Je tombe littéralement de fatigue.
Mes pas me guident vers l'hôtel, je compte demander là-bas où se trouve la mairie, car je n'ai pas vraiment confiance en mon sens de l'orientation aujourd'hui.
J'interpelle le gérant à l'accueil et celui-ci écoute ma requête avant de m'annoncer que le maire n'était pas présent en début de semaine mais qu'il devrait être là demain. Je l'écoute d'une oreille distraite, les yeux mi-clos et le remercie d'un sourire à la fin de sa réponse. Heureusement qu'il n'est pas là au fond, comme ça je vais pouvoir dormir et serais en pleine forme demain pour notre entrevue, j'espère qu'il acceptera de me recevoir, après tout je ne pense pas qu'il soit très occupé vu la taille et l'emplacement de sa ville. Je traîne mon corps jusqu'à l'escalier et m'agrippe à la rambarde pour ne pas tomber. Je me glisse dans les couvertures, encore habillée d'un pull et d'un jean et dès que ma tête touche l'oreiller, je sombre dans un sommeil sans rêves.
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Le réveil est beaucoup plus doux que celui auquel j'ai eu droit la veille. Les rayons du Soleil filtrent à travers les volets que je n'avais pas oublié de fermer cette fois-ci. Je reste à instant, détendue, à profiter du matelas moelleux.
J'avale rapidement le médicament que m'a tendu la gérante en me voyant descendre. Le temps est plus calme aujourd'hui, il fait presque chaud, enfin tout est relatif, ça doit avoisiner les 11°C. Et comme un écho à cette amélioration météorologique, je me sens de nouveau bien, à croire que la journée d'hier était un rêve...
Je m'installe comme hier devant la bâtisse et écoute le ruissellement de l'eau dans la fontaine. Tout est calme et agréable. Je me lève, équipée de mon calepin et d'un stylo, pour me rendre à la mairie. J'avais pris soin de demander la route à suivre pour s'y rendre et, étonnement j'étais passée devant sans m'en rendre compte hier puisqu'elle se trouve à l'angle du petit parc.
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C'est étrange, j'ai pourtant emprunté la même route qu'hier, je devrais déjà avoir entrevue le parc. J'ai essayé les autres chemins mais il était clair que ce n'était pas les bons. Celui-ci est le bon et je ne comprends pas pourquoi je ne vois pas le parc. Bon sang ! Peut-être que j'ai raté un embranchement ? Une voix au fond de moi me dit que je n'ai rien raté du tout et que je suis sur la bonne route, mais alors pourquoi je ne vois rien ? Je continue cependant à marcher et j'aperçois alors un modeste bâtiment affublé d'un drapeau norvégien. Bien. A présent que j'ai trouvé la mairie, le parc doit forcément se trouver pas très loin, à quelques mètres en fait. J'ai beau tourner dans tous les sens, pas moyen de mettre la main sur ce foutu parc. C'est décidément bien étrange...
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Il n'y a personne à l'accueil de la mairie, le siège est vide et ne semble pas avoir été occupé depuis un bout de temps. J'appuie sur la sonnette qui se trouve sur la table. Aucune réponse. Je m'avance alors vers la seule porte de la pièce et entre sans frapper. Un homme blond et longiligne s'y trouve, l'air préoccupé. Je tousse pour montrer ma présence et le maire se retourne surpris. Je lui explique qui je suis et la raison de ma présence en ces lieux. Il s'assoit et me fait signe de faire de même.
Je lui pose alors la question qui me taraude l'esprit depuis quelques minutes :
« Où est le parc ?
-De quoi vous parlez ?... Oh, ajoute-t-il après s'être retourné pour regarder à travers la fenêtre.
-Qu'y a-t-il ?
-Je ne pensais pas que ça irait aussi vite, dit-il comme pour lui-même. Puis voyant mon trouble il s'adresse ensuite à moi. Vous vouliez en savoir davantage sur cette légende mais je ne pense pas pouvoir vous dire grand-chose de plus que ce que vous savez en ce moment, toutes les archives ont disparu à l'instar tous ceux qui étaient présents il y a un siècle. Et les personnes qui étaient parties avant le drame n'ont pu transmettre aux nouveaux habitants que des indices avant-coureurs de l'évènement, à savoir la disparition de bâtiments ou d'objets. Vous aviez raison, il y avait bel et bien un parc près de là où nous sommes. »
Je suis sous le choc, est-il en train de me dire que le parc tout bonnement ... disparu ? Et puis, ça ne tient pas debout son histoire, il y a un point à éclaircir.
« Pourquoi... Pourquoi la vie ?
-Pardon ?
-Heu, non, désolée, le stress. Pourquoi n'êtes-vous pas parti ?!
-Je reste car j'aime cette ville, j'y vis depuis toujours, tout comme les habitants qui ont choisi de rester.
-C'est tout à votre honneur mais je ne parlais pas de maintenant, mais d'il y a un siècle. Pourquoi des personnes se sont réinstallées ici ?
-Je l'ignore... Je serais tenté de vous répondre que c'est parce que cet endroit bénéficie d'un climat plus agréable, d'un cadre de vie, de paysage magnifique, de ressources abondantes... mais même tout cela ne pourrait attirer une nouvelle famille à s'installer en sachant que leurs descendants mourront. Alors bien sûr vous me demanderez sans doute pourquoi les générations précédentes à la mienne ne sont pas partis afin d'éviter le destin tragique de ce lieu à leur famille, mais c'est ce que la plupart des habitants ont fait, ils ont fui. Il y a 30 ans la ville était 60 fois plus peuplée qu'aujourd'hui. Et je vais me répéter,... j'ignore pourquoi certains sont restés, tout comme j'ignore pourquoi des familles se sont réinstallées. Ce lieu ... exerce une certaine attraction, c'est tout ce que je pourrais dire. Partez tant que vous le pouvez»
Je le remercie puis sors de la mairie, inquiète de ce qu'il vient de me révéler. Il avait l'air de tellement y croire, peut-être que contre toute attente... Il dit la vérité.
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OH MY GOSH !! J'me suis lâchée là ! Presque mille mots ! (Normalement j'en fais 500-600). Et j'ai failli continuer mais je me suis dit que ça ferait un trop gros contraste entre les chapitres (Nan ? ah. Xd). Bon, c'est surtout parce que je suis allée manger des sushis (ouais j'étais pas obligée de le dire mais, c'est trop bon xd) et que qd je suis revenue, j'ai regardé l'écran et j'ai bien aimé la phrase finale. Donc voili voilou ! Oh et je trouve le début un peu brouillon, pas vous ? Par contre la suite est mieux (enfin ce n'est que mon humble avis) !
J'espère que vous avez aimé ce chapitre ! Et désolée pour le retard j'étais vraiment pas motivée .. Mais là c'est les vacances alors c'est cool :DDDD! D'ailleurs bonnes fêtes à tout le monde!
Repost: Bonne année 2016!!
PS: Nouvelle couverture (enfin juste qqmodifs) dîtes moi ce que vous en pensez!
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L'article
FantasyQuand Elise Carret, stagiaire journaliste, est envoyée dans un endroit perdu et reculé pour son premier article, elle ne se doute pas un instant de ce qui va lui arriver.