Journal d'Inès, 17&18mars

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Journal d'Inès, mardi 17 mars 2015

Je me réveille de nouveau avec "California" ce qui me fais sourire. Je fais un câlin à Crok et à Pixel et me lève en baîllant. J'enfile un sweet vert cette fois, je suis très originale en fringues... Le même jean et les mêmes baskets, la même tresse, comme d'habitude quoi... Je lis de nouveau les inscriptions sur la boîte de céréales que je commence à connaître par coeur, repère les gens que je reconnais dans le bus, Sac-à-main rouge, Trop-maquillée et Mec-Transpirant sont à nouveau là. J'adore donner des surnoms aux gens, ça m'amuses... J'ouvre le portail, les locaux, et le téléphonne sonne. Je décroche et parle d'une voix encore endormie.

- Refuge Los Angeles, bonsoin, euh bonjour, dis-je.

- Euh oui, c'est Jack Johnson, je suis venu avec mon pote chercher quatre chiens et un chat hier, mais le problème c'est qu'on comprend pas trop ce qu'on doit faire en faites...

- Sérieusement? laissais-je échappé.

- Euh... Oui... Vous pourriez envoyer quelqu'un nous aidez, parce qu'en faite, ils sont en train de tout casser (J'entends un bruit de verre qui se brise) Merde, Simba, mon assiette!

J'éloigne le téléphone pour rire sans me faire entendre.

- Oui, je termine à midi, vous pourriez juste me donnez votre adresse?

Je prends un papier et note ce qu'il me cite.

- A toute à l'heure, dit-il.

- Essayer juste que tout le monde reste en vie le temps que j'arrive, rétorquais-je en raccrochant.

Je nourris tout le monde, et quand un collègue arrive, range mes affaires et pars à l'adresse donner. Sauf que je n'ai pas de GPS, juste une vieille carte routière. Les gens klaxonnent alors que j'essaye de trouver mon chemin, je me trouve cinq fois de routes avant d'arriver à la bonne adresse. C'est une grande villa, je trouve l'interphonne et sonne.

- C'est pour les animaux du refuge, déclarais-je.

Le portail s'ouvrit et j'entra, ça me changeait de mon appartement en tout cas. Quand d'un coup, je tomba à terre, j'avais manqué à Polochon... Il me léchait le visage, j'arriva à le repousser, et à m'enfuir en voyant les trois autres courir vers moi. J'arriva devant la porte qui s'ouvrit à la volée et se referma sous le nez des chiens-fous. Le blond était mort de rire.

- Je pense que ces chiens m'aiment bien, soupirais-je.

J'observa l'endroit d'un oeil, canapé déchiquté, verre cassé, sol remplis de traces de pattes.

- En faites, y'a jamais eu autant de bazar ici, du coup on nettoye par partie, expliqua-t-il, visiblement génê.

Je fis un petit sourir en coin, et vut la gamelle remplie de céréales.

- Déjà, donnez-leurs des croquettes, sa fera moins de dégats, expliquais-je.

- C'est pas bête! s'exclama-t-il.

On est pas dans la merde...

Après une heure, tout était au clair, il fallait des paniers, une litière et des croquettes pour s'en occuper, des ballades et des jouets pour les occuper. Oui oui, une heure pour ça.

- Bon, bonne chance, soupirais-je.

- Attends, je sens qu'on va pas tout de suite bien y arriver, expliqua-t-il en me tendant un bout de papier avec son numéro de portable.

Je ris légérement en prenant le papier avant de sortir et de re-galérer avec ma carte.

Une fois rentrée, je m'installa devant mon PC et traîna un peu sur les réseux sociaux, je souris en voyant un photo instagram de Jack and Jack avec les cinq animaux, et les verres cassés. Ainsi qu'un statut Twitter de Jack Johnson "Un conseil, ne donnez pas de céréales à vos chiens, à ce qui paraît c'est pas une bonne idée, je viens de l'apprendre..." Quand ma porte s'ouvrit brutalement.

Les c'zines squatteuses - MagconOù les histoires vivent. Découvrez maintenant