Chapitre 4

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by MollyNight

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Même pas une seconde après, mon corps comprend ce qu'il se passe et je fais la première chose qui me passe par la tête, mon premier instinct.

Je le gifle.

La force de la gifle lui fait tourner la tête et ses lèvres sont arrachées des miennes

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La force de la gifle lui fait tourner la tête et ses lèvres sont arrachées des miennes.

Ma coeur bat à tout rompre; je ne peux pas croire ce que j'ai fais, ce qu'il a fait.

Il m'a embrassé.

Ce petit con m'a embrassé! Après tout ce qu'il m'a fait, comment ose-t-il? Qu'est-ce qui lui donne le droit de penser qu'il peut m'embrasser? Harry Arlington, tu n'est qu'un putain de trou du cul arrogant! Je crie dans ma tête.

Je n'ai aucun doute que mon expression du visage reflète ma rage intérieure.

« Putain, tu fais quoi? » crié-je. Je suis furieuse.

Sa lèvre inférieure souffre d'une coupure mineure, elle est restée entre ma paume et ses dents. Harry prend un moment pour ajuster sa mâchoire. Il se met à glousser, ses yeux verts rencontrent mes yeux marrons.

« Tu aimes te faire prier ma petite Flore? » me taquine-t-il.

« Ne m'appelle pas 'ma petite Flore', c'est un surnom ridicule! »

A ma grande surprise, Harry n'a pas l'air vexé par mon agression. En fait, son sourire s'agrandit. « Florence, tu ne sais pas depuis combien de temps j'attend ce moment. »

Naturellement, ce petit con a le culot de faire un pas en avant, et je pense qu'il va encore m'embrasser. En faisant des bruits de malade mental, je fais un pas de côté et essaye de m'enfuir mais il est plus rapide que moi. Ses bras se placent de chaque côté de moi, j'essaye de le repousser mais nos corps sont de tailles et de forces différentes.

« Ne me force pas à te frapper une nouvelle fois »

« Tu aimes te faire prier? » répond Harry, son arrogance nourrit mon envie de lui donner un coup de genou dans les bijoux de famille pour être sure que la lignée Arlington se finissent avec lui.

Il se penche pour m'embrasser, encore.

Je décide de ne pas l'attaquer dans l'entrejambe. Ce serai bas de moi et je n'ai aucun doutes sur le fait que Keith me ferrait arrêter et interner... ou m'enterrerait vivante. Une des deux.

Je lève ma main pour le gifler mais Harry n'est pas du genre à se faire avoir deux fois. Il sait que je suis sur le point de le frapper donc il m'attrapent les poignets et les plantent de chaque côté de ma tête. Je sens son corps se presser contre le mien, me plaquant d'avantage contre le mur.

Ses lèvres se posent de nouveau sur les miennes mais, cette fois, le baiser est plus frénétique. Ce baiser est si... urgent, anxieux et plein d'émotions. C'est comme si il était effrayé que je m'évapore dans l'air à tout moment.

Il mordille gentiment ma lèvre inférieure et les siennes tracent ma chair pleine. Il essaye d'entrouvrir mes lèvres mais je résiste.

Je ne me débat pas vraiment mais je ne coopère pas, non plus. Je mentirai si je disais qu'il n'est pas doué, si le mouvement de ses lèvres ne faisait pas germer quelque chose de primitif au plus profond de moi.

Bien sur qu'il serait doué... C'est Harry Arlington, Keith Arlington a probablement engagé un expert du baiser pour apprendre à ce fils de pute à embrasser.

Avec cette pensée, je tourne la tête et cela l'interrompt. « Eloigne toi de moi, espèce de monstre »

Il me regarde avec un regard rempli de plaisir pur et carnassier. « Florence, » grogne-t-il « Grandis et oublis le. Il n'est rien. Il ne te méritait pas et ne méritera jamais une fille comme toi. »

Je fais la moue. « Je ne sais pas à quel jeu tu joues mais tu as ruiné ma vie une fois, je ne vais pas te laisser me briser une seconde fois. »

« Florence! » crie-t-il. Mon nom résonne dans le parking.

