant la dose de gaz que j'utilisais. Cela faisait également partit de notre exercice. Pourtant j'avais envie d'expérimenter parfois sans me soucier de mon carburent. 

Je m'expulsais dans les airs pour effectuer un double looping.
Je me sentais tellement libre !
Des ailes avaient certainement poussé dans mon dos.
Un sourire se peigna sur mon visage. J'aurais pu parier pouvoir les toucher, j'imaginais les douces plumes. La sensation était bien là.
Après tout je pouvais me transformer en titan alors pourquoi pas en oiseau ? Un titan oiseau. Je serais une nouvelle forme de titan. Un titan ailé. 

Je poursuivis mon activité pendant longtemps, puis en fin d'après midi la pluie commença à tomber.
On nous demanda de descendre et de rentrer car notre journée d'entrainement était terminé, mais ceux qui voulaient continuer pouvait le faire sans accompagnement cependant. 

Je demeurais donc seul à poursuivre sous une pluie désormais battante.
Bordel j'ai oublié ma cape. Quel con je fais.

Malgré l'averse je pu profitais de l'absence des autres pour améliorer mes techniques d'esquives et de déplacements.
J'accomplis une propulsion dans le ciel tellement plus haute que les fois précédentes. Je dépassais les énormes arbres je voyais la vaste forêt.
Le vent et la pluie me griffaient le visage. Cela me prouvait que j'étais vivant.
Je mis mes lames comme j'avais vu Livaï le faire puis j'essayais de tourner sur moi-même. Mais ce fut un échec. 

J'étais à court de gaz, je chutais. J'accrochais mes grappins à deux arbres de chaque côtés de moi et je glissais sur le sol, sur mes fesses.
Derrière moi j'entendis un cheval hennir. Je me retournais mais on mit un vêtement sur moi.

- Aller lève toi tu vas attraper la crève. Me fit une voix dure.

Je révélais la tête et découvris Livaï à cheval avec la capuche de sa cape rabattue sur sa tête, je me levais mis ma cape qu'il m'avait balancer à la gueule et la remonté également sur la tête.

J'étais censé lui faire la tête...
Je tournais les talons et partis pour rentrer au château. J'étais conscient d'avoir une réaction d'idiot, mais je m'en foutais un peu.
Quand il me héla :
- Oì je suis venu te chercher, alors monte sur le cheval.
- Je serais rentré tout seul. Je sais rentrer tout seul. Marmonnais-je. 

J'espérais qu'il ne m'avait pas vu en train d'essayer sa technique.
ça serait gênant. En plus je l'ai raté..
Il trotta à côté de moi puis me dépassa et se mit au milieu de mon chemin.
- Monte dernière moi Eren.
Il me tendit sa main.

Je soupirais en ignorant sa main comme un capricieux. Je lui manquais de respect, ce n'était pas une bonne chose.
Je m'accrochais au bout de la selle et m'y hissais facilement.
Je dû néanmoins me coller à Livaï car la selle était trop petite pour deux personne. J'agrippais mes mains à l'arrière du morceau de cuir.

- Tu vas tomber en te tenant comme ça. Fit-il.
Je ne résistais pas trop. Je passais mes bras autour de sa taille, puis je m'y attachais fermement. Il partit au galop et je dû baisser la tête pour ne pas que ma capuche s'enlève.

Armin avait encre eut raison, il pleuvait, et pas qu'un peu.
L'averse était tellement forte que le sol en était devenu boueux.
En un si peu de temps ? ça craint.

Enfin arrivé à l'écurie, Livaï tira sur les rênes et le cheval se stoppa.
Je sautais du dos de la monture pour ouvrir la porte du box.
Livaï descendit à son tour et fit rentrer son destrier.
Il enleva la selle, et la bride et partit dans une salle spécial où le matériel pour les chevaux était rangé.
En attendant je brossais la robuste monture de Livaï, le box avait été nettoyée. La paille était toute propre, l'odeur de foin me monta aux narines et cela me rappela des souvenirs de ma maison. J'eus un élan de nostalgie. Pour me faire penser à autre chose je brossais le garrot, puis les flans de l'équidé. 

J'eus fini de pansé la belle bête quand Livaï fut revenu.
- Je rentre... Déclarais-je.
Il me plaqua contre le mur et me dissuada :
- Si tu sors tu risque de t'envoler tellement la pluie et les vents sont rudes.
- Mais non. Soufflais-je en le repoussant pour passer.
- Pourquoi tu m'évite gamin ?

Et je me retrouvais dos au mur, ses mains étaient de chaque côté de ma tête. La différence de taille se remarqua beaucoup à ce moment là, je devais faire environ une tête de plus que lui.

- Tu as honte de se qui s'est passé hier soir ?
Je ne dis rien.
- Si c'est pour ça tu peux oublier, faire comme si il ne s'était rien passé et je ne viendrais plus jamais te voir.
Je fronçais les sourcils, et d'une voix plus grave je dis :
- Tu n'es pas sérieux quand même.
Il ne me répondit pas, mais au vu de sa tête, il l'était. 

Je le pris par les épaules pour inverser les rôles, il fut dos au mur. Je mis mes mains exactement où les siennes s'étaient retrouvées plus tôt.
- Jamais je ne pourrais t'oublier, ou essayer de le faire. Je ne regrette pas ce que nous avons fait.

D'un mouvement tellement rapide que je n'eus pas le temps de voir, il m'enlaça et m'obligea à m'asseoir sur la paille avec lui. 

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J'avais envie de poster la suite alors voilà ! >< 

Du coup la suite arrivera tout de même demain, et je ne pourrais poster le chapitre 12 que mardi car j'ai des épreuves au Lycée et je dois réviser. Voili voilou !

Je vous fait des gros bisous et vous souhaite une bonne continuation ! c: