Chapitre 5

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Dire que les deux ennemis étaient énervés été un euphémisme.
Hermione sortit de la pièce à grand pas suivie de Draco.
Sans s'être consultés, ils décidèrent de rendre visite au directeur qu'ils aimaient tant! Draco profita de leur dite 'promenade' nocturne pour scruter discrètement la lionne. 

Si jamais quelqu'un, une fois de plus, passait par là, il pourrait penser que les deux ennemis de toujours n'étaient pas si ennemis que cela. Les deux étudiants se promenant en pijamas dans les couloirs avec un air un peu groggy. 
Une fois arrivé devant la statue...ils se rendirent compte que ni l'un, ni l'autre ne possédait le mot de passe du bureau.

-Tu le fais exprès ou quoi Granger? Tu m'entraîne jusqu'ici en pleine nuit et tu veux me faire croire que j'me les suis gelés pour rien? Tu te fous d'moi? Balança le jeune garçon qui commençait à frissonner.
-Excuse moi mais, je n'avait pas réfléchit sur le coup, j'étais énervée! Et puis c'est pas de ma faute si tu te balade à moitié poil, non mais, oh!

Ils restèrent ainsi un petit moment. Ils étaient interdis et ni l'un ni l'autre ne voulu briser le contact visuel établit. Après quelques minutes, qui paraissaient des heures, Draco posa ses mains, gelées, autour de la nuque de la lionne. Hermione ne comprit pas mais ne bougea pas, tétanisée.  -Tu fous quoi Malefoy? Dis la jeune fille mis énervée, mis apeurée. 

-Bah j'me réchauffe Granger, ça se voit pas? Repris Draco, sur un ton neutre.
-Tu m'as prise pour qui? Pose tes mains ailleurs que sur ma nuque, idiot! Rugit Hermione.
-C'est une proposition? Répondit Draco avec un sourire amusé. Il se baissa lentement de manière bestiale. Lui caressa la cuisse et empoigna son mollet. Il tira dessus entrainant la chute de la lionne. Hermione tomba lourdement sur son postérieur les yeux ronds. 

-Et voilà, on est quitte. Alors Granger, t'as pas assez d'argent pour t'acheter une chambre que tu reste dormir par terre? Lança le blond sur un ton à la fois amusé et plein de défi.
Hermione leva les yeux au ciel, se redressa et suivit Draco et murmura des choses qu'il fallait mieux ne pas entendre.

Une fois revenue dans leur dortoir, ils décidèrent qui dormirait dans le lit et qui dormirait dans le canapé. Ce fut Draco qui, avec se qu'il appelé  '' galanterie'' et ''modestie'', laissa le canapé à Hermione. 

Elle se surpris, un sourire naissant au bout des lèvres, à penser à la personne qui lui était interdite. Elle soupira et après un long moment de réflexion, elle murmura: Peut être n'est-il pas si cruel au fond...

Si c'était ce à quoi elle pensait, elle serait surprise et profondément déçue de savoir ce qui allait l'attendre, heureusement qu'elle était nulle en divination.
Avait-elle eu raison de baisser sa garde? Elle ne le savait pas. 

À cet instant elle entendit un bruit sourd, puis plus rien. Elle se redressa vivement du canapé avec sa baguette en main, prête à se défendre. Des réflexes de guerre sûrement. La porte du dortoir fut poussée. Cette dernière couina pendant quelques seconde puis plus rien. C'est alors qu'une silhouette d'homme franchit le pas de la porte. 

-Tu es là, Granger? Et moi qui pensait que les gens de ta condition dormais à même le sol. Te voir sur un canapé si noble me désole...Répondit une voix d'homme assurée et amusée. Une voix que la brune ne connaissait que trop bien.
-Qu'est ce que tu fous là? Lança-t-elle sèchement. 
-Je suis venu voir si Draco ne t'avais pas tué pendant ton sommeil.  Se moqua le serpentard, toujours dans l'ombre.
-Et si ça avait été le cas? Répondit la jeune fille avec un regard noir vers l'italien.
-Eh bien, j'aurais aidé mon meilleur ami à cacher ton misérable corps. Il rit et Hermione cru à un rêve jusqu'à ce qu'elle entende un cri dans le couloir. 

-Qu'est-ce que... Comment es-tu entré? Hurla Hermione, paniquée comprenant la situation. 

-La porte était ouverte, je l'ai simplement poussée. Avoua Blaise Zabini d'un air calme et posé.

-Je n'ai pas le temps pour ton cynisme! Rugit Hermione, on ne peut pas passer sans connaitre le mot de passe... A moins que... 

Drago, sortie en trompe de son dortoir, jeta un regard noir à la jeune fille qui l'avait réveillé.

-Avec qui tu parles bordel? T'es obligé d'hurler, t'as vu l'heure?!

-C'est toi qui as donné le mot de passe à Zabini? 

-Quoi? Non! Et qu'est ce que Blaise à avoir avec tout ce tintamarre ?

- Oh et bien, demandons-lui alors!! Cracha haineusement Hermione. 

Mais quand ils se retournèrent vers la porte, il n'y avait personne. Ils n'entendirent qu'une voix agonisant. Et ils virent sur le sol, un couteau ensanglanté.

-À l'aide! Murmura une petite voix sur le palier.
C'était impossible, on avait poignardé le tableau de la jeune femme à l'épaule dénudée. Laissant ainsi accès à n'importe qui dans la chambre des préfets. Plus personne n'était en sécurité. Hermione se pencha pour rammaser l'arme du crime. Un poignard avec gravé la marque des ténèbres sur sa lame. 

Dramione, tout simplement. (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant