Je me baladais dans les rues de Paris. Le soleil n'était pas encore levé. Les quelques magasins étaient encore fermés. J'étais seul.
Lorsque j'arrivais à destination le ciel commençait à s'éclaircir. Je passais facilement l'étape des gardes puis escaladais aisément l'un des deux clochers et regardais le levé du soleil. C'était encore plus beau du haut de Notre Dame de Paris. Je me perdis dans mes pensées pendant un long moment. Lorsque j'en émergeais, le soleil devait être levé depuis une bonne heure. Je jetais un coup d'oeil en bas et m'aperçu qu'il y avait bien plus de gardes sur la place que lorsque j'étais arrivé. Ce n'en serait que plus amusant...
Je me dirigeais vers l'arrière de l'église qui était un niveau plus bas que les tours. Je descendis prudemment et discrètement en m'aidant le plus possible des zones d'ombres. C'est tellement enivrant de duper les gardes! Je crois que je ne pourrais jamais me lasser de cette sensation. Lorsque je marchais à nouveau dans les rues, je sentais que la tension habituelle était de plus en plus oppressante.
Alors que je n'étais qu'à quelques rues de ma demeure, je la vit pour la première fois. Ses cheveux était blancs comme la neige et ses yeux... Je fut coupé dans mon "analyse" car quelqu'un m'interpella.-Eh! Vous là bas! Vous êtes en état d'arrestation ! , me cria le garde.
Aussitôt, les personnes présentes se dispersèrent pour former un cercle autour de nous.Je regardais à l'endroit où elle se tenait un instant plus tôt. Elle avait disparue. Je reportais mon attention sur le garde.
- Ah oui? Et pour quel raison?
- Pour le meutre de Messire De Taralo.A peine sa phrase prononcée je recevais un coup sur la tête et perdit conscience. Mais juste avant de perdre connaissance j'eu deux pensées : je n'ai pas été très malin pour le coup et qui est -elle ?
Quand je me réveillais , je compris immédiatement où j'étais : en prison. Laquelle? Bonne question. Ma cellule comportait plusieurs "lits". Mais j'étais seul. Je repensais à la fille sur la place. Ne l'ai je pas déjà vu? Je pense que ses cheveux m'auraient marqués si je l'ai déjà rencontrée.
-pssst!
Je jetais un coup d'oeil à travers les barreaux et la personne que je vis était celle que je m'attendais le moins à voir ici.
- Salut, me dit elle avec un demi sourire.
- Salut... Tu n'étais pas sur la place quand je me suis fait arrêté?
- Moi c'est Blanche ! Et toi?
- Erwan, répondis je troublé par le fait qu'elle esquive ma question. Quel heure est il?Elle n'eu pas le temps de répondre un garde arriva et nous ordonna de nous taire. Avec un semblant de docilité je retournais sur le matelas à partir du quel je pouvais voir la cellule où se trouvait Blanche. Blanche, ce nom est tellement... déstabilisant. Et familier. Comme si un seul nom pouvait résumer toute une vie. D'ailleurs, elle aussi me fixait depuis sa cellule. Ses yeux verts me fixaient avec une telle intensité que mal à l'aise, je changeais de lit et m'endormis sans réponse à mes questions.
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L'assassin de Paris {Ne Sera Probablement Jamais Fini}
AdventureNous sommes à Paris en 1789. Ils s'aiment à en mourir.