The attack & The place

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~Édité~

Chapitre trois

Carrisa

"Réveille-toi, Carrisa." dit ma mère en ouvrant les rideaux et les rayons de soleil m'aveuglèrent immédiatement. Je gémis comme je tirai l'oreiller sur mon visage. "Tu vas être en retard."

Je soupirai en regardant l'horloge. Se lever à huit heures du matin un samedi était la pire chose pour moi, surtout quand mon sommeil semblait être 'l'anneau' et moi Gollum. Je souhaitais vraiment ne pas avoir à aller à ce stupide concours.

"Ouais, je sais." Je jetai un regard vers ma mère dont l'oreille avait pratiquement été plâtré au téléphone alors qu'elle parlait avec papa à propos de taxes impayées. Je m'habillai rapidement, mangeai un bol de céréales et me dirigeai vers la voiture.

Ma mère soupira d'épuisement alors qu'elle me reconduisait. "Carrisa, il va falloir que tu commences à te lever plus tôt," se plaignit-elle.

"Je sais, désolée."

"Non, Carrisa. Je suis sérieuse." Elle me regarda furtivement en élevant la voix. "Tu dis ; oui, oui. Mais tu ne le fais jamais." Sa prise sur le volant se serra. Je savais à quel point elle détestait conduire avec le trafique fou de Brendmon. C'était le seul moment où l'on pouvait vraiment parler puisque c'était là où l'on passait la plupart de notre temps ensemble. À chaque fois que nous arrivons à la maison nous ne faisons qu'oublier complètement l'existence de l'autre, ce qui n'était pas nécessairement une mauvaise chose puisque ma mère avait une personnalité très sensible. Mais elle, étant ma mère, je suppose qu'il y avait quelque chose de mal avec moi.

Je voulais me plaindre à elle, comment je ne voulais pas aller au concours annuel de tartes de Brendmon. Mais à la voir toute tendue, je ne pensais pas que c'était une bonne idée. Ni que ça me tentait de me renseigner sur le sujet. Son téléphone sonna à nouveau, je tendis la main pour le prendre et y répondis.

Mes lèvres formèrent une ligne mince, "Salut papa." dis-je sèchement.

"Hey, Carrisa. Comment vas-tu ?" demanda-t-il.

"Je vais bien, tu veux parler à maman ?" dis-je, anxieuse. Je lui passai le combiné avant même que ma mère ne le demande.

"Quoi ?" demanda-t-elle, sèchement, la conversation menant rapidement aux factures en attente et aux cartes de crédit sur utilisées. Je pris rapidement mes écouteurs pour essayer de bloquer tous leurs mots en montant le volume de my playlist Spotify au plus fort.

Malheureusement pour moi, la route fut plutôt courte. Brendmon était un ranch, cela prit quinze minutes pour se rendre. À l'extérieur, tous les amies de ma mère attendaient. Je signai et remercia silencieusement ma mère pour la balade, mais elle ne m'entendit probablement pas puisqu'elle était encore sur le téléphone.

"Carrisa," Mme Ellens m'accueillit avec un sourire et je souris timidement. "Comme c'est bon de te voir !" dit-elle, alors que le parc principal, à part le bureau du maire, était rempli d'hommes plaçant les étals et les femmes discutaient avec leurs tartes dans les mains. "Où est ta mère  ?" Sa personnalité névrosée pointa droit sur la question. Elle semblait inquiète, mais parvînt à garder le sourire.

Katherine, Mme Ellens, regarda aux alentours pour un quelconque signe de la présence de ma mère. Ses cheveux auburns ressortaient grâce à sa peau de porcelaine très blanche. Je baissai les yeux vers ses habits, elle portait une jupe fleurie et de très larges boucles d'oreille d'émeraudes.

Je soupirai mentalement, je ne voulais pas être ici. Je regardai l'habit de Mme Ellens, puis la mienne. J'avais l'air tout aussi ridicule que Mme Ellens parce que je portais également une robe fleurie et des ballerines noirs polies que ma mère avait trouvé dans la maison. Il était trop tôt pour porter quelque chose comme ça. Il était huit heure du matin, pour la bonté de dieu, j'aurais dû encore être dans mon pyjama dans mon lit.

The cutie & The boxer {version française}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant