Dramione, tout simplement. (En Réécriture)

chapitre 18

(NDA en commentaire)

Elle sentait son sang palpiter dans ses veines. Toujours ces mauvais rêves influencé par son subconscient qui l'empêche de dormir correctement. C'est devenu récurrent ces dernier temps.
Elle ouvrit les yeux brusquement, se releva dans un bruit sec. Mais elle fut vite projeté comme un balancier vers l'arrière.
Elle avait oublié durant l'espace de quelques heures les chaînes enchantées​.
''Pour vous protégez, Miss.'' Avaient-ils dit.  Mais Hermione n'était pas dupe. La protection dans une cage dorée ? Elle s'en fichait pas mal! Non, c'était d'elle qu'ils se protégeaient. Elle avait lu la peur dans leurs yeux... Et ce sentiment était jouissif : les faire souffrir c'était ce qui comptait! Ils allaient payer ou elle ne s'appellait pas Hermione Granger.

Drago Malefoy allait, chaque jour, voir celle qui était autrefois son amante.
Il lui apporter de quoi subsister, enfin c'est ce qu'ils faisaient penser à Potter et à sa bande.
En réalité il subtilisait des ingrédients dans la réserve afin de préparer l'antidote pour Hermione. Il glissait ainsi, dans les repas de la belle, les potions qu'il préparait la veille en priant pour que l'une d'entre elle soit efficace.
Mais aucune ne semblaient marcher, elle étais condamnée.
-Je te laisserai pas tomber Granger, je t'en fais la promesse ! Murmura le garçon à l'adresse de celle qui le prenait pour son geôlier.
Nombre de fois elle lui avait craché au visage des paroles durs sans qu'il n'eusse réagi. Mais cette fois-ci​, ce fut différent.
-Pourquoi faire tout ça Malefoy ? Pourquoi tu t'obstine à sauver l'impensable qui plus est ta pire ennemie. Ne vois donc tu pas que tu cours à ta perte ? Je te croyais plus malin que cela.
Le jeune homme ne trouva rien à lui répondre​, après tout elle l'avait oublié. Ne devrait il pas en faire de même ? Ne voyait elle pas qu'il l'aimait?
-T'es un idiot doublé d'un lâche Malefoy... Mais je ne sais pourquoi, quand tu es auprès de moi, mon cœur s'emballe. La haine devient tellement forte que je pourrais prendre tes lèvres jusqu'à les empoisonner. Avoua t-elle d'une seule traite.

Le jeune homme tressaillit, ne venait elle pas de dire qu'elle avait encore des sentiments pour lui? Il laissa tomber maladroitement le flacon vide qui contenait plus tôt la potion. Il se pencha pour ramasser les debrits, sous le regard scrutateur d'Hermione Granger.
Jamais il n'eut aussi froid dans cette aile du château.
Drago se leva et sorti de la pièce à grand pas sans se soucier de celle qui lui faisait se sentir ainsi. Il avait besoin de se rafraîchir et de réfléchir...
La brune en profita pour ramasser un débris de verre bien pointu qu'elle garderai sur elle, au cas où elle jugerai bon de se défendre, quel idiot ce Malefoy pensa t-elle, les joues empourprées.

Quand le jeune homme revint la voir dans la soirée, il s'approcha doucement d'une Hermione endormie. Enfin, c'est ce qu'il pensait. Il commença à lui parler longuement, il aimait lui parler quand elle dormait, c'était comme si il n'y avait à nouveau qu'eux deux. Mais Hermione avait les yeux grands ouverts cette fois-ci. Ils se tournaient mutuellement le dos.
Et il eut un blanc. Le jeune homme s'apprêtait à dire quelque chose quand la brune s'empressa de lui planter le fameux bout de verre entre les deux omoplates​. Drago laissa échapper de sa bouche une coulée de sang et ses mains lâchèrent automatiquement sa baguette. Hermione s'empressa de la prendre, défit les liens magiques laissant Drago gisant de douleur. La douleur physique n'était rien comparé au déchirement que fit son cœur à ce moment. Elle le regarda se vider de son sang.

Son sang palpita dans ses veines. Il ressenti la pression dans ses bras, sur ses tempes. Il a le crâne qui va exploser d'ici peu. Comment a-t-il pu en arriver là ? Sa vie est une perpétuelle remise en question, en espérant obtenir sa rédemption. Il avait fait des choix pas facile, toujours à écouter sa tête plutôt que son coeur. Il regrette. Il n'avait jamais laisser parler ses sentiments, le déni à toujours été présent.
Il sentait son sang qui palpitait dans ses veines. Ça lui prends la tête toute cette pression. Les bras lourd et les tempes qui claquent​ contre son crâne.
Est-ce que c'était sa destiné d'en arriver là ? Ne sachant plus trop où il en était, le présent est complètement flou, il n'arrive pas à regarder devant lui. Il avait eu peur. Elle n'aurait sûrement pas compris de quoi. Mais c'est la première fois que  qu'il aimait une personne sans se contrôler. Il avait l'impression que c'était spirituel, que son âme l'attirait​ plus que celle de n'importe qui. Il était comme à l'écart de la bonne réalité. Il était​ comme drogué.
-Je regrette si tu savais. Murmura-t-il avant de sombrer.

C'est à cet instant qu'Hermione redevient alors Hermione. Elle n'était plus possédée par le pouvoir des Malefoy, elle était libre de nouveau. Elle resta perplexe face à la scène. Un morceau de verre tranchant couvert de sang dans ses mains et... Son amant gisant sur le sol. Elle s'agenouilla aussitôt, ignorant les débris qui pénétrèrent ses genoux. Drago. Son Drago. Allongé au sol, par sa faute. Mais pourquoi ?
Tout lui revient en mémoire, sa chute, tout ce que le jeune homme avait fait pour elle. Son agression. Ses amis blessés et les dires de Dumbledore.
Mais une chose la perturba un instant.
Le directeur n'avait il pas dit que le lien serai brisé si quelqu'un... Donnait sa vie?

Elle tira sa manche et observa son bras. Les veines noirs avaient complètement disparu. C'est alors qu'elle compris. Elle se jeta sur le corps inanimé qui lui faisait face.
-Drago, non, pas toi. Je t'en pris pas toi. Je ne veux plus vivre sans toi. Je ne Peux plus. Drago, s'il te plaît reste avec moi.
Les larmes coulées avec abondance sur son visage. Elle ne voyait plus rien. Et dans un effort qui lui demanda le plus de courage. Elle pris son pou.
Et chercha, chercha. Et...
Elle fut prise de spasmophilie en réalisant que, l'inconcevable était arrivé.
Le beau blond qu'elle avait aimé pendant toutes ces années venaient de s'éteindre devant ses yeux, par sa main.
C'était le prix.