16 : pdv d'Alaric

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 Multimédia: Primavera

- ... Laisse moi aller en cours et... Fiche moi la paix. Oublies moi, on... On ne se connaît plus maintenant.

Sur ces mots et me contourna et prit la route du lycée, sans me jeter un regard. Moi, je n'osais rien dire. Elle avait raison, je n'avais fait que la rendre triste et pourrir sa vie depuis que je la connais.

Durant toute la journée, je ne cessais de la regarder. Elle riait avec tout le monde et dès que son regard se posait sur moi, son expression devenait impassible. Je ne pouvais dire si c'était de la rancœur, de la haine, de la tristesse ou autre chose.

**** Ellipse de la journée****

Je dois l'avouer, la voir rire avec tout le monde et qu'elle m'ignore royalement me fait un pincement au cœur.

Enfin le dernier cours! Lorsque nous sortions de l'établissement , je vis une chose qui m'acheva.

Hanna serrait dans ses bras un autre et elle riait aux éclats. Quand elle me vit, son expression se referma immédiatement, elle baissait de nouveau les yeux vers "ce garçon", lui sourit et lui fit un bisou sur la joue avant de le serrer encore une fois dans ses bras.

Je sentais mon cœur se décrocher, ma gorge se serra et mes yeux commencèrent à me brûler.

Lorsqu'elle eut fini, elle lui dit au revoir d'un signe de la main et rigola encore à je ne sais quoi. Je restais debout, là sans dire un mot. Je la regardais simplement.

Maintenant c'est fini! T'as fouarer ton coup! Tu l'as laissé partir pauvre idiot. Elle n'est plus sur toi, tu...

  - Alaric!

je fus réveiller de mes pensées en voyant Teephen devant moi, le regard plein de reproches.

 - Mmmh?... répondis-je simplement.

- Tu compte rester combien de temps à la regarder?

- De quoi tu parles? C'est pas que mais il commence à se faire tard, dis je en regardant mon poignet.

- Alors, commença-t-elle, je parle d'Hanna et tu le sais très bien, ensuite, il n'est que 16h et pour finir, tu n'as pas de montre.

Je m'arrêtai et me tournai pour ma regarder. Elle avait les bras croisés sur sa poitrine et attendait que je réponde en tapant du pied.

- Pourquoi? dis-je simplement.

- Comment ça?

- Pourquoi m'acharner à vouloir la reconquérir après la connerie que j'ai faite? C'est moi, j'ai voulu la rendre jalouse pour savoir si elle m'aimait vraiment! C'est à cause de moi si elle est triste tous les jours! C'est de ma faute si elle pleure! Je suis qu'un idiot tu vois! Depuis qu'elle m'a rayé de sa vie ce matin, elle se porte mieux! Elle... je m'arrêtais un instant pour me calmer et essuyer les larmes qui coulaient le long de mes joues. Je suis stupide mais à un point inimaginable Teephen... Je suis stupide, idiot, tout les mots imaginables pour me rabaisser son valables... Mais, je... Je l'aime... Tu ne peux pas imaginer à quel point... A chaque fois que je la regarde, ma journée s'illumine, chacun de ses rires sont comme une sublime mélodie pour moi... Et... Et chaque fois que je la touche, je ne sais pas... C'est comme si je recevais une décharge électrique, elle fait battre mon cœur de plus en plus fort quand je m'approche d'elle, ma respiration devient saccadée et... Je... Mes pensées ne sont plus claires... Je suis... Je suis fou d'elle! A ce moment, je serai capable de crier à pleins poumons... JE SUIS FOU DE TOI HANNA AMAYA!!!!!

Après avoir dis ces mots, je repris mon souffle et je baissais la tête. Mais je la relevais immédiatement en entendant un reniflement dans mon dos.

- Bon eu... Alaric, on parlera après, me dit Teephen avant de s'éclipser rapidement.

Je prenais une grande inspiration et me retournais. Je la regardais, elle était toujours aussi belle, ses cheveux démontés par le vent, ses yeux légèrement rougis, surement car elle avait du pleurer.

- Hanna je...

- Non, attends, me coupa-t-elle, Je... Euh... J'ai entendu ce que tu as dit... Alaric je.. Je suis désolé...

- Ce n'est pas à toi d'être...

- Tais- toi et laisse moi finir! dit-elle. Alaric, je dois l'avouer tu as totalement raison, tu n'es qu'un idiot. Tu es la seule personne à pouvoir me faire rire et pleurer la minute d'après Tu es sans objection la personne que je déteste le plus...

Je baissais la tête à ses propos.

- Mais, continua-t-elle, tu es aussi la personne que j'aime le plus. Je relevais la tête. Jamais quelqu'un ne m'a fait ressentir ce que je ressens pour toi, même si tu me fais pleurer, tu me rends heureuse à coups surs. Alaric Holfman, je t'aime... Je t'aime à la folie, tu peux pas savoir, il n'y a pas de mots pour décrire ce que je ressens pour toi en ce moment...

Je n'allais pas jouer les cons et laisser ma chance passer encore une fois. Je m'avançais subitement vers elle, je posais mes mains sur ses joues et la regardais comme si je cherchais son accord. Sans attendre une minute de plus, je posais mes lèvres sur les siennes. Un frisson parcouru alors mon corps. Tout se mélangeait dans ma tête, je ne savais plus trop quoi penser en ce moment...

A contre cœur je me détachais d'elle et la regardais de nouveau dans les yeux. Son expression était... Surprise on dira. Sans ajouter un mot, elle accrocha ses mains à ma nuque et m'embrassa de nouveau. Mai cette fois, ce baisé était remplit de remords, de passion, d'amour et de tristesse à la fois. Sans mettre interme à ce baisé magique, je mettais mes mains autour de sa taille pour la rapprocher de mon corps. Après ce qui me semblait être des heures, on se détacha l'un de l'autre à bout de souffle.

Une chose était sure. J'étais fou amoureux d'elle dès la première fois où je l'ai vu



je te le promets [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant