Chapitre 16/ fin de soirée

33 5 0
                                    

Je me retourna à Marco, qui c'était beaucoup rapproché de moi, mais pour montrer que je n'avais pas peur, je ne recula pas et montra aucune émotion.

Marco : comme je peux voir, tu te souviens de cette place?
Moi : je me souviens surtout des mauvais moments que j'ai passés ici
Marco : l'empire que nous avons bâti ne s'est toujours pas écroulé et je te repropose de te joindre à nous. Diriger, ça l'a du te manquer
Moi : je n'ai jamais bâti quoi que ce soit et non merci, je ne veux toujours pas être en couple avec toi, va te chercher une escorte ou n'importe quoi, tu n'as pas de chance avec moi.
Marco : tu sais que les filles qui résistent sont souvent les plus attirantes

Dit-il en enlaçant ma taille avec son bras me rapprochant de lui. On était très proche, presque autant qu'avec Louis, mais cette fois, je ne ressentais rien, pas de petits papillons dans le ventre, pas de frisson le long de la colonne vertébrale, rien. J'allais me débattre en l'empêchant d'avoir des enfants, mais on entendu des bruits de bataille venant de l'extérieur de la salle. Louis!
J'essaya de me sortir des bras de Marco, mais impuissante face à sa force, je ne pu bouger.
Soudainement, la porte s'ouvrit sur Louis qui semblait essoufflé, mais son expression changea énormément quand il me vit dans les bras de Marco. Il était devenu rouge de colère, ça se voyait dans ses yeux .

Louis : à ce que je voie, je dérange
Marco : oui
Moi : non, louis c'est pas ce que tu penses!
Louis : de toute façon je m'en allais
Marco : c'est parfait comme ça

Puis il partit en prenant soin de claquer la porte vraiment fort. Je repoussa Marco avec une force qui m'était inconnu. Je mis le plus d'espace possible entre nous deux puis il me demanda

Marco : c'était qui lui?
Moi : mon coéquipier, il fait parti des gens qui m'on sortit de prison
Marco : j'allais le faire, tu me laissais une semaine pour faire un plan et j'arrivais
Moi : ouais, c'est ça. Je vais aller le rattraper
Marco : inquiète toi pas, on va se revoir

Je ne pris pas la peine de répondre et je partis rapidement poursuivre Louis. Il n'était plus dans le bar et quand je sortis dehors, je le vus au bout de la rue entrain d'appeler un taxi qui arrivait.

Moi : Louis!

Il se retourna en m'entendant crier, mais il détourna la tête quand un taxi s'arrêta pour le prendre, merde! Je l'avais manqué à cause de Marco. En plus, j'ai plus de place où aller. Soudain, j'entendis des pas s'en venir près de moi. C'était Marco qui m'avait suivie, il me demanda

Lui : ça va?
Moi : non, il est partit et j'ai plus de lit se soir! Ça ne peut pas être pire!
Lui : tu veux venir chez moi?
Moi : je retire mes mots, ça peut être pire

Il ria franchement et ça je me l'avoua, il avait un rire magnifique.

Lui : oh aller, je ne suis pas si pire
Moi : bon ok, je peux venir chez toi, mais t'essaie rien et demain tu m'apportes au travail, deal?
Lui : deal! Allez viens je suis garé un peu plus loin. T'aimes ton nouveau travail?
Moi : oui, tout le monde est tellement gentil, personne me juge sur mon passage en prison
Lui : c'est cool que tu t'ailles fait une place, je suis content pour toi.

Il me fit un sourire et on commença à marcher vers le parking. Il est vraiment cool ce soir, ça c'est le Marco que je connais, du genre comme les autres, gentils, drôle et calme. On parla de tout et de rien et rendu près de la voiture, il mit sa main dans le bas de mon dos et se rapprocha, je le laissa faire étant confortable, en plus ça ne voulait rien dire. On embarqua dans sa Lamborghini et il mit la radio pas très forte.

Lui : en tout cas, je suis vraiment content de te revoir, tu me manquais, je ne pensais vraiment pas que je m'étais attaché à se point à toi.
Moi : Marco qui a des sentiments, envers une fille en plus, je suis touchée
Lui : pff, je suis sérieux pour une fois, et tu oses te moquer!

On ria bonnement. Rendu chez lui, avant de débarquer de l'auto, je lui dis

Moi : moi aussi tu m'as manqué, Marc-Olivier
Lui : ah non, recommence pas à m'appeler comme ça Florence Sophie Morneau

Je fis une grimace à l'entente de mon nom complet, il ria et on débarqua de l'auto. On rentra et je lui dis

Moi : je suis vraiment fatigué, ça te dérange si je vais me coucher directe?
Lui : non, je vais faire la même chose, on partage le lit?
Moi : hey, j'avais dit pas de séduction!
Lui : j'ai jamais dit faire autre chose que dormir
Moi : ouin, tu me laisses le lit et tu prends le divan?
Lui : pas question,

Je lui donna un regard de défi et partis à la course vers son lit, je sauta sur ce dernier et m'étala en étoile. Avant qu'il arrive j'eus le temps de remarquer que sur sa table de chevet, il y avait une bouteille de Jack Daniels et un sachet de poudre blanche, merde, je savais parfaitement ce que c'était. Quand Marco arriva en courant pour se jeter sur le lit également, je lui cria avant :

Moi : stop
Lui : quoi?
Moi : c'est quoi ça

Dis-je en pointant la poudre blanche. Il prit sur le lit et roula des yeux puis me réponda

Lui : tu sais très bien ce que c'est
Moi : mais tu avais dit que c'était juste pour vendre, tu te rappelles, jamais en consommer
Lui : oui, mais vu que tu n'étais plus là pour me le rappeler, j'en ai pris juste une fois.

Il se frotta le sourcil et se licha les lèvre. Il mentait.

Moi : arrête de mentir
Lui: regarde Flo, je suis pas accro rien, j'ai juste voulu prendre un "break" à un moment donné. Je le referais plus.
Moi : bon, on peut dormir la?
Lui : c'est pas moi qui arrête pas de parler
Moi : et c'est pas moi qui est pas dans mon lit
Lui : logiquement, c'est mon lit et non le tien
Moi : pas pour aujourd'hui aller, il est tard va te coucher mon petit Marc-Olivier
Lui : pfff, une chance que je t'aime bien, je prend le divan
Moi : rien de nouveaux

Je lui fis mon plus grand sourire et il roula des yeux puis sortit de la chambre.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Apr 07, 2017 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

La traqueuse || 1DOù les histoires vivent. Découvrez maintenant