PDV ÉpéeForte :
Peur. J'avais peur. A chaques craquements, à chaques coups de vent, j'avais peur.
Personne n'avait dormi dans cette nuit froide et dénuée de sens.
Personne n'avait bougé de l'endroit où nous nous étions réveillé.
Personne n'avait émi un seul mot, une seule phrase. Pas même une pensée.
Le poid de la disparition de notre compagnon était devenue lourd, insupportable. Il nous écrasait de plus en plus. Minutes par minutes. Heures par heures.
- Il faudrait savoir. Savoir ce qu'il c'est passé et savoir ce qu'il lui est arrivé, non..? Minauda faiblement le dresseur de pokémon.
C'était le premier son prononcé depuis le malheureux incident.
- Oui, mais comment ? Lui demanda gentiment Fukano.
- En se rendant dans le lieu de nos problèmes. Répliqua Wolf.
- La fôret. Dis-je.
Tous acquiesèrent d'un vif signe de la tête.
- Cette fois allons-y ensemble. Mis en garde Nems, en insistant sur ce dernier mot, la machoire serrée.
Nous fîmes ce qu'il dit, et avançames, lentement, sans bruits, collé les uns aux autres.
Après cette longue marche silencieuse jusqu'a l'orée du bois, venu le temps (des cathédraaaaales) d'y entrer, sans connaître ce qu'il nous y attendait.
Le ciel sifflait, les arbres morbides et dénués de feuilles dansait à son rythme lugubre. Nous ne pouvions distinguer qu'une chose, qui nous appellait à s'engouffrer dans son domaine : Un sentier de terre noire parsemé de branches mortes.
Nous pénétrâmes dans cette masse arborigène, implacablement attiré par ce chemin. De toute manière, nous n'avions pas le choix.
- Faite très très attention à ne pas vous piquez avec les bras des arbres. Préconisa Zerator, en tête de file.
Tous émirent un bruit à peine audible, pour signifier leurs accords.
Le temps passa. Le paysage était toujours le même. Rien n'avait changé, tout le monde était tétanisé de toujours continuer le long de cette piste monotone sans fin.
Ce ne fut qu'une heure après que le premier se retourna afin de tous nous voir.
- Les gars..Les gars...Wolf...Wolf..N'est plus la.
- Quoi ?! M'exclamais-je !
En effet, Wolf, qui fermait la marche avait disparu.
- Ok, on va retourner sur nos pas et le retrouver. Articula difficilement Bboy.
Et nous repartîmes dans le sens inverse, dans l'espoir fou de récupérer notre ami.
- La-bas ! Dit Nems, désignant du doigt une forme humaine souriante, nous attendant fermement au milieu du passage.
Nous nous accelérons l'allure, soulagés.
C'était Wolf.
Son regard était vide. Son teint livide. Ses bras. Ses jambes. Sa tête. Son coeur. De tous ses membres sans exceptions dépassaient des branches accérées dégoulinantes de liquide rouge. Et de ses yeux, perlant le long de son visage blanc, du sang.
C'était Wolf. C'était un mort.Ce deuxième chapitre est fini, et a un peu de retard, gomen ><'
Rendez-vous au troisième jour les coupaing ! :p