je te le promets [EN PAUSE]

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Multimédia : Too close

L'amour est une chose incompréhensible. Je ne sais pas si elle sert à rendre heureux ou à faire souffrir... Et bizarrement je ne peux pas m'en passer...

Cette scène m'avait brisé le cœur et l'après-midi, je m'apprêtais à faire quelque chose de regrettable que j'aurais voulu effacer toute ma vie...

J'étais perdue, déboussolée, mais aucun sentiment de colère ne pouvait se dégager de moi. Je n'avais pas parlé à Alaric de la journée, je n'en avais pas la force. Je l'évitais afin de ne pas fondre en larme. Lorsque je rentrais enfin chez moi je regardais mon téléphone il y avait quatre messages d'Alaric :

- Hey, salut ^^

- Pk t m'as évité aujrd'hui

- T la

- Chui dsl si g ft un truc de mal

Je n'avais pas le cœur à lui répondre mais il le fallait. Il fallait que je mette un terme à cette mascarade qui me rendait folle de jours en jours. Je devais quitter Alaric.

Je lui répondais donc :

- Oui dsl

- Pg, cmnt ça va mn amour

- Sv et toi

- Je vais hyper bien pck tu es avc moi

- :$

- ^^ :*

- Alaric...

- Oui ^^

- Jpx te dire un truc

- Oui tout ce que tu voudras

- Chui dsl de te le dire cm ça, mais ta rupture avc Flore est encore trop fraiche dans ma tête

- Non... Ne me dis pas que tu vas faire ça...

- Alaric je t'aime mais je suis dsl, je px pas

- Si t px ! Flore n'a rien à voir dns ça c toi et moi seulement

- Chui dsl mais jpx pas, jvx pas te faire de la peine... Je casse avc toi dsl

- Non ! Pas ça stp

A ce moment je ne répondis pas à Alaric, cela me faisait mal de le voir souffrir autant. On ne se parlait plus, aucuns contacts, aucuns appels, aucuns messages, même pas un bonjour. Tout la journée je le voyais enfouir son visage entre ses bras dès que je détournais les yeux vers lui. Je m'en voulais d'avoir agit comme cela car je l'aimais, mais en même temps je ne pouvais pas me permettre de le voler à la personne avec qui il allait le mieux.

Il se passa un mois et rien ne changea. Il était encore déboussolé par mon action et ma raison. En même temps, même si je ne le montrais pas aux autres, je m'en voulais terriblement et je déprimais tout comme lui.

« La vie est faite de hauts et de bas et il faut faire avec »

C'était les mots d'un de mes amis. Cette citation me réchauffait le cœur chaque fois que j'y pensais mais cette fois si, elle me fit fondre en larme.

Tous les jours je regardais mon téléphone sans arrêt, espérant voir un message d'Alaric. Mais rien ne s'affichait sur mon écran. Et puis un jour, alors que j'étais concentrée par ma musique que j'écoutais, je vis un message, j'étais folle de joie ! Je pesais que c'était Alaric, j'en étais sûre au fond de moi. Je n'osais pas encore le regarder, j'avais peur enfaite, peur qu'il me dise qu'il me haïssait.