Chapitre 15 : Get me out of here

171 12 2
                                    

{Harry}

- QU'EST CE QU'ELLE FOUT LÀ ? Criais-je plus en colère que jamais.

- Putain Harry ta gueule ! Me fit Louis. Je vais t'expliquer si tu me laisses le temps.

- M'expliquer quoi ? Que Amanda ne t'a pas suffit ? Que t'as voulu passé à une autre ?

- Harry t'es vraiment ridicule putain ! Tu l'as vu ? Est-ce qu'au moins t'as prit la peine de te demander pourquoi elle est dans cet état ? Non ? Bah oui bien sûr que non, tu étais occupé de l'imaginer sur moi, son corps nu contre le miens, fusionnant en se donnant un plaisir inouï, mais que je suis con, tu n'as même pas remarqué dans quel état elle est.

Je serrais mes poings tellement fort, que j'avais l'impression de me broyer les os.

- Arrête de jouer le con putain ! Dis-je en rogne.

- Elle est totalement frigorifiée, dans une tenue qui n'est pas adéquat avec l'heure qu'il est et le temps qu'il fait, elle a le crâne en sang et n'a pas dormis de la nuit, elle sort tout juste d'un commissariat qui était je ne sais où, et tout ce que tu trouves à me dire c'est que je veux la baiser ! Reveille-toi ! Dit-il en partant vers le salon.

Putain ! Putain ! Merde fait chier, j'étais pas avec elle, je ne sais rien d'elle, et pourtant je m'y suis tellement attachée, pourquoi j'étais pas là ? La colère m'envahit et j'ai eu envie de tout détruire. Mes poings venaient cognaient ma tête et mes pieds frappaient dans tout ce qui avait aux alentours, je ne me contrôlaient plus.

________

{Gala}

- Désolé, tu lui as rappelé quelqu'un... Je vais te chercher de quoi te changer à l'étage bouge pas. Dit Louis en me souriant.

Il partit à l'étage et j'entendis du bruit dans la cuisine, un bruit bizarre, sans prendre le temps de réfléchir j'accourus vers le son étrange et vit le jeune homme hors de lui.

Ces poings cognaient les murs, les meubles, il ne se contrôlait plus.

Ces poings vinrent à sa tête, se cognant de plus belle.

Je ne pus rester indifférente face à ce spectacle qui se déroulait sous mes yeux.

Je courus vers l'homme qui se faisait du mal, il était dos à moi et j'essayais tant bien que mal de lui enlever ses poings qui le frappaient au visage.

- Hey ! hey ! stop ! Criais-je. Doucement, putain calme-toi !

Je n'arrivais pas à le contrôlait, je continuais à tirer ces bras pour ne plus qu'il se blesse.

- S'il te plaît ! Ça va aller, arrête ! S'il te plaît, peu importe ce qu'il se passe tout va bien, ça va s'arranger, respire. Dis-je doucement me débattant pour qu'il stop.

Des larmes ruisselaient le long de ces joues. À bout, il arrêta, et me laissa contrôler ces bras à l'aide de mes mains.

Il était toujours debout, dos à moi, la tête maintenant baissé, je fis glissait ces bras le long de son corps et, à la suite de ça, enroulais les miens autours de lui, posant ma tête sur son dos lui disant :

- Ça va aller, tout ira bien, s'il te plait calme toi, ça va s'arranger, laisse partir la haine, la colère et la frustration, respire, tu ne mérites pas ça.

Et pendant de longues minutes, aucun bruit, aucun mouvement, c'était comme si le monde c'était arrêté, plus rien.

Qu'on m'apporte de l'affection était un lointain souvenir avant cette nuit, que j'en donne aux personnes qui semblent en souffrance est normal pour moi, un monstre souffre aussi après tout, je n'ai pas eu de grandes aides pendant mon mal-être, aussi petit soit-il, mais je sais exactement ce que j'aurais voulu qu'on fasse pour moi à des moments aussi dur que ce qu'il venait de lui arrivé, je ne sais pas pourquoi il était comme ça mais une crise comme celle-là est si dure à gérer seul.

SAVE MEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant