Anna Gordon

185 18 14
                                    

Je m'éveille, dans le lit d'hier et je me sens seule. Je décide de sortir de la chambre et de trouver Calum. 

J'ouvre doucement la porte, ne sachant pas quelle heure il est, et me dirige vers celle de Calum. Il ne s'y trouve pas alors je vais au salon. Calum est allongé sur le canapé et regarde la télévision. 

"Bien dormi, demande-t-il. 

- Oui. Je peux te poser quelques questions?

- Oui, si tu en as envie."

Je souris faiblement tandis qu'il s'assit sur le canapé pour me faire une place. J'allai m'asseoir près de lui et il passa un bras sur mes épaules. Je me blottis contre son torse et appuya ma tête contre son épaule. Calum posa son menton sur le dessus de ma tête. 

"D'abord, dis-je, est-ce que tu couches toujours avec la fille?

- Il y a un certain moment que je n'ai rien fait avec elle mais avant, oui. 

- Est-ce que tu as envie d'elle, demandais-je, peu certaine que je n'aie envie d'entendre la réponse.

- Oui mais l'envie est moins forte qu'avant. J'ai beaucoup plus envie de toi q.ue d'elle

- Sois sérieux.

- Oui, j'ai toujours envie d'elle, dit-il dans un rire. 

- Elle te plaît?

- Pas particulièrement, dit-il en hochant les épaules. 

- Est-ce que... tu... 

- Si c'est toujours à propos d'elle, je vais croire que tu es jalouse. 

- Non, je... 

- Ne sois pas gênée, dit doucement Calum. 

- Est-ce que je te plaît?

- Oui. 

- Est-ce que... tu as envie, je soupirai. Est-ce que... 

- Tu veux savoir si j'ai envie de toi, demanda Calum. 

- Oui, enfin non. Ne te moques pas de moi s'il te plaît... 

- Qu'est-ce que tu as?

- Je suis vierge, murmurais-je."

Calum ne répondit pas. À vrai dire, j'angoissais un peu. Il devait sûrement me juger. Il se disait que je n'étais qu'une conne. Il me rejettera. 

"Oublie, ce n'est pas important."

Je sentis des lèvres dans mon cou. 

"Je trouve, que c'est adorable, dit Calum en embrassant mon cou. 

- Arrêtes de te moquer de moi. 

- Non, je ne me moques pas! Si tu tiens vraiment à savoir ce que je pense, je vais te le dire. Je pense que j'ai beaucoup de respect pour toi. Tu attends la bonne personne et c'est respectable."

Il posa une fois de plus ses lèvres dans mon cou. J'adorais la sensations de ses lèvres sur ma peau. Des millions de frissons me parcourent à chaque fois que ses lèvres se pressent sur ma peau. 

"Tu pourrais remédier à la situation, murmurais-je pour moi-même. 

- Qu'est-ce que tu as dit?

- Rien. 

- Je t'ai entendu murmurer. 

- Ce n'est pas important. 

- Oui ce l'est. Anna parle moi. 

He's not that darkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant