Chapitre 2/ évasion

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C'est avec patience que j'entendis la nuit, j'avais tout un plan de prévu, mais il fallait que ça soit la nuit pour que je puisse le réaliser.
Maxime, mon ami le gardien, était de garde aujourd'hui et il va m'aider en distrayant le garde du côté nord. C'est bien simple, il y a le côté nord pas beaucoup surveillé, car il y a des barbelés et de la forêt, cependant le côté sud est très surveillé, car c'est l'entré des camions de détenus et de tous les visiteurs.
Ah, et voilà l'instinction des lumières, à notre prison sous "haute surveillance", c'est magnifique, tout les lumières en partant d'environ ma cellule jusqu'aux fond, s'éteignent progressivement. Vu que ça fait environ 1 ans que je n'ai pas vu le monde extérieur, une simple suite de lumière qui s'éteignent sufie pour que je sois émerveillée. Finit les poèmes, je me mets à l'œuvre.
Quand il fit complétement noir, je passa une perche en métal auquel j'avais accroché ma clef passe partout que j'avais d'avant que je me fus enfermée.Je ne vous dis pas où je l'ai mise pour que ça passe la fouille!
Et voilà, je débarra la porte de ma cellule, mais là au lieu de marcher tout tranquillement, je détacha la clef du baton et partis en courant vers la porte nord, mais là, il y a un garde. Je me cache et attend que Maxime fasse son boulot, il apparait soudain et commence à parler au garde. Aller, Maxime, plus vite, plus vite, les gardes de nuit vont bientôt sortir!
Quelques instants plus tard, ils partirent tous les deux vers la salle des employés. Puis, je regarda de gauche à droite et malheureusement, tous les gardes de nuits sont où la porte, que faire? J'entendis un peu et environ trente secondes plus tard, j'avais une idée vu que la porte nord est impossible à atteindre, je partis vers la porte sud et passant devant la salle des employés, je me glissa à l'intérieur. J'avais besoin d'un manteau de gardien. Je regarda et il n'y avait personne dans les vestiaires. Au bout de la rangée, il avait une horloge, je regarda vite et réalisa que il était déjà 22:30 ce qui veut dire que les gardiens vont sûrement commencer à me chercher, je chercha une case débarrée.
Soudain, l'alarme sonna et il eut pleins de voix dans le vestiaire, je courus et alla me cacher dans le placard du concierge et j'entrouvris la porte trop curieuse. Je vis plusieurs gars prendre leur ceinture d'arme et mettre leur veste par balle. J'entendis la conversation de deux d'entre eux qui étaient quand même proche de moi. Ça disait :

1 : pourquoi on est là, on était en pause pour toute la nuit!
2 : ça de l'air qu'une des prisonnières c'est enfuie!
1 : pas encore! C'est pas la même que la derniere fois j'espère!
2 : tu vas être deçu, mais les autres disent que oui!
1 : elle est vraiment intelligente, nous déjouer c'est pas facile!
2 : mais ce qui est ironique, c'est qu'elle ne se cache jamais, c'est comme si elle voulais juste nous montrer qu'elle était plus forte que nous
1 : ouais, elle a des pouvoirs magiques, elle déverrouille des portes qui sont barrées à clé!
2 : moi je te pari qu'elle va être dans la salle de jeu entrain de se faire une partie de billard comme la première fois
1 : non, moi je dis plus qu'elle va être allée manger des tacos dans la cafétéria!
2 : ou bien, elle est déjà en dehors du bâtiment!
1 : de toute façon, faut qu'on y aille!

Puis les deux gardes s'en allèrent, ils ne restaient plus personne, et là je vis qu'un des gars avait oublié son manteau, pile ce que je voulais! Je sortis de ma cachette et alla le chercher. Je l'enfila et mis le capuchon, je marcha jusqu'à l'entrée sud, où il avait deux gardes, mais ils étaient placés à l'extérieur des portes, je fais comme si de rien n'était et passa les portes, un des garde me demanda:

Garde : que fais-tu dehors?
Moi : ce que je suis supposé faire dehors
Garde : et c'est quoi?
Moi : tu penses que je fais quoi?
Garde : ben tu cherches la fugitive?
Moi : évidemment? et la j'ai du travail, alors à bientôt

Après, je partis, je ne savais pas trop quoi lui répondre, alors je lui ai fait répondre à ma place. Je partis vers la sortie, mais je vus que le portail de la prison était fermé et barré, donc je continua à longer la grille pour me rendre à la porte nord. Plus j'avançais, plus les barbelés étaient plus bas, et quand j'arriva entre les deux portes, les barbelés étaient quand même bas car de l'autre côté il y avait de la forêt à plus n'en voir, un grand boisé, et il fallait au moins faire plusieurs kilomètres avant de tomber sur ce qui ressemblerait à des usines. Rendu là où les barbelés sont les plus bas, je grimpa la grille et rendu au niveau des barbelés, je mis la veste de guardien sur la clôture dangereuse et passa avec facilité. Rendu de l'autre côté, je repris la veste et descendu. J'avais quand même grimpé quatre ou cinq mêtres de clôture, mais j'étais agile.
Je longea la grille et rendu vers la rue de la prison, je commenca à courir vers l'opposé de la prison, j'avais du cardio et je sais que je serais arrivé d'ici le matin suivant. Je pris une pause quand la lune était base, j'étais quand même fatigué. Je continua à a marche...
Quelques heures plus tard, je voyais la fin du chemin et le soleil commença à se lever, merde. Il faut que je me dépeche, les premières voitures arrivent vers 6:00 du matin, car il y a des prisonniers qui ont des privilèges et qui peuvent aller à la messe le dimanche, franchement, moi ça ne m'intéresse pas du tout, mais je ne juge pas les pratiquants!
J'arriva à l'intersection et vue qu'il y avait un barrage policier avec seulement deux policiers, un qui dort dans l'auto, l'autre qui fait passer la circulation, ils ne veulent sûrement pas que quelqu'un, un complice, vienne me chercher dans l'enceinte de la prison. Je me cacha derrière les buissons et me reposa.
Puis je vus un gros Range Rover 4x4 arriver et freiner devant le policier, deux hommes débarquèrent de l'auto, je reconnus immédiatement Paul et un autre gars qui était là hier, mais je ne peux pas me souvenir exactement de son nom ça sonnait comme Jerry mais ce n'était pas ça. Ils sont sûrement là pour m'amener au FBI. Puis, je mis mon plan en action. Je m'avança vers leur véhicule noir et très propre, et essaya d'ouvrir la porte du coffre, elle s'ouvrit, parfait. Je me glissa à l'intérieur, il n'y avait rien dans le coffre. Le coffre connectait dirrectement avec les sièges de derrière. Je me glissa dans les bancs de derriere puis dans le trou pour mettre les pieds. Je me mis en petite boule. Je sursauta quand les portières s'ouvrirent, mais je ne fis aucun sons. Puis j'entendis des voix. Je reconnus la grosse voix de Paul, le chef, et la voix grave et rauque de l'autre. Ils parlaient de moi :

Paul : ils disent qu'elle s'est échappée
?: ça ne ce peut pas! C'est un établissement super protégé
Paul : Et ce n'est pas la première fois! Elle est intelligente et les gardes disent qu'elle est sûrement encore dans le bâtiment
? : mais pourquoi? Tant qu'à être libre tu sors de la prison!
Paul : elle ne veut pas sortir de la prison, car dans le règlement ça dit qu'elle ne peut pas sortir du batiment, alors si elle reste dans le batiment, sa peine ne se ralonge pas.
? : eh bien, elle est bien la seule criminelle que je "connais" qui a vraiment lu les règlements!
Paul : elle est très futée!

L'auto démarra et elle accéléra beaucoup, nous étions sûrement dans l'allé de la prison et nous devions rouler vers 100 km/heure. Alors en environ 20 minutes nous étions là. Nous venions de faire en 20 minutes ce que j'avais fait en une nuit. L'auto décélera et fini par s'arrêter. Puis Paul repris la parole :

Paul : bon allons la chercher

Et la, je sortis de ma cachette en levant ma tête et en disant,

Moi : chercher qui?

Et si vous auriez vus leurs têtes! Le gars, dont je ne me souviens pas du nom, avait lâché un cri féminin, mais quand je dis feminin c'est féminin! Tandis que Paul avait sorti son arme par réflexe et l'avait pointée vers moi, je leva les mains en riant et dis

Moi: relaxez les gars, c'est juste une petite blague!
Paul : tu t'es échappée juste pour ça?
Moi : et oui et je me suis bien payé votre tete. Bon maintenant on y va au FBI?
Paul : non, mais, tu viens juste de t'échapper, tu crois que ça va être facile comme ça?
Moi : amenez moi à votre patron au FBI et je vous paris que je vais pouvoir travailler quand même.
Paul : d'accord, mais je vais aller signer les papiers pour ta sortie et je reviens, Harry garde un œil sur elle
Harry : ouais, c'est bon, fait vite

Puis, Paul sortit, me laissant avec Harry, c'est ça son nom! J'étais proche avec Jerry. Ce dernier sortit son téléphone et alla sur facebook, je me moqua de lui :

Moi : un agents du FBI sur facebook, pendant son travail je ne savais pas que c'était ça travailler pour la justice!
Harry : trop drôle.
Moi : bon que fait-on
Harry : on attend
Moi : en faisant quoi? Je pourrais élucider des meurtes?
Harry ( en prenant une petite voix ) : élucider des meurtres
Moi : bah quoi?
Harry : ben il y a que ce n'est pas si facile que ça
Moi : bon d'accord on va rien faire!
Harry : t'en que tu me lâches c'est parfait
Moi : d'accord, d'accord

J'eus encore un plan, et je ne pus retenir mon sourire espiègle. Je vus que Harry l'avait remarqué, mais il rebaissa les yeux sur son téléphone.
Je me mis à l'action, j'ouvris ma portière et pris le téléphone à Harry et partit à courir. Il lacha un "hé!" et partit après moi, il me suivait de pas très loin, mais j'avais une petite avance, je faisais un grand cercle autour de l'auto et fini par arriver de l'autre côté de l'auto donc le côté conducteur, je lâcha son téléphone et coutinua à courrir. Je me retourna et vu qu'il c'était arrêté pour ramasser son cell, mais il repartit aussitôt me laissant une plus grosse avance, j'ouvris la porte du conducteur de la Range Rover et entra dedans, je barra les portes et en voyant Harry arriver proche, je démarra l'auto avec les clés qui étaient restées dans le contact et fit demi-tour et partis dans l'allée.
Je venais de m'enfuir encore.
Je regarda dans mon rétroviseur quand je fus où le portail non loin et vus Harry qui pointa son fusil sur l'auto, et tout d'un coup la vitre de derriere était brisée. C'est alors qu'une balle hurta l'appui tête où j'avais mis ma main. Si je n'avais pas retiré ma main, elle serrait perforée d'une belle balle dans le poignet. Maintenant j'étais trop loin pour que Harry m'atteigne ou atteingne mes roues. Maintenant, j'ai le barrage de policier à traverser. C'est alors que je remarqua que le badge d'Harry était tombé dans le banc du passager, alors je le saisis et quand j'arriva au barrage de police je sortis ma main par la fenêtre et montra mon badge, le policier tassa son véhicule et je pus passer. À cause des vitres teintés, il n'avait rien vus... Direction bureau du FBI!

La traqueuse || 1DOù les histoires vivent. Découvrez maintenant