Chapitre n°4

1.8K 116 30
                                    

Ashley étire ses bras en un soupir de bien-être

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Ashley étire ses bras en un soupir de bien-être. Ses muscles sont bien détendus après sa douche chaude matinale. Son corps enveloppé dans une serviette, elle fit glisser ses prunelles autour de son loft en duplex. La porte de la salle de bain se referma derrière la propriétaire des lieux. La cuisine lui fit face alors que le salon-salle à manger apparut à sa gauche. À côté de la porte d'entrée, l'escalier mené à une chambre d'amis. En dessous de cette dernière, la chambre d'Ashley gardait de son intimité derrière un épais rideau rose pâle.

Ashley se dirigea vers celui-ci. Elle le tire entièrement afin de le maintenir ouvert. L'enseignante affichait un sourire enjoué, ravie de bientôt retrouver ses élèves. Elle ouvrit sa penderie afin d'en sortir sa tenue du jour. Elle étale les vêtements sur son matelas, une moue sur le visage. Elle doit se décider. Dans sa réflexion, mademoiselle Heartilly égare son regard vers l'extérieur, par la fenêtre au-dessus de sa tête de lit. Elle perd peu à peu le fil de ses pensées. Quelque chose attire son attention. L'horloge de la ville n'était pas comme d'habitude. Les aiguilles avaient bougé, indiquant 7 h 48. Elle s'est remise en marche. Cependant, l'enseignante eut à peine le temps de faire ce constat que son corps se raidit. Il était bientôt 8 h 00 et elle n'était toujours pas prête à entamer sa journée.

Ashley empoigna les premiers vêtements qui se présentent à elle. Elle les enfile rapidement, donne un coup de brosse à sa longue chevelure blonde et empoigne son sac à main. Elle sortit de son foyer tel une ombre. Elle accéléra le pas sans faire trop attention au centre-ville qui s'anime. La voiture à l'effigie de la police nationale effectue une ronde sur les routes. Ashley salue maladroitement Jonathan qu'elle croise en traversant le passage piéton. Au détour d'une rue, elle baisse les yeux en reconnaissant l'allure hautaine de Madame Myuh. Un peu plus loin, elle vit la jeune femme aux longs cheveux blancs mettre en place le panneau d'ouverture du « Raijin Diner ». Cette dernière adresse un sourire radieux à l'enseignante.

- Salut Ashley !

- Désolé Mialy. Je ne prendrai pas de café ce matin. Je suis affreusement en retard !

La dénommée Mialy regarde son amie s'en aller aussi rapidement qu'elle était venue. Elle secoue sa tête de droite à gauche en levant ses épaules d'un air indifférent. Après tout, Ashley était toujours comme ça. Elle se retourne pour rentrer dans le restaurant. Derrière son comptoir, elle ajuste les plis de son tablier blanc. La serveuse se tourne vers la machine à café. Telle une automate, elle effectue ses gestes d'un geste habiles et experts. Elle place la commande sur son plateau avant de l'apporter à la table de Nashi.

- Voilà votre déjeuner.

- Je vous remercie.

Mialy donne le dos à sa cliente qui affiche un visage sans émotion et sourire. Elle la laisse se perdre dans ses pensées. Elles étaient toutes tournées vers ce petit garçon, ce petit être à qui elle a donné la vie.

Ce dernier termine de préparer son sac pour l'école. Il y dépose la boîte de son déjeuner lorsque la porte de sa chambre s'ouvrit brusquement. Il ne fut pas surpris de reconnaître son père sur le pas de la porte, son livre sur « Fairy Tail » entre les mains. Son visage est dur et déterminé. August fronça les sourcils d'un air interrogateur. Comme pour répondre à ses questions intérieures, Zeki ouvrit le livre à la fin où certaines pages ont été déchirées.

- Il manque des pages à ce livre. Dis-moi où elles sont.

- C'est un très vieux livre. Et il est abîmé. En quoi ça te dérange ? demande-t-il d'un ton indifférent en levant les épaules.

- Ça me dérange parce que tu me prends pour un méchant mage noir. Et ça me blesse, August. Je suis ton père. Déclare-t-il déçu de la réaction de son fils.

- C'est faux, et tu le sais.

- Alors, c'est ça... Tu parles de la femme que tu as ramenée ici ? Je n'aime pas l'influence qu'elle et ce livre ont sur toi. Heureusement, les deux problèmes sont résolus. Dit-il sûr de lui, il poursuit après avoir remarqué le regard baissé de son fils, comme s'il a été pris sur le fait d'avoir fait une grosse bêtise. Quoi encore ?

La malédiction de FairyTailOù les histoires vivent. Découvrez maintenant