Peter m'attendait derrière le nuage blanc qui virait au rose à cause du coucher de soleil. Ma colère laissait place à de la tristesse. Et j'éclate en sanglots. Il me prend dans ses bras, son corps irradie une douce chaleur. Il me caresse les cheveux et me murmure à l'oreille qu'on le retrouvera, qu'il s'en voulait terriblement de l'avoir entraîner dans tout cela. Mais je n'y croyais plus, je n'écouterai plus.
La fatigue me submerge. La douceur de ce nuage rosé m'enveloppe. Épuisée, je m'écroule. Je me sens bercée, comme si quelqu'un me portait mais le mouvement n'est pas le même lorsque l'on marche, ce bercement est presque linéaire. Il m'apaise. Puis, tout devient noir.
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J'entrouvre mes yeux, mais les referment aussitôt, à cause de la vive lumière qui tenaille mes pupilles. Je me trouve dans une pièce baignée de lumière. Je suis emmitouflée dans une épaisse et confortable couette blanche. Ma tête ancrée, dans l'oreille moelleux refuse de bouger.
Je parvient à entrouvrir les yeux. Tout est flou mais petit à petit tout se clarifie. Je distingue des murs en bois, comme si mon lit était sculpté dans un arbre; ce qui, par ailleurs, me semble absurde. Puis, cinq ombres se détachent du bois. Elles ne sont pas bien grandes, et se tiennent droite. Petit à petit, le contours flous se clarifient; mes yeux balayent les cinq silhouette.
La première est enfaite un tout petit garçon, les cheveux d'un noir profond, les yeux assortis. Il me regardait d'un air intrigué, un sourire joueur dansant sur ses lèvres. Il serrait fort dans ses bras un petit ourson brun en peluche. A côté de lui, se tenait droit un autre enfant qui devait avoir 8 ans. Celui la était le parfait contraire du tout petit. Il était un peu plus grand, ses yeux bleus en amande me fixaient intensément, les sourcils froncés.
A côté de lui, deux garçons parfaitement identique se tiennent assis, les jambes croisées. Ceux-là doivent avoir 12 ans. Des cheveux châtains en bataille encadrent leur visage. Ils ont des grands yeux marrons. Ils sourient sarcastiquement, on dirait qu'ils se moquent de moi.
Le dernier doit être le plus grand de tous, il semble avoir mon âge. Ses cheveux roux flamboyant sont semblables à des flammes dansantes dans le vent. Sa peau clair est parsemée de tâches de rousseur. Et ses yeux sont d'un vert pressant.
J'ai toujours craint les roux. Les enfants de mon quartier disaient qu'ils étaient fourbes et qu'ils étaient les fils du diable. Je n'y croyais pas vraiment mais je m'en méfiait par pure précaution. (Note: En réalité je n'ai rien contre les roux ;) )
Le rouquin sourit, ce qui dévoilent ses dents blanches, qui forment un parfait contraste avec ses lèvres rouges.
Soudain, je remarque une sixième silhouette. Un visage familier parmi tant de visages d'étrangers. Pan.
Ses bras sont croisés sur son torse. Ses manches repliées jusqu'aux coudes. Il ne reste presque plus de trace de blessures sur sa peau bronzée. Il paraît en bonne santé mais ne souris pas pour autant, son regarde brumeux semble vagabonder des ses pensées.
Tout d'un coup, le petit brun cours vers moi et saute sur mon lit. Il me sourit d'un sourire joyeux. Soudain, il me serre dans ses petits bras. Et murmure tout bas:
" Toi j't'aime déjà!"
Je ne sais pas comment réagir. Alors je répond à son étreinte. Lorsqu'il se redresse, je remarque le regard attendri des jumeaux.
Peter se racle la gorge et s'exclame:
" Bienvenue chez toi! -- Veux tu bien me suivre pour que l'on te fasse visiter ta nouvelle demeure."
Avant même que je puisse répondre le cadet se met à sauter sur le lit comme une furie et hurle à tue-tête:
" OH OUI!! OH OUI!!"
Il me tire de mon nid douillet. Je remarque que je ne porte plus les même haillons que je portais en arrivant. Je suis dorénavant dans un simple petit haut assez long pour me couvrir jusqu'à mi-cuisses et un short court caché derrière mon haut.
Le froid me traverse aussi violemment qu'une gifle. J'entoure mon corps de mes bras. Hésitante, je pose la main sur la poignet en fer froid et ouvre la porte pour suivre le petit brun qui cour déjà dans les méandres des couloirs sculptés dans le bois.
Je suis prête à découvrir mon nouveau monde. Ma nouvelle vie.
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Salut vraiment desolée pour le retard mais je n'avais plus d'inspiration.
Pour me rattraper je vous ai écrit un chapitre plus long que d'habitude.
J'espère qu'il vous plaira!!!
Merci d'avoir lu
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Neverland
Fantasy" Suis-moi. - Mais où? - A Neverland, un pays où l'on ne grandit jamais, un pays où l'on a aucune responsabilité. - C'est où? -Deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin." ~~~ Londres 1910, une orpheline et son petit frère sont recueilli...
