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le destin d'Aglaïa ©

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Aglaïa est une jeune fille russe âgée tout juste de la majorité française. Il y a quelques mois, elle quitte son pays natal la Russie pour fuire les tensions et part en France, complètement sans repères.

À l'école, elle avait étudié ce pays notamment sa belle et populaire capitale, Paris. Ville bourgeoises, ville chaleureuses où il fait bon vivre c'est ce qu'avait dit sa professeur et plusieurs de ses bouquins touristiques. Poussée par sa famille à s'exiler pour se mettre en sécurité, elle avait aussi comme ambition de devenir professeur des écoles et pourquoi pas finir ses jours dans cette ville de rêve où soit disant tout est possible.

Mais voilà, rien ne c'est passé comme elle le voulait et sa vision de Paris a bien changée au point où elle regrette énormément sa décision.

[ mardi, 18h ]

Aglaïa se lève lourdement de son lit en satin blanc. Ses longues mains de déesse russe viennent épouser son visage et frotter ses paupières pour se réveiller.

« menya eto dostalo » souffla t-elle, équivalent de « fait chier » en français.

Tous les matins elle jurait, la France lui avait coupé son rêve d'enfant bornée et jamais elle n'a était acceptée ici.

Après un moment de réflexion, ses jambes sortent enfin de la couverture épaisse que sa mère lui a donné et ses pieds se posent sur le parquet froid de cet appartement qu'elle haït tant. D'un bon de fée, elle se dirige à la fenêtre pour y voir le temps; la lune se réveille poussant le soleil à l'extrémité du globe pour y installer sa nuit. Aglaïa souffle une nouvelle fois, cette ville maudite l'épuise, sa vie l'épuise.

Vêtu d'un simple peignoir en velours violet qu'elle pose délicatement sur son un mètre soixante-dix, elle prend la direction de la salle de bain pour se préparer.

De visage, c'est une poupée et de corps s'en est une aussi. Grande, fine, poitrine généreuse, paires de fesses formées et des jolies yeux en amandes d'un vert perçant, elle a tout pour plaire et personne ne résiste à son charme de poupée russe.

Elle applique soigneusement quelques produits de beautés sur son visage ainsi que ses jambes avant de finir par l'habillage.

Aglaïa est hésitante devant sa minime garde-robe mais l'heure tourne et si elle veux gagner de l'argent, il ne vaux mieux pas être en retard. Ses longs doigts de fée viennent saisirent une courte robe en dentelle rouge qu'elle accorde avec des collants assortis à sa peau puis elle rajoute ses talons affreux d'une dizaine de centimètres et la voilà prête pour cette nouvelle soirée de galère.

Son style vestimentaire, elle aimerait vomir à chaque fois qu'elle se voit dans le reflet d'un miroir qui reflète une trainée.

Mais de toute façon, c'est ce qu'elle est, une trainée. Par défaut oui, mais une trainée, qui offre ses trous pour quelques billets pour pouvoir racheter grâce à cela un allez simple pour la Russie.

Par: moi-même