Neverland

Chapitre 8

Une table bien garnie trône au milieu de la salle; du poulet, toutes sortes de viandes, des garnitures a n'en plus finir. L'eau à la bouche, je m'approche de ce festin. Et je prend conscience de la présence des garçons.

Ils sourient tous. Enfin presque tous. L'enfant au cheveux blond comme les blés, me fixe ses sourcils foncés froncés, sans la moindre once de sourire sur son visage pâle. Mais qu'est qu'il a lui?

Peter Pan me tire un chais pour me permettre de m'asseoir, je lui souris et hoche de la tête pour le remercier, il répond par le sourire le plus éblouissant que je n'ai jamais vu.

Il me fait penser à lui.
Mon petit frère adoré, avec son regard enfantin.

Je soupire, respire un bon coup et fait tout pour ne pas perdre la face devant mes hôtes.

Les jumeaux se chamaillent, Paul s'endort quasiment dans son assiette, le roux soutient un sourire enfantin et joueur son visage. Mais le petit blondinet ne cherche même pas à affiché un air joyeux sur le sien, par. Par contre il ne me quitte pas des yeux analysant tout mes mouvements. Un. A. Un.

Ce qu'il me stresse celui la. Bon mieux vaut l'oublier et le mettre dans un coin de ma tête.

Le dîner se déroula simplement dans une ambiance détendue. Et je crois que c'est le plus copieux et délicieux repas que je n'ai jamais mangé. Bon je me suis un peu laisser aller. Après une ou deux chopes de bière je n'ai plus compter. Donc pour vous dire que je ne marchait pas très très droit voyez vous.

Par conséquent, Peter Pan du me conduire jusqu'à ma chambre. Au milieu d'un couloir, je sens mes jambes flageoler sous mon poids. Et je m'effondre comme une masse.
Ma tête me lance, une main. Ah non deux mains ou peut-être quatre qui sais ça doit être super pratique, se tendent vers moi. Je ne sais pas la quelle attraper on dirait qu'elles danse une valse lente. Je glousse bêtement, en faisant jouer mes mains, en les faisant danser elles aussi une valse.

J'entends quelqu'un souffler et je me sens soulevée dans les airs. Ma crise d'hystérie se calme peu à peu. Et je me laisse bercer par les pas lent et rassurants de Peter, et me laisse transporter loin dans un monde de rêves.

Mais avant de tomber dans les bras de Morphée, je sens une main me caresser la tête et jouer avec mes cheveux châtains. Une main douce, puis un doux parfum de cannelle m'enveloppe.

Après le noir complet.
~~~

Un fin rayon de lumière transperce les rideaux clairs et fins. J'entrouvre les yeux, les cligne pour m'adapter à cette nouvelle source de lumière. Un souffle chaud effleure mon épaule dénudée, à cause d'un t-shirt trop grand qui glisse sur celle-ci.

Je veux me retourner mais une forme solide me cloue dans cette position. Je baisse le regard sur ma taille et y vois un bras bronzé et musclé. J'essaye de gigoter pour échapper à cette étreinte. Mais le bras se resserre encore plus et me précipite contre un torse de béton.

"Où crois tu aller comme ça toi?!"

Oh mon Dieu cette voix.

Elle est plus rauque que d'habitude et je la reconnais comme étant celle de Peter.

Je me retourne doucement et me btrouve nez à nez avec des yeux vert gris tempêtueux. Des petits crépitement jouent dans ceux-ci.

Il me sourit, son fameux sourire en coin. Et de sa voix matinale me demande:

" Alors princesse bien dormi ?-- mais quelle question comment peut-on mal dormir lorsqu'on est à mes côté n'est ce pas princesse ?"

Mais quel arrogant.
" Écoute j'ai plutôt bien dormi mais un souffle qui ne sentait pas la rose m'a un peu gêné. Tu n'avais pas remarqué? "

Satisfaite je lui tourne le dos pour profiter de mes derniers moments de sommeil, mais une voix, toujours cette voix reviens à la charge et me murmure d'un souffle dans l'oreille.

" Je sais que tu as aimé dormir près de moi."

Il rit d'un rire léger et replonge sa tête dans mon cou.
Moi je me questionne.

Pourquoi ses mots ne sonnent pas si faux que ça?

~~~

Hey vraiment vraiment desolée de ne pas avoir updater avant, je n'ai même pas d'excuses valables donc voila j'espère que ça vous a plu.

XOXO
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