Chapitre 3

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La journée touchait à sa fin, le soleil commençait à se coucher. Je quittais le lycée et me dirigeais vers ma voiture quand tout à coup, j'aperçus Adeline qui se tenait devant moi.

"Mais qu'est-ce que tu fais là ?" dis-je, légèrement agacée.

"Attends, il faut que je te parle," répondit-elle, les yeux humides.

"Je n'ai pas le temps maintenant," rétorquai-je en essayant de passer.

"S'il te plaît, j'en ai pas pour longtemps," insista-t-elle.

Finalement, je cédai et lui donnai l'occasion de parler.

"Écoute, je sais que ce que je t'ai fait était vraiment mal, mais je n'avais pas le choix," commença-t-elle.

Je la regardais avec surprise, ne sachant pas où elle voulait en venir.

"Comment ça, tu n'avais pas le choix ?" demandai-je.

"Si, tu n'as pas compris... On m'a forcée à coucher avec Mike lors de cette stupide soirée chez toi. Raphael, mon ex avant Mike, est venu me voir. Il m'a montré des images de moi complètement bourrée et nue et m'a menacée de les diffuser si je ne couchais pas avec Mike. J'ai eu peur, alors j'ai fait ce qu'il m'a demandé. Je suis désolée, Marie. Pardonne-moi," avoua-t-elle, les larmes aux yeux.

Je ne savais pas quoi dire. C'était tellement incroyable et absurde, mais elle semblait sincère. Je la pris dans mes bras pour la réconforter.

"Viens, on rentre chez moi," dis-je en la conduisant jusqu'à ma voiture.

Elle envoya un message à ses parents pour leur dire qu'elle dormait chez moi, et ils acceptèrent. Nous arrivâmes chez moi et Miranda nous proposa de manger un petit quelque chose.

Une fois le repas terminé, je conduisis Adeline dans ma chambre. Elle me raconta toute l'histoire, et je la laissai pleurer sur mon épaule. Finalement, pour la distraire, je mis un dessin animé. Nous nous endormîmes toutes les deux, l'une contre l'autre.

Le lendemain matin, nous nous réveillâmes en même temps que le soleil. Après avoir déjeuné et nous être habillées, je proposai à Adeline d'aller faire du shopping. Elle accepta avec enthousiasme. Finalement, elle resta chez moi tout le week-end, et nous avons même été chez le coiffeur ensemble. Petit à petit, notre complicité renaissait, mais je n'arrivais pas à oublier sa trahison.

Le lundi matin, j'étais en classe d'anglais quand quelqu'un frappa à la porte.


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