The cutie & The boxer {version française}

The confessions & The current state

Chapitre onze

Carrisa

"Carrisa ?" il demanda en fronçant les sourcils, choqué de ma présence.

Alors que les lumières de la rue frappèrent Jason, je pouvais décerner des contusions et du sang. Sa lèvre inférieure saignait, il y avait un énorme bleu sur sa joue gauche et au milieu de ses sourcils il y avait une cicatrice récente. Effrayée par son état actuel je pris un immense pas en arrière. Il regarda en arrière de lui, nerveux et mal à l'aise.

"Qu'est-ce que tu fais ici ?" demanda-t-il, sur la défensive mais tout de même soucieux. Je supposai qu'il pouvait distinguer la récente trace de larmes fraîches qui avaient coulé le long de mon visage et de mon cou. Je ne fis que le regarder, complètement silencieuse, me demandant si Jason était dangereux ou pas.

"Je vais bien," dis-je en essuyant les larmes et en essayant d'avoir l'air un peu plus présentable. "J'ai seulement pris le mauvais autobus et flippé," mentis-je et il ne fit qu'hocher la tête, ne croyant pas mon histoire pour une seconde.

"Et c'est ce qui t'a fait pleurer ?" Mon visage fut submergé d'embarras, je savais que mon visage était rouge écarlate. De tous les gens dans le monde, il fallait que ce soit Jason qui me voit dans cet état de vulnérabilité.

"Allez, je vais te reconduire."

Il commença à m'en aller, je fronçai les sourcils, complètement intriguée par ses mots.

"Attends," je l'arrêtai, "ne me détestes-tu pas ?"

Il se retourna vers moi, surpris par mes mots, "Je ne te déteste pas."

Je fronçai les sourcils, "Alors, pourquoi ?" commençais-je, "C'est tout ce qui se passe dans mon cerveau quand je suis avec toi. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ! Pourquoi continus-tu de me torturer ? Pourquoi est-ce que tu t'en prends à moi ? Pourquoi veux-tu m'humilier ? Je ne t'ai jamais rien fait ! Je ne te regarde même pas ! Cependant tu me traites de salope ! Tu me malmènes et me tourmentes ! Tu es cruel et méchant ! Pourquoi es-tu un tel salaud avec moi ? Comme, comment peux-tu être aussi méchant avec quelqu'un qui ne t'as jamais rien fait ? Malgré tout tu me dis dans cette voix comme si je sur-réagissais ! Laisses-moi te dire ceci ; si ce n'est pas de la haine, alors je ne sais pas ce que c'est."

Il ne répondit pas, tout ce qu'il dit fut ; "Embarques avant que je ne le regrette."

"Non," dis-je, me sentant plus brave.

Jason soupira, "Je perd ma patience là. Laisses-moi résumer ça pour toi," Il s'approcha de moi, "tu es dans une ville très dangereuse, pas de sac à main, pas de téléphone et le prochain autobus est dans deux heures. As-tu quelqu'un d'autre qui peut te reconduire chez toi avant que tu te fasses poignardée ? Je crois que je serais intelligent et j'accepterais l'offre. Je suis ta seule sortie."

"Excuses-toi."

Il plia son front en me regardant, choqué. "Embarques sur la moto avant que je te fasses monter."

"Excuses-toi !" criais-je et c'était tout ce que ça lui prit pour me soulever, m'attraper par la taille et me jeter par-dessus son épaule. J'hurlai et essayai de me libérer, mais il était un mâle. Dans un total de cinq secondes, nous marchions vers sa moto. Il m'assit sur le siège et je restai silencieuse, embarrassée et mon visage était probablement rouge écarlate. Je devais admettre que je ne le fis que parce que je voulais quitter ce voisinage effrayant. Il embarqua sur sa bécane, une paire de gants rouges everlast pendant sur ses épaules. Il les plaça dans un sac et les enveloppa en quelque part où ça ne dérangerait pas. En m'assoyant, j'étais hésitante d'enrouler mes bras autours de son torse mais aussitôt qu'il démarra l'engin, je me tins fermement inconsciemment contre lui. Il puait la sueur et ce n'était pas vraiment génial.