Chapitre 4

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Aujourd'hui, Adeline distribuait des cartes d'invitations pour son anniversaire, elle fêtait ses seize ans. À ma grande surprise elle me donna une carte mais mon sentiment de privilège m'échappa très rapidement lorsque je me rendit compte qu'elle en avait distribués à la quasi totalité du bahut.

Moi : Merci de m'avoir invité

Adeline : À ne t'inquiète pas, de rien. Plus il y aura de monde mieux ce sera.

Le soir même, je parlais de la soirée avec Julia, en message comme d'habitude.

Julia : Alors tu vas y aller à la soirée ?

Moi : Oui je pense. Et toi ?

Julia : Ouais, c'est un bon moyen pour s'amuser !

Moi : C'est clair !

Julia : Par contre il y a quelques consignes que tu devras respecter ..

Moi : Hein ?! Quoi ?! Lesquelles ?!

Julia : Premièrement, tu as interdiction formelle de m'approcher, de me toucher ou même de me parler.
Deuxièmement je t'interdit de parler à d'autres filles car ta copine c'est moi et pas une autre. Et dernièrement pendent les solos tu ne dansera pas avec moi, ne tente même pas de m'approcher.

Ça y'est c'est le jour J, le jour de la fête. Il est vingt-trois heure trente lorsque j'arrive au lieu de la fête, c'est une grande salle, les parents d'Adeline ont vraiment vu les choses en grand, j'avais l'impression d'être dans l'émission "Mon Incroyable Anniversaire" sur MTV. C'était juste magnifique.

Tout se passait bien jusqu'au moment ou Adeline lança un jeu action vérité et demanda à quelques personnes de monter sur la petite scène pour répondre aux questions qu'elle posait. Julia était sur scène.

Adeline : Qu'elle est la personne la plus laide que tu connaisses ?

Julia : Euuuh ... Léo.

Il y eut un froid glacial dans la salle, tout le monde se tourna vers moi, mon cœur palpitait, j'en avais des sueurs froide.
Le sentiment de honte me rongea tellement que je fini par quitter la salle le cœur meurtri.

Une fois arrivée chez moi les larmes ne cessait de couler, Julia m'avait mît la honte de ma vie devant deux cent cinquante personnes.
L'idée de retourner au lycée lundi me donna la nausée.

À ma grande surprise, le soir même, Adeline m'appela :

Adeline : Je suis vraiment vraiment vraiment désolé pour tout à l'heure. Je m'en veux terriblement. Je n'aurais jamais pensée provoquée une telle situation, je m'en excuse.

Moi : Ne t'inquiète pas Adeline, elle a tout simplement dit tout bas ce que les gens pensent tout haut sans langue de bois.

Invisible À Ses YeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant