Chapitre Trente. - Emma

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Chapitre Trente. - Emma

Louis est sorti. Je ne sais même pas où il a pu aller. Il me laisse seule dans cette environnement totalement inconnu. Il s'est excusé mais je ne comprends pas pourquoi. Il n'avait pas à le faire. Je suis à peu près sûr qu'il me cache un truc. Je pense à des choses assez horribles, comme le fait qu'il sait où sont Liam, Niall, Harry et Zayn. Il est avec Ricardo et James. Il sait beaucoup de choses. J'aimerais trop être dans sa tête pour savoir ce qu'il en est, ce qu'il pense.
Environ une heure après être parti, Louis revient.

- On part. L'hôtel est réglé. La voiture est dehors. Fais tes valises.

Il est froid. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé durant l'heure où il a disparu. Je m'approche pour l'embrasser mais il se dirige vers nos sacs pour ranger ses affaires. Je croise les bras et attend comme une conne qu'il me remarque.
Il lève la tête de sa valise et le regarde, avec un regard voilé et humide.

- Emma. Range tes affaires. On a deux minutes avant que la femme de ménage nous foutent dehors.

Après un hochement de tête, je range mes affaires. Un fois fini, nous sortons rejoindre la voiture de location de Louis. Il range les valises dans la voiture avant de monter sur le siège conducteur. Il me regarde avec insistance.

- Tu as quoi Emma ?

- Oh bah rien. Tu te casses juste pendant une heure sans rien dire alors tu vois.

- Putain Emma ! Arrête de me chercher !

- Tu faisais quoi pendant une heure ?!

- Ça ne te regarde pas.

Je me tais. Il a raison, cela ne le regarde pas... Mais je veux savoir.

- Louis...Tu disparais et après, même pas bisous ni merde ni rien... Ça m'inquiète tu sais... Dis-je avec douceur.

Il me fixe avec un regarde moqueur.

- T'inquiète. Tu vas retrouver ton frère. C'est tout ce que j'ai à dire. Tu as fini avec tes questions ?

- Euh... Oui...

Il démarre et nous emmène je ne sais où.
J'ai l'impression qu'on est redevenu comme avant: des inconnus. Des ennemis. Je n'arrive plus à me sentir à l'aise avec lui. J'ai l'impression qu'il ne m'aime plus... mais m'a t'il un jour aimé ?
Ses doigts sont crispés sur le volant. Ses phalanges sont blanches tellement il sert le volant. J'ai limite peur de parler, ou même de respirer, tellement il me fais flipper.
Ses lèvres pincées me troublent. D'habitude, ses lèvres me font fantasmés mais là...

- Louis... Je peux savoir en quoi tu es énervé s'il te plaît ?

- Pour rien.

Je regarde par la portière, le paysage qui défile. Mes yeux sont rempli de larmes qui roulent doucement sur mes joues.
La voiture bifurque sur une aire.

- Je vais pisser. Dit il en claquant la porte.

J'attends sagement qu'il revienne.
Dès son retour, il me regarde fixement avant de prendre la parole.

- J'ai besoin d'un dérivatif, alors baise-moi.

Ces mots sont crus, et je ne les aime pas. Je ne veux pas être un jouet, un objet qu'il utilise comme il le veux.
Il attrape le bas de mon pull et me le retire. Je le regarde. Son regard est fuyant, il m'inquiète.
Rapidement, nous sommes nus. On est sur une aire où tout le monde peut nous voir. En temps normal, j'aurais aimé, et surtout voulu, qu'il me fasse toutes ses choses font il en a le secret. Mais pas là. Il est bizarre. Je me laisse faire, comme si j'étais un jouet, mais je ne fais rien.

- Arrête de stresser. Tu es déjà étroite, mais là, c'est pire.

Le ton dur me fait grimacer. Il est en colère, ça se voit. Je dois tenter de me calmer, sinon je vais encore en prendre plein la tête.

Ses lèvres chaudes viennent sur les miennes afin de m'embrasser avec fougue.
Il entre délicatement un doigt puis deux en moi et commence à faire des vas et vient. Il me caresse les seins durement, me faisant mal. Une marque rouge apparaît, signe de douleur. Il attrape une capote, qu'il sort de la boîte à gant de la voiture, et l'enfile sur son engin et me pénètre. Je fais tous les bruits possibles et inimaginables, car Louis est rapide et violent là. Très violent. Tellement qu'il m'arrache un cri de douleur. Il se vide en un rien de temps. Je n'arrive même pas à jouir.
Il retire le préservatif, essoufflé. Je le regarde, attendant une réaction.

J'ai vécu ça comme un viol. Il m'a fait tellement mal. Sur mes seins. À l'intérieur de moi.
Des larmes salées roulent le long de mes joues, il n'y fait pas de cas. Il redémarre la voiture, et se dirige sur l'autoroute en grognant un «merci» à peine audible.

Que ce passe-t-il Louis ?

No Control |l.t| TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant