-Elle me devait des explications-
Une fois mon sprint vers la salle de bains fini , je réfléchis aux questions que je devais lui poser . Et lui commençai.
" Taylor ! Qu'est ce que cette bouteille pleine de sang ? D'où la sors-tu ? À qui ce sang appartient ? Pourquoi possèdes-tu cette bouteille ?
Réponds-moi non de dieu ! M'exclamais-je"En avais-je trop posé à lq fois?
Je posai mon oreille contre la porte essayant d'entendre si elle pleurait encore. Mais rien, même pas une légère respiration. Rien!Puis, j'entendis un bruit sourd et ressourdissant . Etait-elle tombée à terre ? S'était-elle evanouie ? Pleine de panique , je décidai de forcer la porte. En y mettant toute ma force. Je donnais coups de pied et coup de poing à m'en faire saigner les mains .
Enfin , la porte céda. Ce n'était pas trop tôt! Je commençai à avoir un mal de chien au poing. Je rentrai dans la pièce et fus choquée de ce que je vis.
C'était... Je ne trouvais même pas les mots pour décrire cette scène atroce.Je me suis précipitée vers elle. Elle était là gisante au sol. Devenu blanche comme un démon revent du monde des mort.Mais qu'avait-elle fait?
À premier vu, je n'avais pas remarqué ce qu'elle tenait en main. J'étais tellement en état de choc ! Et encore s'il y avait un mot plus fort que "choc" il aurait largement mieux décrit ce que je ressentais. Je m'approchais d'elle , caressais son visage et me dirigeais vers ses mains qui étaient dans un piteuse état.
Sa main droite était profondément entaillée de huit centimètres de longueur et peut être trois de profondeur. La vue de cette blessure me donnais la nausée. À son côté, il y avait une lame de rasoir qui avait sûrement servi à sa mutilation.
Sa main gauche elle se refermait sur une bouteille à moitié remplie de sang. Son sang. Mon dieu! Ne vous rendez pas compte de la gravité des fait?Ma soeur se mutilait puis faisait couler son sang dans une bouteille jusqu'à l'évanouissement! Pourquoi faisait-elle cela? Pourquoi , pourquoi pourquoi?!! Faisait-elle des dons de sang à notre insu? Cela m'étonnai fortement. Devenait-elle folle et suicidaire? Pourquoi s'était-elle infligée cela ?
Une fois sorti de mon état de choc je courus vers la salle à manger , pris le téléphone et composai le numéro des urgences. Je leur décrivis la scène , dis ce qui s'était passé, donnai l'adresse et répondis à toutes leurs questions.
J'espérai de tout coeur qu'elle respirait encore et que son coeur continuait de battre. J'attendis devant la porte de la maison comptant secondes et minutes et pleurant me sentant coupable de ne pas avoir pu l'aider. Coupable , pff c'était un belle euphémisme.
Qu'est-ce que les urgences faisaient ? Ils tardaient beaucoup trop. Cela me fis perdre la raison.En attendant leurs venu je décidai d'appeler mon père (Willie Rodriguez) qui fut extrêmement inquiet de la situation , contrairement à ma mère (Tiffany Rodriguez) qui elle avait l'air de trouver cela tout à fait normal. -Louche n'est ce pas? -
Pourtant , elle était du genre à s'inquiéter pour une petite blessure qui ne faisait même pas de mal à un nourrisson.Me cachait-elle quelque chose elle aussi ? Oh et puis zute! Trop de questions tuent les questions.
Tout d'un coup , j'eus comme un flash. J'étais dans ma chambre , allongeais sur mon lit essayant de m'endormir.
Mais je n'arrivais pas. Quelque chose n'allait pas ou plutôt m'en empêchait Mais je ne pouvais pas dire quoi. Je ne le savais pas.N'arrivant pas à dormir je me levai et allai faire un tour pour me fatiguais un peu. Quand soudain, j'entendis du bruit en provenance de la chambre de ma soeur. Je me dirigeais alors vers sa direction et y portai l'oreille. J'entendis comme un bruit d'ouverture de fenêtre. Puis une voix d'homme.
Stoooop . Une voix d'homme? Qui cela pouvait-il bien être? Je posai alors mon oeil contre la serrure pour essayer de voir ce qu'il se passait à l'intérieur.Le jeune garçon s'apprêtait à parler:
" -Bonsoir jeune colombe blanche. Alors , tu as ma bouteille? J'ai terriblement faim. J'ai les crocs. Bon jeu de mot n'est pas? Mwahaha. rit-il avec une terrible animosité dans sa voix.
-Eu salut Steeven. -bien bien , le garçon s'appelait donc Steeven- Oui ne t'inquiète pas. Va te servir , il y en a une pleine sur mon bureau , le sang est encore frais. Répondit-elle comme s'il n'y avait rien de plus normal au monde que de posséder une bouteille de sang et le sien en plus de cela.
-Merci jeune colombe blance."
Je ne le connaissais point mais il m'agaçait deja avec ses petits surnoms.
Je le vis se rapprocher d'elle et l'attraper par le coup. Elle suffoquait essayant de respiré , brassant l'air."-Arête. Pleura-elle essayant d'articuler
-Aha tu es très drôle jeune humaine. Tu le sais bien , je suis plus fort que toi. Sais-tu que le sang directement bu d'un humain est mille fois meilleur ? Laisse toi faire . Tout ira bien. Dit-il sur le ton le plus angoissant qui existait. "
Tout ira bien ? Mais , c'était la phrase qu'elle m'avait dite tout à l'heure. Il y avait-il un lien entre le rêve et la réalité? Je ne le savais pas. Du moins pour le moment. Mais je comptais bien le découvrir
Je la vis se faire vider de son sang petit à petit. Je voulais l'aider, mais je ne pouvais pas bouger. Je voulais crier et hurlais. Mais aucun son ne sortit. J'étais comme...paralysée. c'était plus que terrifiant. C'était la définition exacte du mot cauchemar.
Je la vis tomber à terre. Avec exactement le même rictus sur son visage et la même position que son état actuel dans la salle de bains. Était-ce une prophétie?
En tout cas , cela me suffisait à me filer les jetons . Était-ce réel? Ne l'espérons pas.
Je me "réveillai". Quelqu'un me tapait l'épaule. C'était l'ambulancier. -et bien enfin! Vous n'auriez pas pu prendre plus de temps? -
" -Mademoiselle Rodriguez? Vous allez bien ? Me questionna-t-il d'un air faussement inquiet.
-Euh oui oui. Mais bredouillai-je .
Juste encore un peu choquée mais ça va merci.-Pouvez-vous me donner quelques détails?
-Je n'en sais rien, j'ai forcé la porte et je l'ai vue gisante au sol avec cette bouteille en mains . Je ne peux rien vous dire de plus. articulai-je en ravalant les larmes qui me montaient déjà aux yeux.
-Merci ne vous inquiétez pas. Tout ira bien."
Tout ira bien? Qu'avaient-ils tous avec cette phrase? C'était plus qu'intrigant. Je me méfiais de cet ambulancier qui me paraissait suspect.
Je le remerciai et montai dans ma chambre laissant ma soeur entre les bras de ce vulgaire étranger.