PDV Zerator :
C'était le matin. Cette fois, nous avions dormi, faisant tour à tour le guet.
Hier, nous étions sortis de l'enfer vert et noir, en courant, hurlant, se bousculant et en pleurant toutes les larmes de notre corps meurtris par la perte d'êtres chers..
Aujourd'hui il fut convenus que nous ne bougerions pas. Nous avions ce qu'il fallait en ressources alimentaires, aucunes raisons, donc, de se mettre en danger inutilement.
Il ne faisait pas froid. En cette matinée "calme", je laissais mon esprit se faire porter par une brise legère.
Tout autour de notre socle de béton qui nous servait de maison, s'étendait des landes de terres, et cela à perte de vues.
Pas de verdure. Juste de la terre.
Pendant que le vent venait me caresser délicatement, je réflechissait vraiment, pour la première fois depuis mon dur reveil ici.
Aucuns de nous ne se souvenait de quoi que se soit durant les deux jours qui precedaient notre arrivé dans cette contrée maudite. Pourquoi ? Il devait y avoir une raison..ou quelqu'un. Quelqu'un qui, derrière une parois invisible, nous observait, nous jaugeais et...nous tuais.
Je ne préferais pas y croire, à ma supposition. Mais elle était plausible. Malheureusement.
Tandis que mon âme vagabondait à travers mes pensées, j'entendis un cri strident, presque animal, qui me tira de ma rêverie. Que dis-je. Pas un cri presque animal. Un cri animal.
Des oiseaux imposants, faisant trois notre taille, muni d'un plumage ebène, d'un regard émeraude perçant, de griffes pointues et de becs reluisant volaient en décrivant des cercles autour de notre campement de fortune.
- Vous voyez ce que je vois ? Crachais-je finalement.
- Ouais ! Et pas qu'un peu ! Me repondis Fukano qui s'était remis debout, en detresses.
- ATTENTION ! Cria Bboy à Épée qui s'ecrasa au sol de justesse pour que la bête ne le happe pas entre ses longues pattes.
Épée releva la tête, les yeux écarquillés par l'effroi. Je suivi son regard et..
- BBOY ! JETTE TOI À TERRE ! MAINTENANT. Hurlais-je à ce dernier.
Trop tard. Il se jetta trop tard. La chose ailée l'attrapa avec ses serres aiguisées.
- NON ! NON ! BBOY !
- AHHHHHH !
Il se debattait sans succès contre les fers qui l'emprisonait. Ma vision s'était brouillée sous la tristesse. Pas lui !
- LES GARS ! AIDEZ-MOI ! JE VOUS SUPPLIS FAITES QUELQUE CHOSE ! J'AI MAL ! J'AI PAS ENVIE DE MOURRIR ! LES GARS ! LES GARS !
Les oiseaux, fort de leur butin se dirigeait nonchalament vers l'horizon, ignorant les supplications de leur prisonnier qui commençaient à se faire lointaine pour nous.
- Ai...S'il..J'ai mal..Les..
Nous ne l'entendions plus.
- AHHHHHHHH ! J'EN AI MARRE ! C'EST QUOI CE PUTAIN DE CAUCHEMAR À LA FIN !?
Newtiteuf venait d'éclater en sanglot, laissant sa rage se deverser.
Moi, je ne réalisais pas les évènements. C'est aller si vite...Deux petites minutes ont suffies pour qu'on nous retire l'un des nôtres. Encore.
Même les deux jounées precedentes m'on paru une heure. Une heure de trop.
Je voulais que tout s'arrête.
Que demain en me reveillant, je sois dans mon lit, sous ma couette, en ralant car il est trop tôt.
Que demain en me reveillant, que tout soit comme avant.Oui. J'avais peu d'inspiration. Mais promis ! Les choses vont bientôt changer, l'histoire va bouger :3
Kiss
(Très bon groupe de musique au passage ! (Kiss pour ceux/celles qui ne connaissent pas :p)