Différente

Chapitre 11

/!\ ATTENTION SCÈNES X PRÉSENTES DANS CE CHAPITRE, MINEUR(E)S ET ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR /!\

Je sonne à la porte de chez elle et c'est elle qui m'ouvre. Ses parents ne sont pas là, mais la surprise vient surtout de la vision qui s'offre à moi : elle est tout simplement magnifique dans sa robe blanche, ses escarpins couleur argent et sa pochette assortie. Son maquillage met ses yeux en valeur et je suis ébloui.

 "Tu es magnifique", lui murmurai-je en l'embrassant tendrement. 

 "Tu n'es pas mal non plus", répondit-elle en me détaillant de haut en bas. 

 Je lui tendis le bouquet de fleurs, parfaitement assorti à sa tenue, et elle me fit entrer chez elle. Après m'avoir remercié, elle mit les fleurs dans un vase rempli d'eau et je ne pus m'empêcher de l'admirer. 

 Après cinq minutes à nous dévorer des yeux, il était temps de se rendre au restaurant que j'avais réservé une semaine auparavant. J'avais voulu faire les choses en grand et j'espérais que cela lui plairait. Nous voilà donc au restaurant 3 étoiles "Eleven Madison Park". Nous avons commencé par un apéritif avec une bouteille de champagne, puis avons enchaîné avec l'entrée, le plat principal et enfin le dessert. Le repas était un délice : homard, foie gras, huîtres, langoustines, caviar, truffes, tous les produits les plus fins étaient présents.Une fois le repas terminé, nous nous dirigeons vers la sortie. 

 "Dis-moi, tu veux dormir chez moi ce soir ?" demandai-je. 

 "Oui, avec plaisir", répondit-elle en me lançant un regard malicieux. 

 Avait-elle elle aussi prévu quelque chose ?Nous sommes arrivés chez moi et l'ambiance était chaleureuse. J'avais mis les bouchées doubles sur la décoration et elle était éblouie. Nous montâmes dans la chambre après avoir retiré nos chaussures qui semblaient nous gêner plus qu'autre chose.

 À peine avais-je mis un pied dans la chambre que je sentis une main m'attraper. Julie me tira vers elle, me plaquant contre le mur et m'embrassant à en perdre le souffle.Le désir monta petit à petit, nos langues jouèrent entre elles, nos mains caressèrent nos corps, la température montait de plus en plus. Je la portai jusqu'au lit, puis la déposai délicatement. Il n'y avait pas de doute, nous avions toutes les deux envie l'une de l'autre. Je lui retirai sa robe et elle me retira la mienne. Un sourire se dessina sur mon visage quand je vis qu'elle aussi avait mis de la lingerie fine. 

C'était notre première fois toutes les deux et j'étais contente que ce soit avec elle. Je l'embrassai dans le cou, elle ne pouvait s'empêcher de retenir de petits gémissements qui prouvaient son excitation. Mes baisers descendirent vers sa poitrine, je lui enlevai le bout de tissu qui m'empêchait de profiter de ma bien-aimée. 

Elle gémissait doucement sous mes baisers et mes caresses, et je pouvais sentir son corps se tendre et se relâcher au fur et à mesure que je l'explorais.Je me délectais de la vue de son corps magnifique, de la courbe de ses hanches à la rondeur de ses fesses, en passant par la douceur de sa peau sous mes doigts. Je savais que je n'avais jamais ressenti ça avec personne d'autre, cette intimité profonde et cette connexion émotionnelle qui faisait vibrer chaque fibre de mon être.Je me laissai emporter par le désir qui m'envahissait, et je m'abandonnai à elle comme jamais je ne l'avais fait auparavant. Nous étions ensemble, et rien d'autre ne comptait.Après avoir atteint l'orgasme à l'unisson, nous nous endormîmes dans les bras l'une de l'autre, épuisées mais comblées. 

Cette nuit-là, je savais que j'avais trouvé quelque chose de précieux et de rare, quelque chose que je chérirais pour toujours.Le lendemain matin, nous nous réveillâmes enlacées, souriantes et heureuses. Nous avions passé une nuit magique ensemble, et rien ne pouvait nous arrêter.Nous décidâmes de prendre notre temps pour nous préparer, et nous nous amusions à nous habiller l'une l'autre, en choisissant avec soin les tenues qui mettraient en valeur nos corps et notre beauté.Finalement, nous sortîmes dans le monde, main dans la main, prêtes à affronter tout ce que la vie nous réservait. Nous étions ensemble, et rien ne pourrait jamais nous séparer.