Je veux lever les yeux au ciel. Harry Arlington... tu n'as pas changé du tout Tu es toujours ce gosse pourri-gâté qui faisait des caprices quand il n'avait pas ce qu'il voulait. Heureusement pour moi, je ne fais plus parti de ton monde, je ne suis plus ton amie; je n'ai pas à supporter tes sauts d'humeurs et obéir à tout tes désirs.

Je ne sais pas si c'est la lumière ou si il est très en colère mais ses yeux vert s'assombrissent, d'irritation je suppose.

Je peux sentir son souffle chaud sur mon visage. Il sent la menthe poivrée.

Aucun de nous dis quelque chose pendant un petit moment, on est resté plantés là à se fixer. Je me demande ce que penseraient les gens qui pourraient nous voir dans cette position... Je suis la première à parler « Enlève tes sales pattes de moi, Arlington »

Je regarde sa mâchoire se serrer mais il le fait. Ses mains libèrent les miennes mais il ne me donne pas plus d'espace. Il continu à me fixer avec ce regard si intense.

« Je suis désolé d'avoir été celui qui l'a poignardé dans le dos pour t'avertir de sa véritable nature », il se penche et me fait un rapide bisou sur la joue. « Je m'attend à ce que tu me pardonnes, j'ai fais ça avec de bonnes intentions. Je voulais seulement m'assurer de ton bien être. Tu es mon ami—»

« Si tu essayes de me convaincre que tu as détruis mon monde parce que j'étais ton amie, ne gâche pas ta salive et tais toi. Tu m'a traité comme une moins que rien pendant la seconde, le fin de la troisième et les vacances d'été. Je sais que tu n'es pas mieux que Zayn avec ton esprit plein de préjugés et élitiste. »

« En quoi suis-je plein de préjugés? » crie-t-il « Tu étais ma meilleure amie depuis mes 5 ans! Je ne suis pas plein de préjugés, si je l'étais, je ne serai jamais devenu ton ami et passé une bonne partie de mon enfance à t'adorer! »

« Tu dis tellement de conneries » Je le repousse et commence à marcher dans le parking, rempli de voitures de toutes sortes.

« Tu préfères donc passer ta vie à aimer un homme qui ne te méritait pas plutôt que de connaitre la vérité? » demande-t-il. Il me suis et on marche ensemble.

Mes lèvres se resserrent et j'évite la question. « Je ne sais pas à quel jeu tu crois jouer mais tu as gagné. Tu es le meilleur, Harry Arlington, tu es génial et je suis nulle » dis-je sarcastiquement.

Je l'entend souffler et je sais qu'il va m'arrêter, j'évite sa main alors qu'il essaye de m'attraper.

Il ricane « Je ne me rappelais pas que tu étais si exaspérante, les écoles de Caroline du nord doivent en être la raison. »

« Tu as raison, je ne l'étais pas avant » siffle-je en le regardant. « Quitter LA et être transférée ont été les meilleures choses qui ne me soient jamais arrivées. Maintenant, je suis heureuse. Je ne peux même pas imaginer ce que je serais devenue si j'étais restée. Je suis plus heureuse que jamais. »

« Tu mens »

« Non, je ne mens pas. » Je dis la vérité, je suis plus heureuse en Caroline du nord que je l'étais à LA.

A LA, tout était faux. J'étais fausse, je jouais un rôle pour plaire à tout le monde. Je me détestais. Juste parce que j'étais entourée de gamins riches avec des sourires forcés et qui se bourrés la gueule tous les week-ends, ne voulais pas dire j'étais heureuse et que j'avais réussi ma vie.

Ce qui me rend heureuse c'est d'être moi même. Je faisais ce que les gens de LA attendaient de moi. Après mon déménagement, j'ai fais ce dont j'avais envie.

Fin du chapitre.



Elites (18+) - Version française de l'histoire de MollyNightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant