Chapitre 2

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2º La rencontre

Une lumière me tire de mon sommeil. Le matin? Déjà? J'entrouvre mes paupières alourdies, ce que je vois me stupéfie.

Une toute petite personne virevoltait autour de moi. Elle pourrait tenir dans ma petite main. Dans son dos luise de longues ailes dorées, qui frétille énergiquement. Ses cheveux blonds sont ramenés en un chignon épais. Elle tourne autour de moi, sa tenue verte fendant l'air. Cette petite fée se pose sur une épaule recouverte d'un tissu vert.

Je détournais le regard de la petite créature, pour le déposer sur le visage de l'inconnu debout devant moi. Il était grand. Ses cheveux bruns en bataille encadrait son visage, illuminé d'un sourire enfantin. Il m'observait attentivement. Ses yeux verts gris me détaillent d'haut en bas.

Intimidée par sa carrure je lui demande:

"Qui êtes vous?
- Peter Pan, pour vous servir, très chère."

Il dit cela en faisant une brève courbette suivie d'un petit clin d'œil. Je ne su que dire. Le Peter Pan? Celui de mes histoires d'enfants, que je contais à mon petit frère pour qu'il s'endorme et rêve de ce pays imaginaire. Ce Pan la?

Soudain, un petit cri se dit qu'il entendre. Thomas c'est réveiller. Il cria de joie, en sautillant autour du garçon.

" Peter Pan! C'est Peter Pan! Et dit tu nous emmène avec toi s'il te plait, il le supplia en tirant sur sa manche.

- C'et ce que je suis venu faire, alors suivez-moi."

Il rit d'un rire cristallin. Septique, je lui demande simplement:
" Vous suivre où?

-A Neverland, un pays où l'on ne grandit jamais, un pays où l'on a aucune responsabilité.

- Et pouvez vous me dire où c'est exactement.

Il me répond avec un sourire en coin:
"Deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin."

C'était peut-être la solution à notre misère, une opportunité qui ne se présentait pas deux fois. Enter dans un monde libre. Nous n'aurions plus à vivre dans la rue. La petite fée assise tranquillement sur son épaule semblait ravi devant mon dilemme. Sous son regard accusateur,  je pris rapidement ma décision.

"Nous n'avons plus rien a perdre. Alors comment y va-t-on à Neverland?

- En volant, bien sûr! Grâce à la poussière de fée."

Il avait déclarer ça comme si c'était la chose la plus banale au monde. Je lui jette un regard confus. Son sourire s'élargit sur son visage fin. Comme pour répondre à mon étonnement, il attrape la petite créature par les ailes et la secoue au-dessus de mon petit frère.

Celui-ci ferme les yeux,comme pour se concentrer, et s'élève petit à petit dans l'air. Paniquée et inquiète, j'essaye de le faire redescendre, en sautant, en balançant les bras en l'air, en vain. Soudain, un souffle chaud m'effleure le cou, ce qui me fit frissonner.

"Tu n'y croyais pas, mais maintenant tu ne peux que y croire!" Il me murmure à l'oreille.

J'avale difficilement ma salive et demande: " Croire en quoi? En vous? En Neverland?
-Je te répond, si tu arrête de me vouvoyer Princesse!"

Il souris sarcastiquement. J'allais lui répondre sèchement lorsque je suis interrompu par un cri de joie, venant de Thomas, qui virevoltait et fendait dans l'air.

" Alors tu me suis?"

Il me tend la main. Après un petit moment de réflexion je la pris. Il me saupoudre de poussière de fée, et il hurle victorieusement:

" C'est parti!! "

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