PDV Fukano :
Épée...Épée gisait au sol, les yeux révulsé et un fin filet de sang sec s'étalant sur sa joue droite. Des débris de verre s'étalaient à ses pieds, ainsi qu'un mot :
"Tu veux vivre pour lui ? Voyons si tu en es capable."
J'étais immobile, ma vue se retrecissait au point de ne plus voir que cette lettre qui, sans aucuns doutes m'était adressée. Il y avait bel et bien quelqu'un qui nous observait. Mais qui ? Comment aurait-il pu voir et entendre ce que l'on disait avec Zera.. ? Surtout que, des centaines de mètres autour, tout était plat donc si quelqu'un nous avait épiés, nous le saurions !
C'était impossible (Mais si c'est possible avec la carteuh kiwi !).
Tout ce monde était remplis d'illogisme. Il devait y avoir un sens à ces malheurs, à ce scénario digne d'un film d'horreur ! Nous n'étions plus que deux à être acteur. Surement bientôt plus qu'un. Puis zero. La survie était inenvisageable, ainsi que le moindre sentiment de bonheur. J'eprouvais une seule chose, de la peur. Je n'avais pas le droit ! Avant qu'il me quitte, je lui avais dit que je marcherais la tête haute et ne la baisserais seulement quand je me serais écroulé.
Alors ce petit papier froissé me redona, contre toutes attentes, confiance.
Malheureusement, ce ne fut pas le cas pour Nems, qui tremblait de façon incontrôlable. J'essayais malgré tout, de lui insufler un peu de mon assurance.
- Ce n'est rien, ça va aller.
- ÇA ? Ce n'est rien ?
- Hum.. Oui. Ce n'est qu'un bout de papier.
- De un, cela veut dire que quelqu'un, joue, nous dirige depuis le début. De deux, il a tué tous nos amis. ET ON NE FERA PAS EXCEPTION À LA RÈGLE !!
- Non...On peut faire quelque chose.. On peut..
- Rien. On ne peut RIEN !
C'est dans un état second qu'il me parlait, et avec une férocité de bête enragée, peu commune à son caractère. Il reprit :
- C'est bizzare que t'es autant de convictions qu'on peut se garder en vie...
La manière dont il disait ça me faisait frissoné. Continuant, il me dit :
- Si tu sais qu'on va continuer d'existé, alors fait moi vivre ! A moins..A MOINS QUE CE NE SOIT TOI ! TOI NOUS INFLIGE TANT DE SOUFFRANCE ! TOI QUI NOUS A AMENÉS ICI ! ET TOI QUI NOUS A DECIMÉ !
Cette fois-ci il me regardait avec des yeux rouges sang, où la peine, la douleur et la rage se faisait entrevoir.
- Non ! Ce n'est pas moi ! Qu'est ce que tu racontes ?! Jamais je n'aurais fait ça !
Il devenait fou. Cependant, je refusais de crier.
- SIII ! C'EST TA FAUTE ! ET JE VAIS TE TUER POUR TOUS LES VENGER !
- Fais pas ça ! Je n'ai rien à voir dans cette histoire ! Je veux continuer d'avancer et de trouver un moyen ! AVEC TOI !
J'avais haussé la voix, je ne sais pas si ce serait efficace pour le calmer, lui rendre sa raison.
- TES BELLES PAROLES N'Y FERONT RIEN, ASSASSIN !
Et dans un bond il sauta sur moi, me plaqua au sol, encera ma gorge avec ses deux mains et commença a la presser.
- Nems..Arrête..Je ne vous aurait jamais entraîner la-dedans..
Mon souffle se faisait court, j'etouffais.
Il rapprocha son visage du miens. Je pouvais clairement voir ses traits tirés, son regard ne sachant que faire, ses cheveux en bataille et ses lèvres tressaillir.
- C'est ta faute..C'est ta faute..C'est ta faute..
Il continuait de repeter cette phrase en bloucle tandis que de l'eau se deversait de ses iris bleutés et venait se deposer sur mon visage.
Je ferma les yeux yeux et essaya de ralentir ma respiration, esperant qu'il lacherait peut-être prise, pensant m'avoir etripé.
Je crois que ça marcha, il dessera son etreinte.
- Je l'ai fait pour toi, Pierre..
Et dans un bruit sourd, il s'écroula tel une masse.
Je toussa et repris de grandes inspirations, soulagé.
Tout ce temps mon regard était clos je ne savais pas pourquoi Nems était tombé. Je decida de regarder, mais ne m'attendant pas, le sommeil me rattrapa.FIN
DE LA 1ERE POSSIBILITÉ DE FIN
D'AILLEURS PROCHAIN CHAPITRE C'EST FINIIIIIIII
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