Chapitre 6 : surnaturel ?

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-À ce moment là je sus que j'allais devoir trouver une excuse valable pour ne pas irriter la colère de mon père.-

Au moment où je m'apprêtais à frapper contre la porte, je me sentis plus légère qu'à mon habitude.

Je regardais autour de moi, rien n'avait changé. Rien de rien.  Mais tout à coup, je m'élevais à plus d'un mètre du sol. Jusqu'à atteindre la fenêtre de ma chambre. Je savais voler? Mais non, c'était absurde.

Je ne sais pas comment cela pouvait être possible ni même réel.  Était-ce encore le fruit de mon imagination qui frappait ? Non , pas cette fois-ci. C'était bien réel. J'étais dans ma chambre , je pouvais toucher les objets. Ce n'était pas un rêve. C'était réel. RÉEL.

Soudain , j'explosai littéralement. J'en avais marre. Marre de ce qui m'arrivait. Marre de mes hallucinations. Marre d'être pris pour une folle aux yeux de mon père et de ma meilleure amie.

-non rectification,  elle n'était plus digne d'être appelée meilleur amie. Devais-je l'appeler meilleur ennemie? Je suppose que oui.-

Je pleurais à n'en plus finir . Jusqu'à en tomber raide de fatigue sur mon lit. Mais je ne voulais pas m'endormir. Je ne le voulais pas. J'avais peur de faire encore un de ces mauvais rêves qui m'achève littéralement de l'intérieur.

Mes paupières se fermaient , bien que je luttais de tout mon coeur. Non...je ne veux pas! Je vous en supplie. Mais je m'endormis contre mon grès tout en redoutant le rêve que jallais faire.

Mais à ma plus grande surprise, je ne revais pas. Attendez. Je ne revais pas? C'était impossible , vous êtes d'accord? Une personne vivante rêve automatiquement. Je n'étais pas morte. Du moins je l'espérais.

Durant toute ma sieste, je voyais une image noire. C'était assez...étrange. oui oui, très étrange même.

Soudain, j'entendis quelqu'un frapper à la porte. Cela devait être mon père. J'allai donc ouvrir. Mais c'était Sidney. Je lui refermai alors la porte au nez de toutes mes forces  lui hurlant de partir. C'est ce qu'elle fit.

Non mais je rêve! Elle n'avait même pas insisté. Elle ne c'était même pas donnée la peine de  s'excuser. Cela me mit dans une colère noire. Plus noire que le noir lui même.  J'avais besoin de me défouler sur quelque chose. Je devais casser un objet.

Je pris un vase qui traîné et le jeta à pleines mains contre le mur sur le quel il se brisa en une pluie de verres. Tant pis , il n'avait qu'à ne pas être là après tout.

Alors, mon père entra dans ma chambre. Il haussait les sourcils et ouvrait la bouche. Il été ahuris. Comme s'il était choqué que je sois en colère après ce que Sidney m'avait dit.

Il me questionna:

"Mais qu'as-tu enfin? Depuis l'épisode de ce matin rien ne va plus chez toi."

Je ne pris pas la peine de lui répondre. Je me sentais mal. J'avais une atroce envie de vomir. Je courus vers les toilettes et vomis. Je fus prise de sueurs froides. Qu'est ce qui m'arrivait bon sang? J'avais des vertiges. Je me sentais partir.

Non , par pitié. Je ne veux pas retomber et m'évanouir de nouveau.
Qu'avais-je fais pour mériter ça?

Mon père me rejoignit, me leva et me posa sur mon lit. Quelque temps après, il m'apporta une poche de glace qu'il me posa sur mon front. Je ne voulais pas me reposer.

Alors , je pris mon téléphone et voulus regarder quelques vidéos sur le net. Je n'avais même pas vu le temps s'écouler. Il était déjà dix-sept heures.

J'entendis le bruit des clefs retentir dans la serrure de la porte d'entrée. Cela devait être ma mère. Elle aurait dû rentrer directement après mon appel de ce matin. Mais bon , à quoi bon chercher à la comprendre. Ce serait plus difficile que de résoudre un problème de math.

J'attendais l'heure du dîner avec impatience. Je crevais de faim. En attendant je sortis de ma chambre pour aller prendre un bain et me détendre avant le dîner.

L'heure du dîner était proche. Je sentis une bonne odeur qui s'élever depuis la cuisine. C'était mon plat préféré. De la pizza. Miam. D'habitude je l'aurai englouti en un quart de seconde. Mais là , je ne sais pour qu'elle raison je n'avais plus faim. Alors qu'il y a à peine quelques minutes mon ventre devenait un concert. Je ne comprenais pas.

J'avais l'appétit coupé. Comme si qu'une barre me remplissait le ventre. C'était impossible à décrire. Ma mère m'appelait depuis la cuisine :

"-Éléna ! Vien à table le repas est prêt.

-J'arrive maman.

-Tu as vu, je t'ai préparé ton repas préféré. Régale toi bien ma chérie.

-Merci , c'est gentil. Mais je n'ai pas faim. "

Je voyais de l'étonnement sur le visage de ma mère. Elle se retourna vers mon père et dit:

"-Mais qu'a-t-elle donc ? L'éléna que je connais aurait englouti la pizza sans même en laisser une miette.

-Alors la , ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question. Je ne comprends pas non plus. Depuis le départ de Taylor à l'hôpital , rien ne va plus dans sa petite tête . "

Soudain , le téléphone fixe sonna. J'allai décrochais. C'était l'hôpital.

À jamais seule...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant